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Soïouz - astronomie.

Publié le 24/04/2013

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Soïouz - astronomie. 1 PRÉSENTATION Soïouz, vaisseau spatial habité utilisé par l'URSS puis par la Russie pour transporter des équipages et du ravitaillement vers les stations spatiales. À l'origine, en 1962, Soïouz est conçu comme une partie du programme lunaire de l'Union soviétique. Le premier vol Soïouz transportant un cosmonaute (équivalent soviétique de l'astronaute américain) a lieu en 1967. Après avoir perdu la course au premier être humain sur la Lune en 1969, les Soviétiques modifient Soïouz pour en faire un moyen de transport vers leur série de sept stations spatiales Saliout et, plus tard, vers leur station spatiale Mir (voir Espace, exploration de l'). Au cours des ans, les ingénieurs soviétiques améliorent le vaisseau Soïouz, mettant tour à tour au point une version, qui vole de 1972 à 1981 vers les stations Saliout, le Soïouz du programme commun américanosoviétique ASTP (Apollo-Soyuz Test Project), qui est utilisé de 1974 à 1976 et dont un exemplaire s'amarre avec un vaisseau Apollo américain, le Soïouz-T, utilisé de 1978 à 1986 pour rejoindre les stations Saliout et Mir, et enfin le Soïouz-TM, utilisé de 1986 à aujourd'hui pour rejoindre Mir. En tout, plus de 70 vaisseaux Soïouz ont transporté des cosmonautes en orbite. Après l'éclatement de l'Union soviétique en 1991, la Russie a repris à son compte l'essentiel des programmes spatiaux soviétiques, y compris la gestion de Mir et les vaisseaux Soïouz. 2 LE VAISSEAU Soïouz pèse environ 7 t et possède un module orbital ovale à l'avant, un module de descente en forme de cloche au milieu et un module de service cylindrique à l'arrière. Le module orbital offre un espace d'habitation et comporte le mécanisme de connexion qui permet au vaisseau de s'amarrer à un autre vaisseau spatial en orbite. Le module de descente contient les instruments de contrôle et des sièges pour les cosmonautes. C'est le seul élément du vaisseau qui retourne sur Terre. Le module de service contient les propulseurs à fusées et les panneaux solaires qui fournissent l'électricité. Le changement de rôle de Soïouz nécessite diverses modifications de sa conception. Le mécanisme d'amarrage est modifié lors de l'adaptation de Soïouz au programme de stations spatiales. Il l'est de nouveau ensuite pour lui permettre de s'amarrer à un vaisseau Apollo américain. L'échec de plusieurs missions Soïouz conduit également à certaines modifications liées à la sécurité comme celle lui permettant d'accueillir des cosmonautes munis de combinaisons pressurisées au cours de leur rentrée dans l'atmosphère. Les Soïouz sont lancés par des fusées portant également le nom de Soïouz, qui sont constituées d'un premier étage muni de quatre propulseurs auxiliaires attachés à un bloc central, d'un deuxième étage proprement dit, et d'un troisième étage. Les propulseurs utilisent un combustible liquide composé de kérosène et d'oxygène liquide. Les Soïouz sont lancés du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan (ancienne république de l'Union soviétique. Aujourd'hui, les Russes doivent louer le cosmodrome pour y effectuer leurs lancements). Le module de descente de Soïouz atterrit freiné par un parachute. Jusqu'en 1991, les Soïouz atterrissent au Kazakhstan, mais après l'éclatement de l'Union soviétique, ils atterriront généralement dans le sud de la Russie. 