Introduction Principale caractéristique : Langage de surprise, découvert, étonnant ; langage simple et familier, malgré le sujet Tonalité qui change : surprise à rire/gaité à peur Mouvement du passage : émotions de Bardamu et les gens avec lui ; aux façons de vivre a New York Formulation/reformulation de la problématique : Nous allons donc examiner comment Céline utilise le style baroque pour peindre un portrait des réalités auxquelles les immigrants nouvellement arrivés aux Etats-Unis doivent faire face. C’est-à-dire, grâce aux premières réactions de Bardamu et de ses camarades galériens, qui utilisent un langage simple pour décrire leurs sentiments lorsqu'ils voient l'imposante silhouette de la ville de New York, Céline montre la peur et le sens de l'inconnu que les immigrants ressentent quand ils aussi voient cette ligne d'horizon émergeant du brouillard pour leur première fois. I. Emotions à la première vue de l’horizon de New York Cette partie examine l’éventail des émotions que les immigrants éprouvent à leur première vision des Etats-Unis : la transition de l’étonnement, du rire, et enfin, de la peur. a. Surprise Idée principale : Le premier paragraphe de ce passage s'ouvre avec une forte présence de mots qui évoquent le sentiment d'émerveillement que Bardamu et les galériens éprouvaient lorsque l'horizon de New York apparaissait tout à coup hors du brouillard. Ils sont remplis d'étonnement à la vue des bâtiments massifs. Citation du texte : « surprise », « étonnant », « découvrait », « soudain » (L. 1 – 2) Outil d’analyse de citation : lexique à l’utilisation de mots qui évoquent le sentiment d’émerveillement qu’ils voient à l'aperçu soudain des grands bâtiments dans le brouillard. Interprétation : Ce champ lexical montre clairement leur surprise. Tous les immigrants font face à la même vision à leur arrivée à New York, ils auraient tous le même sentiment d'émerveillement en voyant un si grand spectacle. C'est un sentiment qui change rapidement après le choc de la ville apparaissant soudainement hors du brouillard. De plus, ce sentiment peut être étendu à tous les immigrants, et pas seulement à Bardamu, par l'utilisation du « on » et du « nous » qui crée un groupe : dans ce cas, un groupe d'immigrants arrivant aux États-Unis pour la première fois. b. Rire Idée principale : Leur stupeur se transforme rapidement en rire en voyant le grandeur des bâtiments Citations du texte : 1) « Quand nous fumes en plein devant les choses, tout galérien qu’on était on s’est mis à bien rigoler, en voyant ca, droit devant nous…Figurez vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite » (L. 4 – 8) Interprétation : Cette citation, encore une partie du premier paragraphe, montre la rapidité avec laquelle leurs émotions changent. c. Peur : Idée principale : Leur rire est en fait rempli d'inquiétude en voyant cette grande et imposante ville Citations du texte : 1) « On en a donc rigolé comme des cornichons. Ca fait drôle forcement, une ville bâtie en raideur » (L. 16 – 17). 2) « Notre galère tenait son mince sillon juste au ras des jetées, la ou venait finir une mince sillon juste au ras des jetées, la ou venait finir une eau caca, toute barbotant dune kyrielle de petits bachots et remorqueurs avides et cornards » (L. 23 – 26 Interprétation : En voyant l’horizon de New York, ils comprennent qu’elle n’est plus la ville de leurs rêves, mais une dans laquelle ils ont besoin de trouver une place. En voyant l'horizon imposant, l'eau sale et les bateaux « avides », ils arrivent à comprendre aussi vite qu'ils s'approchent de la ville, que leur temps là ne sera pas facile. Petite conclusion / Transition : II. L’hostilité de New York La rêverie, ou la vision idéalisée de l'Amérique, a disparu, et les nouveaux arrivants sont rapidement en train de comprendre les réalités de la ville. a. Fin de la rêve américain Idée principale : L'apparition soudaine de la ville à travers le brouillard, dépeint l'éclatement du rêve américain. Citation du texte : « À travers la brume, c’était tellement étonnant ce qu’on découvrait soudain que nous nous refusâmes d’abord à y croire » (L. 1-3). Outil d’analyse : imagerie Interprétation : L'apparition de la ville à travers le brouillard, est comme une métaphore pour l'éclatement du rêve américain : Briser le brouillard, est comme l’émergence d'un état de rêve. Le « rêve américain » s'arrête brusquement, avec l'arrivée soudaine et presque brutale des bâtiments rigoureux s’émergeant du brouillard. b. Un environnement décourageant Idée principale : En examinant leur environnement, les nouveaux arrivants voient que New York est une ville froide et peu accueillante. Citation du texte : « Mais on n’en pouvait rigoler nous, du spectacle qu’à partir du cou, à cause du froid qui venait du large pendant ce temps-là à travers une grosse brume grise et rose et rapide et piquante à l’assaut de nos pantalons et des crevasses de cette muraille, les rue de la ville, ou les nuages engouffraient aussi à la charge du vent » (L. 17 – 23). Interprétation : Le climat rigoureux et les bâtiments imposants ne correspondent pas à l'image de « rues pavées d'or » que tant d'immigrants imaginaient en pensant d’une nouvelle vie à l'Amérique. c. Comparaison de New York et les villes d’Europe (personnification de femmes) Idée principale : Bardamu fait une comparaison entre les villes européennes et New York. Cette comparaison personnifie ces villes. Citation du texte : « Elle était debout leur ville, absolument droite. New York est une ville debout (…) chez nous, n’est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-la l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur » (L. 7 – 15). Interprétation : La verticalité de la ville devient péjorative. Bardamu emploie encore une fois l'argot et le langage familier pour décrire la froideur de New York, comme celle d'une femme froide et peu séduisante, un tel contraste avec les villes européennes qui sont comme une femme chaude et séduisante - une femme allongée et encourageante. Petite conclusion / Transition : Cette partie nie l'idée que l'Amérique soit une terre promise, une terre que les étrangers pensent et imaginent comme un lieu de refuge et de nouveaux débuts promettant. L'arrivée de Bardamu et les autres galériens dénonce ainsi le stéréotype d'une Amérique qui accueille les pauvres à bras ouverts. III. Réalité de la vie a. L’argent – seulement les touristes sont bienvenus Idée principale : Citation du texte : « Pour un miteux, il n’est jamais bien commode de débarquer nulle part mais pour un galérien c’est encore bien pire, surtout que les gens d’Amérique n’aiment pas du tout les galériens qui viennent d’Europe. « C’est tous des anarchistes » qu’ils disent. Ls ne veulent recevoir chez eux en somme que les curieux qui leur apportent du pognon, parce que tous les argents d’Europe, c’est de fils à Dollar » Outil d’analyse Interprétation : b. Ellis Island Idée principale : Citation du texte Outil d’analyse Interprétation : c. Désillusionnement du rêve américaine Idée principale : Citation du texte Outil d’analyse Interprétation :