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temple - architecture.

Publié le 14/05/2013

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architecture
temple - architecture. 1 PRÉSENTATION temple (architecture), édifice cultuel communautaire, demeure de la divinité ou de son image, dans lequel s'organise un rituel servi par une architecture cérémoniale spécifique d'une civilisation. À travers ses modes de construction et son plan programmatique, le temple reflète les cadres matériels et les conceptions religieuses et politiques d'une société, ainsi que les formes du pouvoir étatique. 2 PROCHE-ORIENT Selon les enseignements tirés des fouilles archéologiques, c'est en Mésopotamie que, dans le courant du IVe millénaire avant notre ère, sont élevés les premiers temples. Les temples archaïques de la civilisation sumérienne, durant laquelle s'organisent entre autres les cités-États d'Uruk, d'Ur, d'Eridu et de Lagash, dirigées par des prêtres-rois, comprennent une chambre (cella) oblongue, équipée d'une table de sacrifice, et une abside rectangulaire où est situé l'autel. L'adjonction progressive, autour du sanctuaire, de nombreux entrepôts et ateliers ainsi que des logements du clergé aboutit à la constitution de véritables villes-temples. Après la période d'Uruk (3200-2800 av. J.-C.), les temples deviennent plus modestes. Leur plan reproduit celui de la maison à cour intérieure. Au fond de la cella à entrée latérale, l'image de la divinité est désormais placée sur un podium. Seul le prêtre y accède. Le temple d'Abou à Tell Asmar en Irak, édifié vers 2300 av. J.-C., constitue l'exemple type du sanctuaire dont les diverses chambres de culte, les salles secondaires et les appartements du clergé sont articulés autour de plusieurs cours intérieures. L'étape suivante montre des temples à cella transversale, précédée d'une antichambre. L'entrée axiale conduit directement à l'effigie du dieu, déposée dans une niche ouverte dans le mur du fond de la cella flanquée de pièces annexes. Le temple d'Ishtar à Babylone, édifié vers 500 av. J.-C., perpétue un modèle déjà mis en oeuvre dans le temple d'Enki à Ur quinze siècles plus tôt. Les ziggourats se sont développées parallèlement à ces types successifs de temples depuis le IIIe millénaire. Ce sont des tours-temples à étages accessibles par des escaliers et des rampes. Construite vers 600 av. J.-C. par Nabuchodonosor II, la ziggourat Etemenanki du sanctuaire de Mardouk, à Babylone, est probablement l'édifice qui a inspiré l'épisode biblique de la Tour de Babel. Sur une base carrée de 90 m de côté, elle compte sept étages dont les murs sont faits de briques émaillées. Au sommet, le sanctuaire aux murs bleus et au toit doré culmine à 90 m de hauteur. 3 ÉGYPTE Le temple égyptien, demeure des dieux, n'est accessible qu'au pharaon, car il est lui-même divin, et aux prêtres de la divinité. Il ne subsiste pas de vestiges des sanctuaires les plus anciens, réalisés en bois ou en argile. Sous l'Ancien Empire (26492152 av. J.-C.), les temples des pyramides et des nécropoles sont voués au culte funéraire, dont le rituel essentiel est la dépose d'offrandes devant la grande stèle fausse-porte. Les temples du Moyen Empire (2065-1781 av. J.-C.) sont aussi mal connus. L'exemple le plus complet, à Medinet Madi, montre un plan élémentaire : les statues divines sont abritées dans trois chapelles, précédées d'une antichambre et d'un vestibule à colonnes. Le temple monumental n'apparaît qu'au Nouvel Empire (1550-1075 av. J.-C.), quand la puissance des prêtres domine celle du pharaon. Le sanctuaire classique est situé au bord du Nil et comporte un quai aménagé pour l'accostage des barques sacrées lors des grandes processions de la statue du dieu sur le fleuve. Une allée de sphinx conduit du port à l'entrée du temple encadrée de grandes tours, les pylônes. Ceux-ci ouvrent sur une grande cour entourée de colonnes, à laquelle succède la monumentale salle hypostyle aux nombreuses colonnes. Elle mène au reposoir, chambre de la barque sacrée. L'ultime pièce est celle des trois chapelles qui abritent les statues de la triade divine. Autour du sanctuaire se développent de nombreuses annexes destinées aux animaux sacrés, aux trésors, aux offrandes et aux archives. Les plus grands sanctuaires de l'ancienne Égypte, comme le temple d'Amon à Karnak, se sont constitués par l'adjonction progressive d'éléments commandés par des pharaons désireux d'associer leur nom à ces ensembles prestigieux. Les temples funéraires du Nouvel Empire, comme celui de la reine Hatchepsout à Deir el-Bahari, qui se substituent aux grandes pyramides de l'Ancien Empire, sont la synthèse architecturale de la forteresse, du palais royal et du temple. 