Devoir de Philosophie

Têt. Têt, petit fleuve côtier du sud de la France, tributaire

Publié le 21/04/2013

Extrait du document

Têt. Têt, petit fleuve côtier du sud de la France, tributaire de la mer Méditerranée, coulant dans le département des Pyrénées-Orientales, en Roussillon. D'une longueur d'environ 120 km, la Têt prend sa source dans les Pyrénées orientales, au pied du massif granitique du Carlitte. Encaissée, dans son cours supérieur, dans des gorges étroites, elle s'écoule d'abord vers le sud-est, à travers la Cerdagne, puis bifurque vers le nord-est. La moyenne vallée de la Têt, entre Mont-Louis et Prades, forme alors la région du Conflent, séparée du Vallespir (haute vallée du Tech), au sud-est, par le massif du Canigou. La Têt s'élargit dans sa basse vallée, à son débouché dans la plaine littorale du Roussillon, en aval d'Ille-sur-Têt. Elle arrose successivement Mont-Louis, Olette, Villefranche-de-Conflent, Prades, Vinça, Ille-sur-Têt, Millas, Perpignan, et se jette dans la Méditerranée sur la côte Vermeille (golfe du Lion), à proximité de Canet-en-Roussillon. La vallée de la Têt constitue une importante voie de passage entre la plaine du Roussillon et la Cerdagne. Connaissant un régime pluvionival de type méditerranéen (maximum d'automne et d'hiver), la Têt présente un débit moyen d'environ 18 m3/s qui, en période de forte crue, peut atteindre 2 000 m3/s. Divers aménagements, toutefois, régularisent son cours (barrages-réservoirs des Bouillouses et de Vinça) et utilisent ses eaux pour la production d'électricité (centrales hydroélectriques de Fontpédrouse, de Thuès, d'Olette, de Villefranche-de-Conflent, etc.) et pour l'irrigation, grâce à laquelle la vallée de la Têt s'est spécialisée dans les cultures fruitières (vergers) et maraîchères.

Liens utiles