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Sweelinck, Jan Pieterszoon - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Sweelinck, Jan Pieterszoon - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Sweelinck, Jan Pieterszoon (1562-1621), organiste, compositeur et pédagogue néerlandais. 2 L'« ORPHÉE D'AMSTERDAM « Né à Deventer (province d'Overijssel), Jan Pieterszoon Sweelinck, issu d'une famille de musiciens, est le fils de Pieter Swybertszoon (organiste de l'Oude Kerk, ou « ancienne église «, d'Amsterdam jusqu'à sa mort en 1573) et d'Elsken Sweelinck. Il étudie avec son père et Jan Willemszoon Lossy. Dès ses premières publications, il adopte le nom de sa mère. Il succède à son père à l'Oude Kerk vers 1577 ou 1580. Toutefois, Amsterdam se range dans le camp de la Réforme calviniste et la place de l'orgue se réduit dans les cérémonies religieuses. Jan Pieterszoon Sweelinck utilise alors l'instrument dans un esprit profane en organisant des concerts quotidiens. Passé maître dans l'art de l'improvisation, il devient le personnage le plus en vue de la vie musicale de la ville ; il est surnommé « l'Orphée d'Amsterdam «. Il forme un Collegium musicum vocal et instrumental composé de musiciens amateurs qui interprètent ses oeuvres. Sa renommée et son influence s'étendent à travers toute l'Europe ; ses partitions, pour une part restées inédites, circulent à l'état de manuscrits. Jan Pieterszoon Sweelinck laisse cinq enfants, dont Dirck Janszoon Sweelinck (1591-1652), organiste, musicologue et compositeur, qui lui succède aux orgues de l'Oude Kerk en 1621. 3 UNE OEUVRE FONDATRICE 3.1 L'oeuvre pour clavier Les compositions de Jan Pieterszoon Sweelinck pour orgue et clavecin doivent beaucoup à l'école anglaise, mais se révèlent plus élaborées et plus complexes. Ses fantaisies peuvent être considérées comme les premières véritables fugues, dont la forme est perfectionnée par la suite par Jean-Sébastien Bach. À la mort de Jan Pieterszoon Sweelinck, le compositeur anglais John Bull lui rend un hommage en composant une fantaisie sur un de ses thèmes favoris. 3.2 L'oeuvre vocale L'oeuvre vocale de Jan Pieterszoon Sweelinck représente l'expression ultime de l'art de la polyphonie hollandaise. Elle se caractérise par une grande liberté rythmique et mélodique et l'utilisation de procédés contrapuntiques complexes (voir contrepoint). La grande majorité des deux cent cinquante pièces qui nous sont parvenues est composée sur des textes français. Les plus connues sont les cent cinquante-trois Psaumes de David (édités en quatre livres en 1604, 1612, 1618 et 1621), qui utilisent les traductions métriques du poète Clément Marot. Son catalogue compte également des chansons françaises éditées en 1594, ainsi que les Rimes françoises et italiennes (chansons et madrigaux, 1612) et les Cantiones sacrae (motets, 1619). 3.3 Le pédagogue Pédagogue célèbre, Jan Pieterszoon Sweelinck forme de nombreux organistes et des compositeurs comme Samuel Scheidt, Jacob Praetorius et Heinrich Scheidemann. Autour de ces trois musiciens se constituent des centres musicaux importants (à Halle, Brunswick et Hambourg) et l'école d'orgue d'Allemagne du Nord des XVIIe et XVIIIe siècles, dont les principaux représentants sont Dietrich Buxtehude puis Jean-Sébastien Bach. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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