4 MONDE GREC Les premiers temples grecs construits en pierre apparaissent à la fin du VIIIe siècle av. J.-C., date des plus anciens vestiges du temple d'Artémis à Éphèse. Ils appartiennent à l'ordre dorique, dont les colonnes sont caractérisées par un chapiteau formé de l'échine et de l'abaque carré. Les plus anciens temples conservés de ce type sont en Grande Grèce et en Sicile, à Sélinonte, à Paestum et à Agrigente. Le temple d'ordre ionique, marqué par une colonne plus élancée et un chapiteau à volutes, est plus récent. Apparu au VIe siècle av. J.-C. en Asie Mineure, où les plus anciens vestiges se trouvent à Éphèse et à Samos, il est rare en Grèce continentale. Là, les exemples les plus célèbres sont l'Érechthéion et le temple d'Athéna Niké, érigés au Ve siècle sur l'Acropole d'Athènes. L'ordre corinthien, avec son chapiteau à feuilles d'acanthe et pousses en volutes, n'apparaît qu'à la fin du Ve siècle, dans l'ornementation intérieure de temples doriques ou ioniques (voir colonne). La façade d'un temple grec, définie par l'un des trois ordres, est invariablement formée de trois éléments. Le parvis à degrés, ou crépis, constitue le soubassement des colonnes, dont le nombre est un qualificatif de description : tétrastyle (4 colonnes), hexastyle (6), octostyle (8), décastyle (10). La colonnade supporte l'entablement qui comprend l'architrave, les triglyphes et les métopes doriques ou la frise ionique. La corniche, enfin, englobe le fronton triangulaire orné de reliefs sculptés (voir art de la Grèce antique). Le plan des temples grecs, majoritairement rectangulaire, n'est pas déterminé par les ordres, mais par l'agencement externe des colonnes. Le temple in antis ne compte que deux colonnes en façade, placées entre les deux murs latéraux. Si les colonnes, généralement au nombre de quatre, sont mises devant ces murs, il s'agit d'un temple prostyle. Quand l'édifice est entouré de colonnes sur les quatre côtés, c'est le temple périptère (le plus fréquent). L'intérieur est subdivisé en deux salles d'inégale importance : le vestibule ou pronaos, et la cella ou naos, qui abrite la statue de la divinité et à laquelle les fidèles n'accèdent qu'exceptionnellement. Les rites sacrificiels se pratiquent sur l'autel placé à l'extérieur, devant la façade du temple. 5 MONDE ROMAIN Les premiers temples empruntent directement à la tradition étrusque dont l'élément essentiel, qui perdure durant toute la civilisation romaine, est la surélévation de l'édifice au-dessus d'un puissant podium qui nécessite l'adjonction d'un escalier monumental, le plus fréquemment frontal. Érigé en 509 av. J.-C. sur la colline du Capitole à Rome, le temple dédié à Jupiter, Junon et Minerve, avec sa triple façade hexastyle et sa cella tripartite, est le symbole politique de la Rome républicaine et un modèle exporté dans les provinces de l'empire. Après l'avènement du principat d'Auguste, en 27 av. J.-C., le culte impérial se substitue rapidement à la religion civique traditionnelle, également concurrencée par l'introduction de plusieurs cultes orientaux jusqu'au triomphe définitif de la religion chrétienne. L'adoption rapide des canons de l'architecture grecque est nettement perceptible dans la construction des temples romains dès l'époque tardo-républicaine. Avec un chapiteau aux feuilles d'acanthe plus naturalistes, une frise à rinceaux et une corniche à modillons, l'ordre corinthien, ainsi adapté au goût romain, est le plus prisé dès le début de l'ère impériale. La Maison carrée de Nîmes, dédiée aux petits-fils d'Auguste, les princes de la Jeunesse, est conforme à ce modèle. Ce temple est également conçu selon la formule du pseudo-périptère, spécifiquement romaine, dans laquelle les colonnes qui entourent la cella sont engagées dans ses murs. Un portique à trois ailes encadre le plus souvent l'esplanade du forum, réservée au temple du culte officiel de la cité. Les progrès des techniques de construction, notamment dans la mise en oeuvre des voûtes concrètes, permettent d'édifier des temples à coupoles à oculus zénithal, dont le Panthéon de Rome, reconstruit par Hadrien au IIe siècle apr. J.-C., est l'exemple le mieux conservé. Les temples du sanctuaire de Baalbek, au Liban, sont révélateurs, quant à eux, du vif attrait qu'exercent les lignes courbes -- absentes de l'architecture grecque -- et la surcharge décorative. Ce goût « baroque « avant la lettre est caractéristique des provinces orientales de l'Empire romain. 