3 LES PREMIÈRES MISSIONS Au cours des cinq premières années, Soïouz fonctionne mal. Les trois premiers vols inhabités échouent. Le 23 avril 1967, pour tenter de prendre de vitesse les États-Unis dans la course à l'espace, les Soviétiques lancent leur quatrième Soïouz, baptisé Soïouz 1, qui emporte Vladimir M. Komarov en orbite. Après un dysfonctionnement de son vaisseau, Komarov tente de revenir sur Terre, mais après sa rentrée dans l'atmosphère le parachute de son module de descente ne s'ouvre pas et il est tué. Komarov est la première personne à perdre la vie lors d'un vol spatial. En octobre 1968, le cosmonaute G. T. Bereguevoï tente d'amarrer son vaisseau, Soïouz 3, à Soïouz 2, lancé habité la veille de son départ, mais n'y parvient pas. En janvier 1969, Soïouz 4 et Soïouz 5, tous deux habités, s'amarrent l'un à l'autre ; deux cosmonautes passent de Soïouz 5 à Soïouz 4 puis les vaisseaux se séparent et reviennent sur Terre. Ce « doublé « est en fait une répétition d'une procédure conçue pour la mission lunaire soviétique à venir. Mais, en juillet 1969, le module lunaire d'Apollo 11 se pose sur la Lune et les Soviétiques interrompent leur programme lunaire et décident d'employer dorénavant Soïouz comme moyen de transport vers les stations spatiales. En octobre 1969, Soïouz 6, Soïouz 7 et Soïouz 8 volent ensemble. Le lancement de trois vaisseaux spatiaux en trois jours et leur maintenance simultanée en orbite est une prouesse technique à mettre au crédit des Soviétiques. Si Soïouz 7 et Soïouz 8 ne parviennent pas à s'amarrer l'un à l'autre comme prévu, les cosmonautes de Soïouz 6 réussissent, eux, à tester certains des éléments qui équiperont les futures stations spatiales. En juin 1970, la mission Soïouz 9, qui dure 17 jours, aide à préparer les cosmonautes soviétiques à des séjours prolongés dans les stations spatiales ; elle est aussi le cadre du premier travail scientifique de longue durée effectué par un équipage au cours d'un vol spatial. En outre, les cosmonautes testent minutieusement tous les systèmes mécaniques du vaisseau et prennent de nombreuses photos de la Terre. 4 LES AUTRES MISSIONS Lors de la plupart des missions Soïouz vers les stations spatiales, Soïouz vole jusqu'à une station, l'accoste et y reste amarré pendant des semaines, voire des mois. Au fur et à mesure de l'évolution de Soïouz, la durée d'amarrage possible augmente. Le transport Soïouz, un des premiers modèles, peut rester amarré à une station spatiale Saliout pendant 90 jours. Le Soïouz-T, mis au point après le programme commun américano-soviétique ASTP (Apollo-Soyuz Test Project), peut rester amarré pendant 120 jours, et le Soïouz-TM, utilisé pour les missions vers Mir, pendant 180 jours. Lorsqu'on veut que des membres d'équipage restent dans la station au-delà du temps de vie prévu pour leur Soïouz, un équipage hôte visite la station, retourne sur Terre à bord du Soïouz en fin de vie et laisse le Soïouz plus récent qui l'a amené aux résidents de la station, qui l'utiliseront pour rejoindre la Terre le moment venu. En avril 1971, lors de la première mission vers une station spatiale, Soïouz 10 ne parvient pas à s'amarrer avec Saliout 1. En juin de la même année, Soïouz 11 y parvient, et les cosmonautes Viktor Patsaïev, Gueorgui Dobrovolski et Vladislav N. Volkov passent trois semaines dans la station spatiale. Malheureusement, lors de leur retour vers la Terre, une valve endommagée laisse échapper l'air du module de descente de Soïouz 11 et ils meurent. Après une interruption de deux ans, au cours desquels de nouveaux mécanismes de sécurité sont ajoutés à Soïouz et testés sur Soïouz 12 et Soïouz 13, Soïouz 14 parvient à s'amarrer à Saliout 3 le 13 juillet 1974. Par la suite, de janvier 1975 à septembre 1985, Soïouz transporte des cosmonautes et des équipages internationaux vers Saliout 4, Saliout 5, Saliout 6 et Saliout 7. Le but du programme commun américano-soviétique