Traduction un invento maravilloso
Publié le 26/06/2011
Extrait du document
Lucia leva les yeux pour regarder par la vitre de l’autobus, il restait encore du temps avant d’arriver à la maison…Lucia mit la main dans son sac et commença à chercher jusqu’à ce qu’elle trouve son téléphone portable. Elle composa le numéro de chez elle, six sonneries et le répondeur se déclancha. C’était la voix de Bruno…Lucia raccrocha. Cela ne l’interessait pas de laisser un message chez elle, elle voulait seulement savoir si lorsqu’elle rentrerait, elle trouverait quelqu’un, mais évidemment, ni Bruno ni Circe n’étaient arrivés. Lucia rangea le téléphone et elle se rassit confortablement en souriant, parce que juste à ce moment là le téléphone de sa voisine commença à sonner, celle-ci chercha rapidement dans son sac. Lorsque Lucia arriva à Rome, les portables étaient grands et encombrants, privilège de quelques uns, cependant, avec le temps, la ville s’était remplie de sonneries et maintenant, les appareils sonnaient à n’importe quelle heure et n’importe où, avec des musiques différentes et des sonneries aux tonalités variées, mais ils sonnaient toujours, ils faisaient maintenant partie du bruit de la ville. Et, de plus, ils étaient devenus une habitude. Les gens voyagaient l’oreille collée à l’appareil et dans les restaurants, au lieu de s’adresser aux personnes atablées, beaucoup passe leur temps à parler au téléphone, c’était comme être avec tous le monde et n’être avec personne. D’après Circe, ce comportement était une maladie des pays développés et elle affirmait que si Julio Cortazar avait vécu à la fin du siècle, au lieu d’écrire sur l’homme à qui on offrait une montre, et avec elle, l’obligation de la remonter, il aurait écrit sur l’esclavage de posséder un téléphone portable. Lucia était morte de rire avec de telles affirmations, mais pour ne pas la contredire, elle déclarait être une malade de plus, parce qu’elle aussi vivait pendue à son portable, qui pouvait sonner à n’importe quelle heure, en attente de le mettre à charger, de ne pas le laisser sans crédit et prête à l’utiliser chaque fois qu’elle ne savait pas quoi faire de ses mains…
De toute façon, pensa-t-elle, c’était une merveilleuse invention et utile, par exemple, grace au portable, elle pouvait savoir qu’elle ne trouverait personne chez elle
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