6 MONDE INDIEN ET INDIANISÉ Les temples hindouistes et bouddhistes primitifs, à ossature de bois et couverture de chaume, ne sont remplacés par des édifices en pierre qu'au Ve siècle apr. J.-C. Leur base quadrangulaire et leur élévation pyramidale à étages évoquent le mont Meru, séjour des dieux et axe de l'Univers. L'entrée, située à l'est, donne sur une salle hypostyle qui accueille les fidèles, à laquelle succède le sanctuaire de la divinité réservé aux seuls brahmanes. Les représentations sculptées des étages évoquent la succession des réincarnations, telle que l'enseigne le védisme (voir Veda). Des sanctuaires rupestres creusés dans la roche, comme les fameuses grottes d'Ellora, dans la région de Bombay, dont les éléments les plus anciens datent du VIIe siècle, sont aménagés selon les mêmes principes. À l'hégémonie sacerdotale des brahmanes s'oppose, à partir du VIe siècle avant notre ère, l'enseignement du Bouddha. Les vestiges de l'incinération de sa dépouille deviennent des trésors pieusement conservés dans les stupas, des édifices rectangulaires surmontés d'une calotte hémisphérique couronnée d'un parasol stylisé, signe du pouvoir royal. La présence de ces monuments commémoratifs dans la plupart des contrées de l'Extrême-Orient témoigne du succès du bouddhisme. Ainsi, à Rangoun, la capitale birmane, des cheveux du Bouddha sont renfermés dans la plus haute tour de l'immense pagode dorée de Shwe Dagon. Le temple de la Dent (ou temple du Dalada Maligawa) à Kandy (Sri Lanka) est le reliquaire monumental d'une dent de Bouddha. L'incursion d'Alexandre le Grand dans la vallée de l'Indus entraîne l'émergence d'un art gréco-bouddhique (voir Gandhara). Une des conséquences majeures de cette acculturation est l'apparition des premières images de Bouddha à partir du Ier siècle av. J.-C. et l'essor d'un véritable culte des statues. Le Borobudur de Java, grandiose stupa dont les bas-reliefs évoquent les vies successives du maître, l'Ananda de Pagan en Birmanie et le Bayon d'Angkor au Cambodge, temple-montagne célèbre pour ses tours à visages et ses bas-reliefs historiés, sont quelques exemples de l'épanouissement de la religion indienne dans toute l'Asie du Sud-Est. 7 CHINE Les temples des trois principales religions de l'Empire du Milieu, le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme, sont des complexes entourés d'une enceinte et dont les divers bâtiments, ouverts sur des cours, sont reliés par des galeries. Leur configuration, tout en s'inscrivant harmonieusement dans le paysage environnant, reflète celle du cosmos. La progression dans le sanctuaire, de la porte principale à la salle des prières qui abrite les statues des divinités, est strictement axiale. Le bâtiment central, un reliquaire monumental proche du stupa indien, est plus tard remplacé par la pagode, architecture de bois à toiture pyramidale dont les bordures relevées sont supportées par des colonnes. La Chine, où l'enseignement de Bouddha est largement répandu depuis le Ier siècle apr. J.-C., recèle également de grands sanctuaires rupestres dont celui de Guangyuan, dans le Sichuan, de Bezeklik à Turfan dans le Xinjiang, de Tianshui au Gansu, ou d'Anyue dans le Sichuan. Les plus célèbres sont ceux des grottes de Mogao (Qianfodong) à Dunhuang et de Longmen, dans la province de Shandong (un ensemble de plus d'un millier d'excavations ornées de sculptures). C'est par l'intermédiaire de la Corée, dont les temples imitent ceux de la Chine, que le Japon entre en contact avec le bouddhisme chinois au début du VIe siècle apr. J.-C. L'Asukadera, construit dès la fin de ce siècle, est le premier monastère bouddhique de l'archipel. L'axialité y est moins rigoureuse que dans les sanctuaires chinois et le Kondo, pavillon cultuel majeur, y joue un rôle plus important que la pagode. Au shinto, religion animiste et nationaliste vouée au culte de la famille impériale, correspondent des temples en bois à couverture végétale bâtis sur pilotis, qui, périssables, sont régulièrement reconstruits. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« 5 MONDE ROMAIN Les premiers temples empruntent directement à la tradition étrusque dont l'élément essentiel, qui perdure durant toute la civilisation romaine, est la surélévation de l'édifice au-dessus d'un puissant podium qui nécessite l'adjonction d'un escalier monumental, le plus fréquemment frontal.

