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Tolkien, le Seigneur des anneaux (extrait).

Publié le 07/05/2013

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Tolkien, le Seigneur des anneaux (extrait). Fabuleux, initiatique, inépuisable en légendes, en action et en humour, le cycle du Seigneur des anneaux conte le voyage de Frodon, le Hobbit ou Semi-Homme, jusqu'aux terres noires de Mordor où l'anneau de pouvoir -- que lui a laissé, avec bien des réticences, son oncle, le vieux Bilbo -- ne pourra être détruit que par le feu qui l'a créé. Aidé du magicien Gandalf -- qui lui conte ici l'histoire et le pouvoir terrible de l'anneau, instrument du Mal -- et de quelques compagnons, Frodon va traverser de fascinantes fantasmagories avant d'atteindre le terme de sa quête. Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien (première partie : « la Communauté de l'anneau «) [...] -- J'aurais bien voulu que cela n'eût pas à se passer de mon temps, dit Frodon. -- Moi aussi, dit Gandalf, comme tous ceux qui vivent pour voir de tels temps. Mais la décision ne leur appartient pas. Tout ce que nous avons à décider c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est donné. Et déjà, Frodon, notre temps commence à paraître noir. L'Ennemi devient rapidement très puissant. Ses plans sont loin d'être mûrs, je pense, mais ils mûrissent. Nous serons à rude épreuve. Nous devrions être à très rude épreuve, même sans cette terrible occurrence. « L'ennemi manque encore d'une chose qui lui donnerait la force et la connaissance nécessaires pour abattre toute résistance, briser les dernières défenses et recouvrir toutes les terres de secondes ténèbres. Il lui manque l'Anneau Unique. « Les Trois, les plus beaux, les Seigneurs Elfes les lui ont soustraits, et sa main ne les a jamais touchés ni souillés. Les Rois Nains en possédaient sept, mais il en a recouvré trois et les autres, les dragons les ont consumés. Il en donna neuf aux Hommes Mortels, orgueilleux et grands, et les a ainsi piégés. Il y a bien longtemps, ils tombèrent au pouvoir de l'Unique et devinrent des Esprits servants de l'Anneau, ombres sous sa grande ombre, ses serviteurs les plus terribles. Il y a bien longtemps. Cela fait maintes années que les Neuf sont partis au loin. Mais qui sait ? L'ombre grandissant de nouveau, peut-être reviendront-ils. Allons ! Nous ne parlerons pas de pareilles choses même dans le matin de la Comté. « Voici l'état de choses actuel : les Neuf, il les a rassemblés entre ses mains, les Sept aussi, ou bien ils sont détruits. Les Trois sont encore cachés. Mais cela ne le gêne plus. Il ne lui faut que l'Unique ; car il a fabriqué cet Anneau pour lui-même, il est à lui, et il a laissé passer dedans une grande part de son ancienne puissance, de façon à pouvoir gouverner tous les autres. S'il le recouvre, il les commandera tous de nouveau, où qu'ils soient, même les Trois ; tout ce qui a été forgé avec eux sera mis à nu, et il sera plus puissant que jamais. « Et voici la terrible chance, Frodon. Il croyait que l'Unique avait péri ; que les Elfes l'avaient détruit comme c'eût dû être. Mais il sait maintenant qu'il n'a pas péri, qu'il a été trouvé. Il le cherche donc, il le cherche, et toute sa pensée est fixée là-dessus. C'est son grand espoir et notre grande crainte. [...] Source : Tolkien (J. R. R.), le Seigneur des anneaux, trad. par F. Ledoux, Paris, Livre de Poche n° 4 700. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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