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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

Publié le 15/09/2006

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conscience
La science est d'après le dictionnaire est l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un domaine et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables. On appelle conscience le sentiment, la perception, la connaissance plus ou moins claire que l'être humain a de lui-même, de sa propre existence, ainsi que du monde extérieur. Et enfin le ruine de l'âme c'est l'âme qui est en ruine, qui tombe en ruine, une destruction plus rapide de l'Homme. Les sciences et techniques ont pris une très grande place dans notre monde d'aujourd'hui. Elles nous ont permis de faire beaucoup de progrès, sinon nous en serions encore au Moyen-âge. Mais elles sont aussi un danger pour l'homme, Rabelais nous disait au XVe siècle : « science sans conscience n'est que ruine de l'вme « La science a permis a l'homme depuis la nuit des temps de s'avancer et de comprendre le monde qui l'entoure. La science est la meilleure chose que l'homme a pu inventé. Si on enlève sa connaissance et donc sa science, il ne reste a l'homme que sa conscience qui est dans l'âme de chaque individu.  De nos jours les hommes sont aveuglés par la rapidité, ils ne prennent pas le temps de la réflexion. Ils ne font pas attention a ce qu'ils font puis sont surpris de ce qui leur arrive. Si l'homme lui-même n'essaye pas de s'améliorer son âme se ruine, se détruit. Non seulement la science mais tous les métiers pratiqués sans réflexion ne ramène qu'au ruine de l'âme, sans penser aux autres possibilités et en se fixant sur une idée, sans vouloir réfléchir et a finir son travail sans problème et casse-tête. Ce n'est n'est pas la bonne solution car les conséquences peuvent être inattendus et le résultat de cela n'est pas celui qu'on a attendu et un travail bien fait. L'homme qui est intéressé par les sciences ne doit pas négliger sa conscience. Beaucoup de scientifique ont des dérapages dans leur métiers, nous pouvons prendre l'exemple de Einstein qui divulguera sont expérience aux mortels lesquels l'utilisent a des fins militaires en mettant de coté leur conscience.  Autrefois aux recherches et expériences avaient accès seulement un nombre déterminé de personne mais aujourd'hui tout le monde peut y voir, grâce a Internet et aux medias. L'homme ne prend plus le temps de réfléchir a son sens profond et le transforme a sa manière. L'homme ne voit pas la face cachée de chaque chose. Le fait d'utiliser notre connaissance dans le but seul du profit individuel ramène aux pires déluges et sans nous en rendre compte nous construisons nos ennemis. Plus que la science c'est son diffusion qui est dangereux. Notre société va de plus en plus vite et a chaque virage quand une personne veut profiter de cette recherche, c'est le dérapage qui l'attend. Et c'est comme cela que le monde change a cause de chaque personne qui n'essaye pas de voir plus loin ce qui pourrait en advenir.  On peut voir donc que la science ne fait pas que le bien. Si elle est mise entre les mains d'etres qui sont sans conscience, elle peut affliger а notre société les pires supplices. Pourtant la science est un besoin vital pour l'homme. Il doit connaitre toujours plus, toujours plus vite si il veut que le monde se modernise et puisse avancé. Le monde doit évoluer. A force de vouloir toujours tout bien faire, on finit par ne rien avoir.  Pour conclure, Rabelais n'avais pas tort par son citation. La science peut devenir notre pire ennemi si on l'utilise a des fins personnels, pour son seul plaisir. Les scientifiques doivent créer en pesant le pour et le contre de chacune de ses découvertes. Ils doit faire ce qui leur semble bien pour ses semblables. Mais l'oublions pas que l'erreur est humaine.  



conscience

« Notons qu'à aucun moment le poète n'avance d'argument rationnel en faveur de ses affirmations.

Nous sommes làdans le registre de l'opposition absolue, de l'invective. UN GENRE POPULAIRE Lorsqu'il écrit Les Châtiments, Victor Hugo est animé par deux sentiments d'égale violence.

C'est d'abord la haine pour Louis-Napoléon, parjure et tyran ; haine d'autant plus vive que le poète a cru de bonne foi en cet homme et amilité pour son élection à la présidence de la République.

C'est ensuite la volonté de réveiller le peuple français, quiparaît avoir accepté le coup d'État avec passivité, voire indifférence. Aussi Hugo va-t-il glisser dans son livre dix poèmes, intitulés « Chanson ».

Ces textes, destinés à être repris par lepublic, portent même parfois l'indication de la musique sur laquelle ils doivent être chantés.