Érigé en 509 av.

J.-C.

sur la colline du Capitole à Rome, le temple dédié à Jupiter, Junon et Minerve, avec sa triple façade hexastyle et sa cella tripartite, est le symbole politique de la Rome républicaine et un modèle exporté dans les provinces de l'empire.

Après l'avènement du principat d'Auguste, en 27 av.

J.-C., le culte impérial se substitue rapidement à la religion civique traditionnelle, également concurrencée par l'introduction de plusieurs cultes orientaux jusqu'au triomphe définitif de la religion chrétienne. L'adoption rapide des canons de l'architecture grecque est nettement perceptible dans la construction des temples romains dès l'époque tardo-républicaine.

Avec un chapiteau aux feuilles d'acanthe plus naturalistes, une frise à rinceaux et une corniche à modillons, l'ordre corinthien, ainsi adapté au goût romain, est le plus prisé dès le début de l'ère impériale.

La Maison carrée de Nîmes, dédiée aux petits-fils d'Auguste, les princes de la Jeunesse, est conforme à ce modèle.

Ce temple est également conçu selon la formule du pseudo-périptère, spécifiquement romaine, dans laquelle les colonnes qui entourent la cella sont engagées dans ses murs.

Un portique à trois ailes encadre le plus souvent l'esplanade du forum, réservée au temple du culte officiel de la cité. Les progrès des techniques de construction, notamment dans la mise en œuvre des voûtes concrètes, permettent d'édifier des temples à coupoles à oculus zénithal, dont le Panthéon de Rome, reconstruit par Hadrien au IIe siècle apr.

J.-C., est l’exemple le mieux conservé.

Les temples du sanctuaire de Baalbek, au Liban, sont révélateurs, quant à eux, du vif attrait qu’exercent les lignes courbes — absentes de l'architecture grecque — et la surcharge décorative.

Ce goût « baroque » avant la lettre est caractéristique des provinces orientales de l'Empire romain. 6 MONDE INDIEN ET INDIANISÉ Les temples hindouistes et bouddhistes primitifs, à ossature de bois et couverture de chaume, ne sont remplacés par des édifices en pierre qu'au Ve siècle apr.

