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Thimphou

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Thimphou, capitale du Bhoutan, située dans l’ouest du pays, dans une haute vallée de l’Himalaya. Thimphou est une ville-marché pour les produits agricoles de la vallée environnante. Ses activités industrielles sont spécialisées dans l’alimentaire et le bois. La ville est reliée aux différentes parties du pays et à l’Inde par un réseau routier, mais ne possède ni aéroport ni chemin de fer. Elle abrite le palais royal et l’un des plus grands monastères du royaume. Thimphou est devenue la capitale permanente du Bhoutan en 1962, après en avoir été la capitale d’hiver (Punakha était alors la capitale d’été). Population (2003) : 35 000 habitants.

« Normands de l'enlisement.

Certes, la Tapisserie, voulant exalter la conquête de l'Angle­ terre , doit prouver que le Conquérant a affronté à Has­ tings, en 1 066, un adversaire à sa mesure .

Mais Harold n'a sans doute guère eu l'oc casion au cours de cette expédition de prouver sa bravoure sur le champ de bataille.

Les épi­ sodes guerriers ont été limi­ tés .

Toujours selon la Tapisserie, les Normands se seraient avancés jusqu'à Rennes, mais sa ns y entrer.

Ils auraient ensuite gagné Dinan, où Conan Il s'est retiré, avant de capituler et de remettre les clés de la ville à Guillaume le Conquérant.

Celui-ci hésit e à poursuivre le Breton « à tra­ vers des contrées vastes, fa­ mé liques, incon nue s».

Guillaume de Poitiers , rela­ tant l'événement, n'est pas avare de propos malveillants sur ce pays « rempli de guer- riers parce qu'un seul cheva­ lier donne naissance à cin­ quante autres parce qu'ils ont, comme les barbares, au moins dix épouses .

On peut à cet égard les comparer aux musul­ mans, ignorants de la loi di­ vine » ! Le chroniqueur a beau noircir le tableau, il ne par­ vient pas à dissimuler que cette expédition est un échec.

Apprenant que le comte d'An­ jou s'apprête à arriver en Bre­ tagne, le duc de Normandie fait demi-tour pour l 'a ffronter.

C'est alors que Ruallon le sup­ plie de mettre fin à la cam­ pagne pour éviter de ruiner un pays déjà bien pauvre .

...

mais finalement, un succès politique Reste à Guillaume le Conqué­ rant à sauver l' honneur et à échapper au ridicule.

Il évite tout départ précipité , mais ne tarde pourtant pas à rentrer en Normandie .

Cette expédi­ tion contre le duc de Bretagne est loin d'être un succès mili ­ taire .

Toutefàis, d' un point de vue politique, il en va tout autrement.

La frontière ouest de la Normandie ne sera plus, à moyen terme, menacée par les Bretons.

Par ailleurs, dans la querelle qui oppose Éon de Penthièvre au duc Conan, Guillaume le Conquérant a fait le bon choix.

Certes, Ruallon de Dol a payé d 'une peine d'exil son alliance avec les Normands, mais Conan Il ne tardera pas à se brouiller avec le comte d'Anjou .

Alors qu 'il assiège la forteresse de Château-Gontier qui appar­ tient à l'Angevin, le duc de Bretagne est victime d'un empoisonnement.

Son cham­ brier, qui aurait ralli é la cause normande, a enduit de poison sa corne de chasse, ses gants et le dos de son cheval.

Conan ayant porté à sa bouche sa main gantée, ne tarde pas à SAINT~MICHEL, MONT DE LA DISCORDE Quand Rollon, aïeul de Guillaume le Conquérant, obtient en 911 cette terre qui deviendra la Normandie, le Cotentin, l'Avranchin, et bien sûr, le Mont-Saint­ Michel, déjà célèbre sanctuaire religieux, sont la « terre des Bretons ».

Rollon, tout comme son descendant Guillaume Longue Épée, n'auront de cesse de le récupérer.

Ils y parviendront .

Le Conquérant, quant à lui, s'emploiera à préserver cette place essentielle -l'abbaye est puissamment fortifiée - à la défense de ses frontières.

Le danger ne viendra pas toujours des Bretons.

En 1 046 , lors du complot des Richardides visant à assassiner Guillaume, l'abbaye s'impliquera dans la sédition .

Affaire de concurrence entre monastères.

Selon une tradition, les deux premiers ducs de la dynastie des comtes de Rennes auraient élu sépulture au Mont-Saint ­ Michel.

Les moines espéraient que leur église abbatiale serait le sanctuaire dynastique des ducs de Bretagne, comme celle de Fécamp l'était pour les ducs de Normandie.

Son abbé, le Romain Suppo, étant tombé en disgrâce , Guillaume le Conquérant imposera pour lui succéder un membre de sa famille qui a toute sa confiance , Raoul de Beaumont.

En 1066, lors de la conquête de l'Angleterre, six navires armés par l'abbaye se joindront aux forces normandes.

succomber.

Son compétiteur , Éon de Penthièvre l'emporte enfin .

Celui - ci se souviendra de l'aid e que lui a apportée le duc de Norm andie, et plu­ sieurs membres de sa famille prendront part à la conquête de l'Angleterre en 1066 .. »

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