«Titre», Je ne peux accéder à votre désir de voir figurer dans le nouveau contrat de bail l'autorisation de posséder un anaconda.

«Titre«, Je ne peux accéder à votre désir de voir figurer dans le nouveau contrat de bail l'autorisation de posséder un anaconda. Je sais qu'un propriétaire ne peut interdire à son locataire de posséder un animal familier. Mais honnêtement et entre nous, classez-vous l'anaconda dans les animaux familiers ? Je me suis déjà montré compréhensif en vous autorisant à posséder un iguane, une vipère et un perroquet. La vipère s'est déjà sauvée une fois et il a fallu plusieurs heures de battue pour la retrouver dans le hall de l'immeuble. Le perroquet, installé sur le balcon, salue tous les passants d'un : " Salut idiot ! " un peu trop sonore. Seul l'iguane est resté sage jusqu'ici. Je n'autorise plus la présence d'autres animaux. Vous avez déjà fort à faire pour tenir sous bonne garde tous vos pensionnaires. Un anaconda représente un danger trop important. Je vous rappelle que des enfants en bas âge habitent dans cette résidence. En espérant que vous comprendrez ma position, je vous prie d'agréer, «Titre«, l'assurance de mes sincères salutations. Fait à Paris, le 15 février 2013 Pierre Duval