J.-C.

Leur base quadrangulaire et leur élévation pyramidale à étages évoquent le mont Meru, séjour des dieux et axe de l'Univers.

L'entrée, située à l'est, donne sur une salle hypostyle qui accueille les fidèles, à laquelle succède le sanctuaire de la divinité réservé aux seuls brahmanes.

Les représentations sculptées des étages évoquent la succession des réincarnations, telle que l'enseigne le védisme ( voir Veda).

Des sanctuaires rupestres creusés dans la roche, comme les fameuses grottes d’Ellora, dans la région de Bombay, dont les éléments les plus anciens datent du VII e siècle, sont aménagés selon les mêmes principes. À l'hégémonie sacerdotale des brahmanes s'oppose, à partir du VIe siècle avant notre ère, l'enseignement du Bouddha.

Les vestiges de l'incinération de sa dépouille deviennent des trésors pieusement conservés dans les stupas, des édifices rectangulaires surmontés d'une calotte hémisphérique couronnée d'un parasol stylisé, signe du pouvoir royal.

La présence de ces monuments commémoratifs dans la plupart des contrées de l'Extrême-Orient témoigne du succès du bouddhisme.

Ainsi, à Rangoun, la capitale birmane, des cheveux du Bouddha sont renfermés dans la plus haute tour de l'immense pagode dorée de Shwe Dagon.

Le temple de la Dent (ou temple du Dalada Maligawa) à Kandy (Sri Lanka) est le reliquaire monumental d'une dent de Bouddha. L'incursion d'Alexandre le Grand dans la vallée de l'Indus entraîne l'émergence d'un art gréco-bouddhique ( voir Gandhara).

Une des conséquences majeures de cette acculturation est l'apparition des premières images de Bouddha à partir du Ier siècle av.

J.-C.

et l'essor d'un véritable culte des statues.

Le Borobudur de Java, grandiose stupa dont les bas-reliefs évoquent les vies successives du maître, l'Ananda de Pagan en Birmanie et le Bayon d'Angkor au Cambodge, temple-montagne célèbre pour ses tours à visages et ses bas-reliefs historiés, sont quelques exemples de l'épanouissement de la religion indienne dans toute l'Asie du Sud-Est. 7 CHINE Les temples des trois principales religions de l'Empire du Milieu, le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme, sont des complexes entourés d'une enceinte et dont les divers bâtiments, ouverts sur des cours, sont reliés par des galeries.

Leur configuration, tout en s'inscrivant harmonieusement dans le paysage environnant, reflète celle du cosmos.

La progression dans le sanctuaire, de la porte principale à la salle des prières qui abrite les statues des divinités, est strictement axiale.

Le bâtiment central, un reliquaire monumental proche du stupa indien, est plus tard remplacé par la pagode, architecture de bois à toiture pyramidale dont les bordures relevées sont supportées par des colonnes.

La Chine, où l'enseignement de Bouddha est largement répandu depuis le Ier siècle apr.

J.-C., recèle également de grands sanctuaires rupestres dont celui de Guangyuan, dans le Sichuan, de Bezeklik à Turfan dans le Xinjiang, de Tianshui au Gansu, ou d’Anyue dans le Sichuan.

Les plus célèbres sont ceux des grottes de Mogao (Qianfodong) à Dunhuang et de Longmen, dans la province de Shandong (un ensemble de plus d'un millier d'excavations ornées de sculptures). C'est par l'intermédiaire de la Corée, dont les temples imitent ceux de la Chine, que le Japon entre en contact avec le bouddhisme chinois au début du VIe siècle apr.

J.-C.

L'Asukadera, construit dès la fin de ce siècle, est le premier monastère bouddhique de l'archipel.

L'axialité y est moins rigoureuse que dans les sanctuaires chinois et le Kondo, pavillon cultuel majeur, y joue un rôle plus important que la pagode.

Au shinto, religion animiste et nationaliste vouée au culte de la famille impériale, correspondent des temples en bois à couverture végétale bâtis sur pilotis, qui, périssables, sont régulièrement reconstruits. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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