ASTP (Apollo-Soyuz Test Project) est d'amarrer Soïouz 19 avec le vaisseau américain Apollo ASTP (voir Apollo, programme). Les ingénieurs soviétiques et américains travaillent ensemble pour mettre au point pour Soïouz 19 un nouveau mécanisme lui permettant de se fixer au module d'amarrage international qui a été ajouté à l'Apollo ASTP. Ce dernier module est également utilisé comme sas pour tenir compte de la différence entre les atmosphères des deux vaisseaux. Soïouz est également modifié pour lui permettre de recevoir les signaux de communication haute fréquence envoyés par Apollo. Le 17 juillet 1975, les deux vaisseaux s'amarrent l'un à l'autre. Ils restent ensemble pendant deux jours, au cours desquels les astronautes américains Thomas P. Stafford, Deke Slayton et Vance DeVoe Brand et les cosmonautes soviétiques Alekseï A. Leonov et Valeri N. Koubassov effectuent quatre transferts d'équipage et mènent à bien de nombreuses expériences scientifiques. Les trois premières missions vers la station spatiale Mir effectuées avec Soïouz-T et Soïouz-TM prouvent leur capacité à mener à bien tant les opérations de routine que des opérations originales. Soïouz-T 15 est le premier vaisseau spatial à s'amarrer à Mir, le dernier à s'amarrer à Saliout 7, le premier à faire la navette entre deux stations spatiales et le dernier de la série Soïouz-T. Soïouz-TM 2, premier Soïouz-TM habité, qui transporte les cosmonautes Aleksandr Laveïkin et Iouri Romanenko, s'amarre à Mir. Il est rejoint peu de temps après par Soïouz-TM 3, qui transporte les cosmonautes soviétiques Aleksandr Viktorenko et Aleksandr Aleksandrov et le cosmonaute syrien Mohammed al-Faris. Laveïkin, Viktorenko et al-Faris rentrent sur Terre avec Soïouz-TM 2, laissant derrière eux Romanenko, Aleksandrov ainsi que Soïouz-TM 3 sur Mir. Depuis 1978, des spationautes venus de Tchécoslovaquie, de France (Jean-Loup Chrétien, Claudie André-Deshays), de Mongolie, de Cuba, du Royaume-Uni et d'environ vingt autres pays ont volé sur des vaisseaux Soïouz. En mars 1995, l'astronaute américain Norman E. Thagard rejoint Mir à bord de Soïouz-TM 21 ; il revient sur Terre en juillet de la même année à bord de la navette spatiale américaine Atlantis. L'éclatement de l'Union soviétique a limité les moyens financiers et techniques nécessaires à la Russie pour la poursuite des programmes spatiaux. Néanmoins, elle est parvenue à assurer une occupation continue de la station spatiale par des cosmonautes, qui sont transportés par des Soïouz-TM. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« Il est rejoint peu de temps après par Soïouz-TM 3, qui transporte les cosmonautes soviétiques Aleksandr Viktorenko et Aleksandr Aleksandrov et le cosmonaute syrienMohammed al-Faris.

Laveïkin, Viktorenko et al-Faris rentrent sur Terre avec Soïouz-TM 2, laissant derrière eux Romanenko, Aleksandrov ainsi que Soïouz-TM 3 sur Mir. Depuis 1978, des spationautes venus de Tchécoslovaquie, de France (Jean-Loup Chrétien, Claudie André-Deshays), de Mongolie, de Cuba, du Royaume-Uni et d’environvingt autres pays ont volé sur des vaisseaux Soïouz.

En mars 1995, l’astronaute américain Norman E.

Thagard rejoint Mir à bord de Soïouz-TM 21 ; il revient sur Terre enjuillet de la même année à bord de la navette spatiale américaine Atlantis. L’éclatement de l’Union soviétique a limité les moyens financiers et techniques nécessaires à la Russie pour la poursuite des programmes spatiaux.

Néanmoins, elle estparvenue à assurer une occupation continue de la station spatiale par des cosmonautes, qui sont transportés par des Soïouz-TM. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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