sols, travail des - agriculture et agroalimentaire.
Publié le 23/04/2013
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La pollution du sol correspond à l’accumulation de composés toxiques : produits chimiques, sels, matières radioactives ou agents pathogènes qui, tous, ont des effets nocifssur la croissance des plantes et la santé des animaux.
L’utilisation accrue d’engrais et de nombreux produits insecticides et fongicides après la fin de la Seconde Guerremondiale est, depuis les années 1960, source d’inquiétude sur l’état des sols.
Certes, l’application d’engrais contenant les principaux éléments nutritifs, à savoir azote,phosphore et potassium, n’a pas, globalement, contribué à la pollution des sols ; cependant, les apports excessifs d’engrais azotés et de phosphore contribuent à la pollutiondes eaux ; de même, l’utilisation excessive d’oligoéléments peut nuire à l’état des sols.
L’irrigation des terres arides mène souvent à une pollution par le sel.
Dans un passé récent, le soufre provenant de déchets industriels a pollué certains sols, de même que la pulvérisation des cultures avec de l’arséniate de plomb a conduit àl’accumulation d’arsenic.
De nos jours, les épandages excessifs de matières organiques, fumier, lisier, en plus des apports d’engrais minéraux, conduisent à une pollutionpar excès de nitrates que les eaux de pluie entraînent vers les nappes phréatiques et les cours d’eau.
Rappelons aussi le grave problème de la pollution par les matières radioactives, iode-131, césium-137 par exemple, éléments répandus dans l’atmosphère lors de lacatastrophe de Tchernobyl et qui sont concentrés par les végétaux et les animaux herbivores, puis par les carnivores.
Enfin, l’emploi excessif d’insecticides organochlorés pose de graves problèmes dans la mesure où ces composés se dégradent lentement et, de plus, s’accumulentprogressivement dans la chaîne alimentaire dont l’homme est le maillon terminal ( voir environnement).
6 RÉSIDUS DE PESTICIDES
L’efficacité d’un pesticide et les dangers associés aux résidus toxiques de son application dépendent, dans une large mesure, du temps pendant lequel il séjourne dans lesol.
La persistance dans le sol varie beaucoup selon les pesticides.
Ainsi, la demi-vie du DDT, un hydrocarbure chloré, est de trois ans (temps nécessaire pour la disparitionde la moitié de la dose appliquée) ; en revanche, les insecticides organochlorés sont dégradés en un laps de temps qui varie de quelques jours à quelques mois.
Lapersistance des hydrocarbures chlorés est accrue dans les sols riches en matières organiques alors que ces sols exigent des doses plus fortes pour tuer les parasites, qui yabondent.
Le niveau d’enfouissement est également important, les insecticides se dégradant plus lentement en profondeur.
Pour les désherbants, la disparition peut êtrerapide et totale ou le maintien peut se prolonger pendant deux ans ou plus ; ainsi, la simazine est un des désherbants les plus persistants.
Il est vrai que tous les pesticidesfinissent par disparaître par évaporation, lixiviation, absorption par les végétaux, décomposition chimique et microbienne et photodécomposition.
Cependant, lesapplications répétées et excessives augmentent les doses dans les sols, surtout celles des pesticides à dégradation lente.
Il en résulte des accumulations dans les plantes etdes excès dans les eaux superficielles et souterraines.
Les animaux et les aliments peuvent alors contenir des doses dangereuses pour la santé.
Par exemple, il n’est pasrare que des doses excessives de DDT se retrouvent dans les aliments et que ce pesticide soit décelé jusque dans le lait maternel.
7 AJUSTEMENT DE L’ACIDITÉ DU SOL
Le bon développement d’une plante dépend également du pH (potentiel hydrogène) du sol, grandeur qui en mesure l’acidité (pH inférieur à 7), la neutralité (pH égal à 7),l’alcalinité (pH supérieur à 7).
Ainsi, la canneberge (airelle) ne peut être cultivée que dans des sols modérément ou fortement acides, tandis que la luzerne ne pousse quedans des sols faiblement acides ou légèrement alcalins.
L’excès d’acidité d’un sol est généralement corrigé par application de chaux sous forme de calcaire, de chauxdolomitique ou de chaux calcinée.
L’apport de chaux permet de neutraliser les ions hydrogènes présents en excès dans le sol et responsables de l’acidité.
On trouve surtoutdes sols acides dans les régions recevant de fortes précipitations, tandis que le sol des zones arides est surtout alcalin.
8 LUTTE MÉCANIQUE CONTRE L’ÉROSION
La perte mécanique de la couche arable fertile constitue l’un des problèmes les plus graves en agriculture.
Cette perte résulte essentiellement de l’action du vent et, plusencore, du ruissellement des eaux.
Cette érosion est fortement favorisée par la destruction des bosquets judicieusement conservés par les Anciens dans les zones en fortepente, par l’arrachage intempestif des haies.
En effet, les arbres sont un écran efficace contre le vent, et les ensembles racinaires maintiennent le sol et ralentissent trèsfortement l’écoulement des eaux.
Ainsi, après remembrement avec destruction de nombreuses haies en Bretagne, la ville de Morlaix s’est retrouvée plusieurs fois inondéedu fait du ruissellement tumultueux des eaux de pluie ne trouvant plus de haies pour les retenir.
Toutefois, diverses méthodes de drainage sont utilisées pour lutter contrece problème d’érosion..
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