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TALLEYRAND, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent (13 février 1754-17 mai

Publié le 02/02/2013

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TALLEYRAND, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent (13 février 1754-17 mai 1838) Homme politique Un accident qui le rend boiteux l'amène, quoiqu'il n'ait aucune vocation, à devoir entrer, grâce à sa naissance, dans l'Eglise, faute de pouvoir être le soldat qu'il aurait dû être. Evêque d'Autun en 1788, il est député du clergé aux Etats généraux de 1789. Acquis aux idées nouvelles, il fait voter la nationalisation des biens du clergé. C'est lui qui célèbre la messe lors de la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, au Champ-de-Mars. Etre à la tête du clergé constitutionnel lui vaut d'être excommunié par le pape. Dès janvier 1791, il fait le choix d'une vie laïque. L'Assemblée législative le dépêche à Londres pour y obtenir la neutralité de l'Angleterre. La découverte de documents compromettants dans l'Armoire de fer, ouverte après le 10 août 1792, lui vaut d'être considéré comme émigré en France. Lorsqu'il est expulsé par les Anglais, il part pour les Etats-Unis. Moins d'un an après son retour en France, en septembre 1796, il obtient les Relations extérieures le 16 juillet 1797. C'est lui qui conçoit l'expédition d'Egypte avec Bonaparte. Il conserve son portefeuille après le coup d'Etat du 18 brumaire. Il ne cessera pas d'être ministre des Relations extérieures du 22 novembre 1799 au 9 août 1807. A ce titre, il négocie la paix de Lunéville, d'Amiens, les traités de Presbourg et de Tilsit. Grand chambellan de l'Empire dès 1804, il est fait prince de Bénévent en 1806. Ecarté par Napoléon Ier pour avoir joué double jeu avec le tsar, lors de l'entrevue d'Erfurt, il est disgracié par l'empereur (1808). En 1814, il est chef du gouvernement provisoire. Il fait voter par le Sénat et le corps législatif la déchéance de Napoléon Ier et convainc le tsar Alexandre Ier de remettre Louis XVIII sur le trône de France. Celui-ci le mandate pour représenter la France et y défendre ses intérêts au congrès de Vienne. La " Chambre introuvable " l'écarte du pouvoir. Il ne retrouve une place, celle d'ambassadeur à Londres, que sous le règne de Louis Philippe Ier.

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