télévision - informatique.
Publié le 25/04/2013
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4 CAMÉRA DE TÉLÉVISION
La caméra de télévision ressemble à un appareil photographique.
Elle est équipée d'une ou de plusieurs lentilles ( voir Optique) et d'un dispositif permettant de concentrer sur une surface photosensible l'image formée.
Les surfaces sensibles à la
lumière sont des tubes électroniques particuliers, appelés tubes analyseurs, qui transforment les variations de luminosité en variations de charge ou d'intensité électrique.
Le premier tube à avoir été utilisé dans les caméras est l'iconoscope.
Il est
aujourd'hui peu employé, car il nécessite un éclairage très intense ne pouvant être obtenu qu'en studio.
Lorsque l'intensité lumineuse est faible, on utilise des appareils très sensibles, comme l'image-orthicon ou le vidicon.
Ces derniers sont les tubes
de caméra les plus utilisés aujourd'hui.
4. 1 Image-orthicon
C'est le plus sensible des tubes analyseurs.
Sa sensibilité lumineuse lui permet de produire des signaux vidéo dans toutes les conditions de lumière où l'œil peut distinguer les objets, y compris pour enregistrer des scènes seulement éclairées par des
bougies.
D'autre part, l'encombrement réduit de l'image-orthicon lui permet d'être intégré dans une petite caméra.
L'une des extrémités de ce tube analyseur est occupée par un écran en verre dont la surface interne au tube, recouverte d'une couche continue d'un composé métallique alcalin, est photosensible.
Les électrons sont émis par cette surface, accélérés et
concentrés par un champ magnétique vers une cible en verre ayant une faible conductivité électrique.
Devant la cible se trouve une grille au maillage très fin.
Derrière la cible, un anneau métallique concentrique recouvrant l'intérieur du tube forme un
élément de décélération.
Derrière cet anneau, le col du tube comporte un revêtement cylindrique servant de plaque électrique positive ou anode.
Enfin, à l'extrémité du tube se trouvent un canon à électrons et un dispositif appelé multiplicateur
électronique.
Le principe de fonctionnement de l'image-orthicon est le suivant.
L'image lumineuse est captée par la surface photosensible.
Celle-ci émet, proportionnellement à l'éclairement, des électrons qui vont frapper la cible et entraînent l'émission d'électrons
secondaires.
Les électrons émis par la surface photosensible frappent la cible, entraînant l'émission de plusieurs électrons secondaires.
Ceux-ci créent une distribution de charges électriques (où la charge est d'autant plus positive que la zone de
l'image analysée est lumineuse), traduction de l'image perçue par la surface photosensible.
Les électrons secondaires sont capturés par la grille.
La faible conductivité du verre et son épaisseur réduite permettent aux charges positives de traverser la
cible.
Elles neutralisent alors les charges négatives déposées par le faisceau de balayage émis par le canon à électrons qui est combiné à l'anode cylindrique.
Ce faisceau est orienté par des bobines de déflexion montées à l'extérieur du tube.
Juste
avant d'atteindre la cible, il est ralenti par l'anneau de décélération chargé négativement.
Il atteint la cible avec une énergie insuffisante pour repousser les électrons secondaires, mais neutralise les charges positives portées par la cible.
L'excédent
d'électrons, inversement proportionnel à la luminosité du point de l'image analysé, est réfléchi vers le canon et le multiplicateur associé.
Ce dernier fonctionne par émission électronique secondaire et amplifie le signal vidéo en une ou plusieurs étapes.
Cet amplificateur corrige également le signal produit, qui comporte, par rapport à l'image initiale, quelques « erreurs » induites par le tube électronique.
4. 2 Vidicon
Dans ce type de tube, l'image est projetée sur une couche photoconductrice, constituée d'un semiconducteur, comme le trisulfure d'antimoine ou l'oxyde de plomb, dont la conductivité électrique augmente avec l'exposition lumineuse.
Ce matériau
photoconducteur est appliqué sur une électrode transparente conductrice, qui est chargée positivement par rapport à la source du faisceau d'électrons.
Le principe de fonctionnement du vidicon est identique à celui de l'image-orthicon.
Les vidicons, connus sous le nom de plumbicons, ont une cible à l'oxyde de plomb traitée de façon spéciale, ce qui leur donne certaines propriétés, comme l'absence de retard (qui provoque une traînée laissée sur l'écran par les objets en mouvement)
et un signal de sortie proportionnel à la brillance de l'image.
Cela les rend particulièrement adaptés aux caméras de télévision couleur.
Le vidicon est un tube de caméra simple et compact d'une grande sensibilité, très utilisé pour la télévision en circuit fermé, où la transmission n'est pas à longue distance.
Une caméra alimente directement des moniteurs situés à proximité, à l'aide de
simples connexions par câble.
La télévision en circuit fermé est utilisée dans l'industrie, le commerce et la recherche pour surveiller à distance des endroits inaccessibles ou dangereux.
5 RADIODIFFUSION DES IMAGES
À quelques exceptions près, le système de transmission de la télévision, qui s'effectue par onde électromagnétique, est semblable à celui d'une station radio.
Comme cela a été décrit précédemment, un signal de télévision est constitué d'un signal
d'image et d'un signal sonore.
Ils sont transmis par des émetteurs distincts.
5. 1 Canaux
La diffusion des images de télévision connaît cependant des problèmes qu'on ne rencontre pas lors de la transmission, plus ordinaire, du son.
Le problème majeur est celui de la largeur des bandes de fréquence.
Le procédé de modulation d'une onde
électromagnétique consiste à générer des bandes qui sont les intervalles centrés sur les fréquences radio porteuses, et dont la largeur est donnée par les fréquences de modulation.
En émission radio classique, les bandes ont une largeur qui ne
dépasse pas 10 kHz.
On peut donc allouer aux différentes stations des fréquences porteuses séparées de seulement 10 kHz sans qu'il y ait d'interférences gênantes.
Par contre, la largeur de bande d'un signal de télévision est d'environ 4 MHz, et le
spectre de fréquences s'encombre donc beaucoup plus facilement.
De plus, il est nécessaire que les fréquences porteuses soient élevées.
Pour réduire l'encombrement, on utilise deux modes de transmission : l'un se trouve dans la bande des très
hautes fréquences (VHF), l'autre, dans celle des ultra hautes fréquences (UHF).
5. 2 Transmission à haute fréquence
L'utilisation des hautes fréquences pour la transmission des signaux de télévision réduit considérablement la portée de ceux-ci.
Souvent, la portée ne dépasse pas l'horizon, déterminé par la courbure terrestre.
Alors que la portée d'une station radio
dépasse généralement 160 km, celle des stations émettant des signaux de télévision est limitée à une cinquantaine de kilomètres.
Pour couvrir le territoire entier d'un pays, on a donc souvent besoin de nombreuses stations relais..
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