SEPTEMBRE NOIR
Publié le 22/02/2012
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Le nom de « septembre noir » désigne à la fois les violents affrontements jordano-palestiniens de septembre 1970 et la branche secrète de l'OLP qui, en représailles des massacres, a commis une vague d'attentats terroristes. Depuis la guerre israélo-arabe des Six-Jours (1967), la Jordanie, affaiblie par sa défaite militaire, est devenue un sanctuaire pour les combattants palestiniens. Ces derniers, appelés fedayin (ceux qui sont prêts au sacrifice), défient chaque jour un peu plus le Palais. Le 6 septembre 1970, une fraction radicale de l'OLP, le FPLP (Front populaire de libération de la Palestine) détourne sur une piste située au nord d'Amman, trois avions de ligne. Le 17 septembre, le roi Hussein (1935-1999) décide de restaurer son autorité par la force. Ses troupes, bien équipées, l'emportent facilement, mais au prix de milliers de morts civils palestiniens et d'une crise devenue internationale. La Syrie qui a envoyé une colonne de chars au secours des Palestiniens, recule sous la menace d'un raid israélien. L'OLP, mise en déroute, fuit vers le Liban. Par vengeance et désespoir, elle se lance dans le terrorisme international. Sous l'étiquette de Septembre noir, elle fait assassiner au Caire, en septembre 1971, le Premier ministre jordanien Wasfi al-Tall qui avait été partisan de l'écrasement des Palestiniens. Un an plus tard, l'un de ses commandos provoque la mort de onze athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich. La plupart des dirigeants de Septembre noir seront tués les années suivantes par le Mossad, les services secrets israéliens.
Liens utiles
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- Abou Daoud était l'un des principaux leaders du fameux groupe terroriste Septembre noir, aujourd'hui disparu.
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