Tabac au 17ème
Publié le 21/12/2013
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Le tabac au XVII ème Au 17ème, elle s'est démocratisée vers un statut de consommation pour le plaisir en pipe ou en cigare. En France, Richelieu institua un impôt sur le tabac puis Colbert, contrôleur des finances de Louis XIV, en fit un monopole d'Etat. Dans la pièce Dom Juan(1665), Molière avait fait l'éloge du tabac traduite par une tirade de Sganarelle (ci-dessous). Dans cette pièce, Sganarelle est le valet de Dom Juan qui est le personnage principal. Eloge paradoxal Un éloge paradoxal est un texte écrit dans le but de louer un objet trivial ou une personne, un défaut habituellement blâmé par la société. Exemple : dans Dom Juan de Molière, le valet Sganarelle fait l'éloge du tabac (Acte I Scène 1) ensuite le héros (Dom juan) fait l'éloge de l'infidélité amoureuse (Acte I Scène 2) et de l'hypocrisie(Acte V Scène 2). C'est aussi un exercice de style à la mode au xvie siècle. Le libertinage au XVII ème I/ Le libertinage de pensée Le libertinage de pensée est un courant de pensée qui est apparu au XVIIème siècle qui a pris son essor en Italie. Il est caractérisé par la prépondérance du matérialisme selon lequel tout dans l'univers répond de la matière et non d'un quelconque créateur. Les libertins sont pour la plupart athées et considèrent que la raison est primordiale par rapport à la religion. II/ Le libertinage de moeurs Le libertinage de moeurs naît peu après le libertinage de pensée et ne se donne aucune limite morale : il renie toute tradition et tout est bon pour satisfaire le désir des libertins de moeurs qui agissent a leur guise et pratiquent sans remord le cynisme et l'hypocrisie à l'image du Dom Juan de Molière. III/ Le roman libertin Des le XVIIe siècle, des auteurs considérés comme libertins semblent se faire connaître.Cette écriture met en scène une liberté de penser et d'agir qui se caractérise le plus souvent par une perversion morale ainsi qu'une quête égoïste du plaisir. La vie en société est présente comme un jeu de dupe dont les libertins maîtrisent à la perfection les codes et enjeux.La séduction y est un art complexe que l'on entreprend comme un défi (Dom Juan), un désir ou un amour propre. La femme est identifiée comme une proie à « entreprendre » et à « conquérir », qui finit plus au moins rapidement par céder devant son « chasseur ». Résumé de Dom Juan ou Le festin de pierre Don Juan, libertin impénitent et blasphémateur, séduit toute jeune femme passant à portée d'yeux, noble ou paysanne, vertueuse ou peu farouche. C'est la conquête qui l'intéresse véritablement : une fois le coeur de la belle ravi, il se lance sur la piste d'une nouvelle proie. C'est ainsi qu'il ravit à son couvent Elvire, et provoque sa malédiction lorsqu'elle se sait bernée. Irrespectueux envers son père, impie et fier de l'être, Don Juan sera finalement châtié pour tous ses blasphèmes par la statue du Commandeur qu'il tua jadis en duel. Spécial bac français : les trucs à retenir sur Dom Juan Le courant littéraire : Le classicisme, qui est le courant majeur à partir des années 1660, alors que Louis XIV règne à la cour. Mais Dom Juan respecte peu les règles du théâtre classique telle que l'unité de lieu (5 décors) ou l'unité de temps (36 heures au lieu de 24). On ne peut pas dire non plus qu'il y ait vraiment unité d'action car la pièce compte beaucoup d'intrigues et d'opposants. Le courant littéraire : Le classicisme, qui est le courant majeur à partir des années 1660, alors que Louis XIV règne à la cour. Mais Dom Juan respecte peu les règles du théâtre classique telle que l'unité de lieu (5 décors) ou l'unité de temps (36 heures au lieu de 24). On ne peut pas dire non plus qu'il y ait vraiment unité d'action car la pièce compte beaucoup d'intrigues et d'opposants. On retrouve beaucoup d'éléments du théâtre baroque, qui se caractérise par le mouvement, les effets de surprise et l'exacerbation de l'élan amoureux. Le personnage principal :Dom Juan, un jeune noble qui vit en Sicile avec son fidèle valet Sganarelle. Infidèle, c'est un séducteur qui accumule les conquêtes amoureuses. Il séduit tout ce qui croise sa route, les jeunes filles nobles comme les servantes. Libertin, blasphémateur, Dom Juan est un être totalement inconstant. Les femmes qu'il séduit sont ensuite bafouées sans vergogne. Aujourd'hui, Dom Juan est devenu un mythe littéraire : il incarne l'éternel séducteur. Comparez Dom Juan à : - à Casanova, l'aventurier et écrivain italien du dix-huitième siècle, pour son comportement de séducteur et son aisance à manier l'épée. - à Valmont des Liaisons dangereuses, le séducteur du roman épistolaire de HYPERLINK "http://livres.ados.fr/Choderlos-De-Laclos.html" Choderlos de Laclos - voire à Bel-Ami de Maupassant, pour ses conquêtes insatiables de femmes L'argument qui tue : « Dom Juan est un impie qui défi Dieu » La pièce de Molière est à l'origine d'un énorme scandale. Écrite juste après Tartuffe, où Molière fustigeait l'hypocrisie de certains dévots, elle semble aux yeux des religieux de l'époque une apologie du libertinage. Molière qualifie d'ailleurs son héros de « grand seigneur méchant homme ». Personnage complexe et révolté, il affiche une luxure débridée. A la fin de la pièce, dans un ultime défi, Dom Juan refuse de se repentir et subit le châtiment divin. Ce personnage est donc teinté d'athéisme, ce qui vaudra à la pièce de Molière d'être officieusement interdite. Créée le 15 février 1665, elle est arrêtée un mois plus tard.
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