Tokyo.
Publié le 18/04/2013
Extrait du document
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entreprises et des plus grandes banques.
Plus à l’est encore, entre les anciennes villes haute et basse, là même où s’étaient autrefois installés les grossistes venus d’Osaka,se trouve Ginza, le quartier des grands magasins, dont les rues, piétonnes le dimanche, sont bordées de nombreux grands magasins, de boutiques, de restaurants, decinémas et de théâtres.
Au-delà de Ginza, vers le nord et l’est ainsi que le long du fleuve, s’étend l’ancienne ville basse, abritant notamment le quartier populaire d’Asakusa, célèbre pour ses ruellesétroites et sinueuses, ses petits commerces traditionnels, ses échoppes d’artisans et son temple dédié à la déesse Kannon, le Senso-ji.
4.3 Les quartiers les plus récents de la capitale
Autour de ce cœur historique se sont construits des quartiers nouveaux, à la fois résidentiels et commerçants, qui forment les pôles de la ceinture ferroviaire (Yamanote-sen) entourant le centre de Tokyo : Akihabara — quartier où se concentrent plusieurs centaines de boutiques spécialisées dans l’équipement électrique et électronique —,Ueno — quartier résidentiel et universitaire, construit autour d’un vaste parc, où se situent quelques-uns des plus grands musées de la capitale —, Ikebukuro — quartierrésidentiel où se trouve l’un des plus grands complexes commerciaux au monde —, Shinjuku — nouveau centre urbain où coexistent gratte-ciel, sièges sociaux de grandesentreprises, grands magasins, hôtels et restaurants, et dont la vie est intense aussi bien le jour que la nuit —, ainsi que Harajuku, Shibuya et Shinagawa.
Au-delà encore setrouvent les banlieues, toutes différentes.
5 ARTS ET CULTURE
5.1 Institutions d’enseignement supérieur
Tokyo se place au premier rang national en matière de recherche, d’éducation et de culture.
La ville compte plus du tiers des institutions universitaires et rassemble près de45 p.
100 des étudiants du pays.
Parmi la centaine d’universités publiques et privées qui accueillent les jeunes japonais, les plus prestigieuses et les plus anciennes sont,par exemple, l’université publique de Tokyo (Tokyo Daigaku), fondée en 1877 — qui fonctionne d’ailleurs plutôt comme une grande école —, ainsi que les universitésprivées de Keio (Keio Daigaku), fondée en 1868 par Fukuzawa Yukichi, ou de Waseda (Waseda Daikagu), fondée en 1882.
5.2 Musées
Tokyo compte de très nombreux musées publics et privés, parmi les plus grands et les plus beaux du pays.
Le parc d’Ueno abrite notamment le musée national de Tokyo(Tokyo kokuritsu hakubutsukan), la Galerie des trésors du Horyuji (Horyuji homotsukan), qui présente des objets rares datant des VIIe et VIIIe siècles, le Musée des coutumes de la ville basse (Shitamachi fuzoku shiryokan), qui propose une étonnante reconstitution d’une rue du quartier d’Asakusa, le Musée national d’Art occidendal(Kokuritsu seiyo bijutsukan), dessiné par Le Corbusier et qui abrite une riche collection d’œuvres de Renoir, de Manet, de Cézanne, de Rodin, etc., le Musée national desSciences (Kokuritsu kagaku hakubutsukan) et le zoo municipal.
Le Musée national d’Art moderne (Tokyo kokuritsu kindai bijutsukan), le Musée Hatakeyama (Hatakeyama kinenkan), qui rassemble des peintures, des céramiques et diversobjets liés à la cérémonie du thé, le Musée d’artisanat populaire (Nippon mingeikan), qui propose une collection d’objets quotidiens de la période d’Edo présentés dans unemaison de style traditionnel, le musée Ota (Ota kinen bijutsukan) consacré à l’estampe, et le Musée du sumo (Sumo hakubutsukan) complètent ce panorama.
5.3 Spectacles
Tokyo est également un centre international en matière de spectacles.
La ville compte de nombreux théâtres où sont jouées des pièces traditionnelles du répertoire japonais— le nô dans le quartier de Shibuya et le kabuki dans celui de Ginza — ou modernes, en particulier au Théâtre national.
La ville est en outre réputée pour ses orchestres,qui proposent des concerts de musique contemporaine ou classique, traditionnelle ou internationale.
5.4 Librairies et bibliothèques
Tokyo compte enfin deux grands quartiers de librairies : Jinbocho et Takadanobaba.
Près du Palais impérial se trouvent la bibliothèque nationale de la Diète (Kokkaitoshokan) ainsi que les Archives nationales.
6 HISTOIRE
6.1 De la période de Jomon au Moyen Âge
Le site de la ville de Tokyo semble avoir été occupé dès la période de Jomon, puis devient domaine impérial pendant les périodes de Nara et de Heian.
Au Moyen Âge, larégion tombe aux mains des guerriers des plaines de l’Est, qui installent un gouvernement militaire au sud de la baie, à Kamakura, à la fin du XIIe siècle : c’est sans doute à cette époque que la ville prend son ancien nom d’Edo, littéralement « porte de la baie ».
6.2 Tokyo, capitale aux mutations permanentes
La ville devient la capitale du Japon au début du XVIIe siècle et connaît un essor considérable pendant la période d’Edo, comptant plus d’un million d’habitants dès le siècle suivant.
La chute du shogunat et la Restauration de Meiji provoquent cependant son éclipse, au profit de la capitale impériale, Kyoto.
La Cour décide finalement d’établir lacapitale du nouveau gouvernement sur le site d’Edo, rebaptisée Tokyo (littéralement, « capitale de l’Est »).
La ville ne cesse dès lors de se développer, devenant rapidement une métropole internationale.
Pendant les premières années de l’ère Meiji, la vieille cité se transformeradicalement, accueillant de grandes entreprises, les premières universités du pays ainsi que de nouvelles industries.
Dans les années 1870, le visage de la ville estbouleversé par l’installation de l’éclairage urbain au gaz et de la gare centrale, d’où partent des trains pour Yokohama d’abord, puis pour tout le pays.
Une décennie plustard, le tramway conquiert progressivement toutes les rues de la capitale, tandis que la construction, souvent en briques et selon des plans occidentaux, de bâtimentsadministratifs dans le quartier de Kasumigaseki et d’immenses immeubles de bureaux pour les grandes entreprises dans le quartier de Marunouchi transforme davantagel’ancienne ville haute, désormais éclairée à l’électricité.
6.3 Une urbanisation à la fois irrésistible et fragile
Au tournant du XXe siècle, Tokyo s’étend rapidement : elle crée un tissu urbain particulièrement dense, conquiert peu à peu tout l’espace disponible le long de la partie occidentale de la baie de Tokyo, puis gagne du terrain vers le nord et l’ouest.
La ville subit cependant d’importants dommages à plusieurs reprises : incendies et séismesravagent régulièrement ses quartiers, et le grand tremblement de terre de 1923 détruit près de la moitié de ses bâtiments.
Deux décennies plus tard, les bombardementssubis par Tokyo au cours de la Seconde Guerre mondiale causent près de 100 000 morts et la destruction quasi intégrale du tissu urbain sur plus de 100 km 2.
La reconstruction de la ville est extrêmement rapide : nouveaux grands axes routiers et autoroutiers tracés à travers la capitale ; mise en place d’un grand programmeprévoyant l’édification de nouveaux bâtiments civils et administratifs, qui s’achève en 1964, pour l’ouverture des jeux Olympiques d’été..
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