SOCRATE: Nul n'est méchant volontairement
Publié le 22/02/2012
Extrait du document

Ce que Socrate recherche, ce sont des principes permanents
sur lesquels puisse s'asseoir la moralité. Ces principes, nous
en sommes porteurs et il nous revient de les mettre au jour.
Quiconque connaît le bien véritable ne peut s'empêcher de le
pratiquer. Socrate considère que celui qui succombe au mal
n'a pas la connaissance du bien, il ne l'a pas aperçu clairement.
En effet, qui pourrait vouloir le mal s'il connaît véritablement
le bien ? Ceux qui penchent vers le mal ne le veulent
pas, ils sont simplement ignorants : nul n'est méchant volontairement.
Vouloir le mal serait vouloir être malheureux, et cela serait
absurde ! Pour Socrate, être vertueux, rechercher le bien, c'est
être heureux. Au premier abord, la vertu semble impliquer des
restrictions à nos désirs, restrictions qui n'apparaissent pas
comme des synonymes de bonheur. Cependant Socrate proclame,
et les stoïciens s'en souviendront, que non seulement la
vertu est inséparable du bonheur, mais également qu'on ne
saurait être heureux sans vertu puisque l'un ne va pas sans
l'autre.
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