secourisme - Mécedine.
Publié le 23/04/2013
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une bonne circulation cérébrale, les pieds de la personne doivent être surélevés.
Si la personne est inconsciente, il faut la placer en position latérale de sécurité.
Dans le casd’une crise d’épilepsie, tout ce que le sauveteur peut faire est d’empêcher la victime de se blesser en attendant qu’elle se réveille spontanément.
6 HÉMORRAGIE
En cas de blessure, un saignement par lésion artérielle se reconnaît par des jets en saccades de sang rouge vif.
Au contraire, l’hémorragie veineuse provoque un écoulementcontinu et en nappe de sang rouge foncé.
En fait, on considère actuellement que cette distinction classique n’a pas de conséquences pratiques pour un secouriste, car lesgestes qu’il doit accomplir sont les mêmes dans les deux situations.
Pour arrêter une hémorragie, il faut avant tout comprimer la blessure, avant de faire allonger l’accidenté.
Une compresse stérile ou un linge propre doit être maintenufermement sur la plaie avec la main, puis à l’aide d’un bandage.
Pour faciliter le processus de coagulation, les compresses imbibées de sang ne doivent pas être retirées dela plaie ; en revanche, on peut ajouter d’autres compresses par-dessus.
Lorsqu’on ne peut poser un pansement compressif, ou quand celui-ci est inefficace, il faut comprimer l’artère correspondante en amont de la blessure.
Le point decompression principal de l’artère brachiale se situe approximativement entre le coude et le creux axillaire, sur la face interne du bras.
Les points de compression principauxde l’artère fémorale se situent au centre de la face interne de la cuisse et dans le creux de l’aine.
La circulation du sang vers le visage peut être interrompue par unepression exercée au-dessous de la mâchoire, environ 2,5 cm en avant de l’angle de la mâchoire, avec le côté de l’index ou de la main.
Une hémorragie survenant au-dessusdes yeux peut être stoppée par une pression sur un point situé en avant de l’oreille.
7 INTOXICATION ET INGESTION DE PRODUITS CAUSTIQUES
Parmi les poisons absorbés accidentellement ou dans un but suicidaire figurent des médicaments, des herbicides, des insecticides et des produits ménagers.
L’ingestion d’une substance toxique provoque des symptômes très variable selon la substance incriminée : nausées, douleurs abdominales, vomissements, etc.
Pour porter secours à une personne ayant avalé une substance toxique, il est capital d’identifier cette substance, soit en interrogeant la victime, soit en cherchantl’emballage.
De nombreux conditionnements de substances toxiques comportent sur l’étiquette la composition précise du produit (dont la connaissance sera capitaleultérieurement pour les médecins), et parfois le nom de l’antidote.
En dehors de cette recherche, la première et la seule mesure à prendre est de téléphoner aux secours spécialisés (centre 15, pompiers s’il s’agit d’un accident), quidonneront parfois des conseils sur la marche à suivre.
Une personne qui n’est pas médecin doit s’abstenir de tout geste.
Il ne faut pas faire vomir, ni donner à boire (même du lait, contrairement à ce qu’affirme la croyancepopulaire).
Ces initiatives peuvent se révéler inefficaces, voire dangereuses.
Il faut savoir, par exemple, que, si l’on fait vomir la victime qui a ingéré une substancecaustique, le liquide, en remontant, brûle une seconde fois l’œsophage sur toute sa longueur.
8 BRÛLURES
Les causes habituelles de brûlure sont l’exposition au feu, à un métal brûlant, à un rayonnement, à un produit chimique ou à un courant électrique.
Les brûlures sont classées selon la profondeur de la lésion et la surface de la zone touchée.
Une brûlure du premier degré, limitée à l’épiderme, se caractérise par unerougeur.
Une brûlure du second degré est caractérisée par une cloque remplie de liquide.
Une brûlure du troisième degré implique la carbonisation et la destruction descellules épidermiques.
La gravité d’une brûlure dépend également de l’étendue de la zone brûlée, exprimée en pourcentage de la surface corporelle totale.
Les brûluresgraves provoquent un choc et une perte importante de liquides provenant des tissus et du plasma sanguin.
Une personne souffrant de brûlures du troisième degré sur plusde 10 p.
100 de sa surface corporelle doit être hospitalisée dès que possible.
L’objet des premiers soins en cas de brûlures est d’éviter l’état de choc, l’infection des tissus brûlés et la douleur.
Le rinçage à l’eau froide des brûlures bénignes soulage ladouleur.
Une compresse stérile épaisse peut ensuite être appliquée sur la zone brûlée pour empêcher toute contamination.
Une crème peut être conseillée par lepharmacien.
Les cloques ne doivent être retirées que par un médecin.
Pour les brûlures graves, il ne faut appliquer ni compresses mouillées ni pommades, et des soinsspécialisés immédiats sont indispensables.
On évite de retirer les vêtements, ce qui risquerait d’arracher l’épiderme sous-jacent et, en fait, d’aggraver la brûlure.
Le premiersoin à appliquer sur une brûlure par produit chimique est le rinçage immédiat et abondant des zones lésées, à l’eau du robinet.
9 INSOLATION ET COUP DE CHALEUR
Le coup de chaleur est une augmentation importante de la température du corps due à un excès de la quantité de chaleur, résultant à la fois d’une activation de laproduction interne (lors d’un exercice physique, par exemple) et d’une surcharge extérieure.
On parle d’insolation quand la cause est une exposition prolongée au soleil.Une partie des troubles provient directement de la perte en eau et en sels minéraux provoquée par la sudation.
Outre l’élévation de la température centrale, les symptômes du coup de chaleur sont une rougeur et une forte chaleur de la peau associées à une absence de transpiration ;une accélération du pouls ; une gêne à la respiration ; une dilatation des pupilles ; des maux de tête et des vomissements.
De plus, la personne peut perdre connaissance.
La victime doit être transportée dans un endroit frais et mise au repos.
Le corps doit être dévêtu et refroidi progressivement en appliquant de l’eau fraîche.
Des dispositionsdoivent être prises immédiatement pour transporter la victime à l’hôpital, où le traitement sera complété par une réhydratation.
10 ENTORSE ET FRACTURE
Les entorses et les fractures s’accompagnent d’une douleur intense, d’une impotence et éventuellement d’une déformation.
Une fracture est causée par un choc violent surun os, alors qu’une entorse se produit par une inclinaison ou par une torsion forcées au niveau d’une articulation.
Une entorse est dite grave si elle inclut une déchirure (etnon pas une simple élongation) des ligaments qui maintiennent normalement l’articulation en place.
Tant que l’éventualité d’une fracture n’a pas été éliminée, il faut se comporter, par précaution, comme si c’en était une.
Il ne faut pas essayer d’étendre ou de déplacer lesmembres touchés avant l’arrivée des secours.
Des attelles doivent immobiliser le membre et les articulations voisines pendant le transport vers l’hôpital.
Elles peuvent êtreimprovisées avec des planches légères et lisses ou du carton épais, fixé par une bande de tissu.
Si le traumatisme est important (accident de voiture, par exemple), ou si la tête ou le corps de la victime sont dans une position qui n’est pas naturelle, il se peut que lacolonne vertébrale soit fracturée, et toute tentative visant à étendre ou à déplacer le corps peut être fatale.
Une douleur aiguë dans le dos ou le cou après une chute, uneparalysie des membres inférieurs ou des troubles de la sensibilité sont des signes de même signification.
11 MORSURES DE SERPENT
De nombreuses morsures de serpent sont le fait de serpents non venimeux et doivent simplement être nettoyées avec un antiseptique.
Les morsures infligées par des.
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