Sujet Invention - Lettre Persanes

John à Jennifer, a New York   Je suis à Beyrouth depuis 2 semaines, les habitants de la ville sont très accueillants et très sympathiques. Aussitôt arrivé je fus choqué par la taille du pays et la ressemblance Occidentale très marquée a l’intérieur de celui-ci.  Dans certains endroits on se croirait en Europe alors qu’ailleurs on peut admirer la vraie beauté Orientale du pays du Levant, avec ses cafés, ses souks traditionnels, ses sanctuaires religieux et son admirable population, petite par les chiffres mais grande en âme. Peuple qui, après avoir tant souffert de la guerre civile et des récents évènements tragique, garde toujours le sourire, toujours volontaire pour aider un voyageur perdu et ouvert au reste du monde. Contrairement aux stéréotypes de chez nous sur le Liban, sur l’Orient plus exactement, ne sont pas correctes, on y trouve des femmes voilées mais aussi d’autres en shorts ou en mini jupe. Il est vrai que c’est un peu la pagaille, les gens en motos roulent sans casques, a contre sens et en brûlant les feux malgré le fait que ces actes soit interdits par la loi, mais que pouvons-nous faire. Le fait que je sois américain ne dérange personne malgré la haine que le Moyen-Orient a envers nous, ce qui démontre une certaine ouverture des libanais envers les autres populations. En revanche, plus d’une fois je fus questionné sur comment se passe mon séjour et si leur pays et plus beau que le notre. Ouverts mais intéressé par nos avis sur leur pays, le peuple libanais me fascine. Beyrouth et ses alentours se ressemblent plus ou moins, le centre ville par contre se démarque par son extrême modernité, ses routes asphaltées ou en pavés, cafés chics, magasins de luxe et de haute couture, restaurants classes et plages prives de la côte, projette une image d’un Liban développé et en reconstruction, ce qui n’est pas le cas malheureusement politiquement parlant, mais ce n’est pas la raison de ma visite.  Les vestiges historiques du centre ville quoique peu sont magnifiquement préservés, les sanctuaires religieux sont d’une architecture remarquable. Je finis ce jour-la ma journée dans un restaurant-café libanais en compagnie de notre très cher ami Johnson, dans le quelle les gens viennent entre amis pour se détendre, fumer un narguilhé, boire une bière ou encore jouer au backgammon, jeux très apprécier a ce qu’il paraît par la population. Ainsi se termina ma visite de la ville. Apres avoir passé ces quelques journées dans la ville, humide et chaude mais certes mémorables, je décide d’aller plus loin que Beyrouth et ses alentours, vers les montagnes du Chouf et de la Bekaa, l’un vers le sud et l’autre plus a l’ouest du pays, afin de découvrir les différents villages qui composent ces régions réputé pour leur style traditionnel où la modernité n’a pas fait un énorme impact sur la culture libanaise. Régions qui se distinguent et qui se composent en fonctions des appartenances religieuses, parfois mixte mais des fois uniques aussi, je t’écris en ce moment de l’hôtel, que nous quitterons d’ici quelques minutes pour aller vers le Chouf. Malgré sa petite taille, ce pays regorge de culture et de mélanges. Je te raconterais la suite de mon voyage dans ma prochaine lettre.   De Beyrouth, le 21 Octobre 2012