Sans doute Hugoespère-t-il sincèrement que ces textes connaîtront un succès populaire et que, devenus autant d'hymnes frondeurs,ils entretiendront un esprit de révolte. Cet espoir n'est d'ailleurs pas absurde : le pouvoir d'une chanson est bien réel.

Qu'on pense par exemple à La Marseillaise, à L'Internationale ou au Chant des Partisans .

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Participant à la révolution de 1848, Victor Hugo a pu entendre les émeutiers entonner sur leurs barricades le Chant des Girondins composé par Alexandre Dumas.

Il ne pouvait ignorer, en tout cas, le succès de Béranger (1780-1857). Celui-ci avait connu entre 1820 et 1845 une extraordinaire popularité grâce à ses chansons anticléricales,antigouvernementales ou évoquant la légende napoléonienne (Le Roi d'Yvetot, Le Vieux Sergent, Le Dieu des pauvres gens...).

Élu « malgré lui » député en 1848, Béranger avait démissionné pour garder sa liberté d'action, mais son influence était restée très grande ; et ses œuvres avaient eu un réel pouvoir politique. L'exemple de Béranger, en 1853, est bien propre à exalter Victor Hugo, pour qui « le peuple chante / comme le lion rugit » (« L'Art et le peuple »).

Certaines chansons, comme celle que nous étudions ici, sont donc de véritables armes. D'une chanson, ce poème a d'abord la structure.

Il est composé en vers alternatifs de huit et quatre syllabes, ce quilui donne un rythme léger et sautillant.

Les cinq strophes correspondent à autant de couplets, le refrain étantconstitué par l'avant-dernier vers et par le «Petit, petit » qui revient régulièrement. Notons que, à la lecture, on est presque obligé de ralentir et de prononcer ce « Petit, petit » plus lentement que le reste du texte.

L'insulte railleuse est ainsi soulignée, amplifiée...

Le mouvement des lèvres se change lui-même, dansla prononciation, en une moue méprisante. De même, l'avant-dernier vers des quatre premières strophes est écrit de façon un peu hachée : «Toi, // son singe, // marche derrière,» «Voici de l'or, // viens, // pille // et vole,» «Voici // pour toi,// voici des filles,» «Voici du sang, // accours, // viens boire», afin de marquer un rythme sautillant, moqueur et dédaigneux, par opposition au rythme plus ample des six premiersvers. On remarquera aussi le parallélisme des vers 15, 23 et 31, introduits par le mot « Voici».

L'un des effets de ce parallélisme est de marquer le retour du refrain. Le genre « chanson » explique aussi la syntaxe parfois relâchée (vers 2-3 ou 19-20) et le sens qui, parfois, paraît sacrifié à la rime (vers 6, 13-14 et 22). Le vocabulaire, relativement simple, évite les termes savants.

Toutes les formules employées par Hugo, enparticulier celles renvoyant à l'épopée napoléonienne, étaient immédiatement compréhensibles par un publicpopulaire.

Des mots comme « l'aigle d'airain », « Arcole », « bastilles » pouvaient immédiatement faire naître des images exaltantes dans l'esprit d'auditeurs encore imprégnés de la légende impériale.

Même l'évocation du vers 27, « La palme, la foudre et les rênes », renvoie à une symbolique de puissance très employée dans la sculpture de l'époque et ne posait donc pas de problème particulier (qu'on songe, par exemple, aux statues de Rude ornant l'Arcde triomphe de l'Étoile, à Paris). On remarque néanmoins que le vocabulaire se fait toujours beaucoup plus simple dans les deux derniers vers dechaque strophe.

Nous reviendrons sur ce point dans la seconde partie. Enfin, le poème est une invective.

Il attaque directement Napoléon III, par l'insulte et le mépris, sans chercher àfonder ou à justifier la moindre accusation.

C'est une imprécation, un discours par lequel Hugo décharge sa rancœur et appelle le malheur sur son adversaire. Sans doute le poète peut-il penser que, par son coup d'État et les violences qui l'ont accompagné, Louis-Napoléon asuffisamment fait la preuve de son infamie pour qu'il ne soit pas nécessaire d'y revenir.

Mais surtout il respecte(sans peut-être en avoir conscience) un grand principe de la communication de masse : pour être efficace, exprimerune seule idée, de façon frappante, en préférant l'illustration à la rationalisation.

D'une strophe à l'autre, Victor Hugo. »

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