science - Biologiste / Naturaliste.
Publié le 24/04/2013
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Les méthodes et résultats scientifiques modernes apparaissent au XVII e siècle grâce à la combinaison des capacités de théoricien et d'artisan de Galilée.
Aux anciennes méthodes fondées sur l'induction et la déduction, Galilée ajoute la vérification systématique par l'expérience, en utilisant les outils scientifiques nouvellement inventés telsque le télescope, le microscope et le thermomètre.
Vers la fin du XVII e siècle, l'expérimentation est élargie par l'utilisation du baromètre découvert par le mathématicien et physicien italien Evangelista Torricelli, de l’horloge par le mathématicien, physicien et astronome hollandais Christiaan Huygens, ainsi que de la pompe à vide ( voir vide, technologie du) par le physicien et chimiste anglais Robert Boyle et le physicien allemand Otto von Guericke.
Le point culminant de ces efforts est la découverte de la gravitation, expliquée en 1687 par le mathématicien et physicien anglais Isaac Newton dans Philosophiae naturalis principia mathematica (« Principes mathématiques de philosophie naturelle »).
L'introduction du calcul infinitésimal par Newton et par le philosophe et mathématicien allemand Gottfried Leibniz pose les jalons de la science et des mathématiques au niveau de complexité que l'on connaît aujourd'hui.
Les découvertes scientifiques de Newton, associées au système philosophique du mathématicien et philosophe français René Descartes, constituent le fondement de lascience matérialiste du XVIII e siècle, au cours duquel les processus de la vie sont expliqués du point de vue physico-chimique.
La confiance dans l'attitude scientifique est transposée aux sciences sociales, donnant lieu au siècle des Lumières qui aboutit à la Révolution française de 1789.
Par ailleurs, le chimiste français Antoine Laurent deLavoisier publie son Traité élémentaire de chimie (1789) qui marque le début de l'ère de la chimie quantitative.
Les progrès scientifiques du XVIII e siècle aplanissent le chemin pour le siècle suivant, qualifié de « siècle des corrélations », de généralisation et de pontages entre les théories de domaines scientifiques différents.
C’est à cette époque que, entre autres, la théorie atomique de la matière est postulée par le chimiste et physicien britanniqueJohn Dalton, que les théories électromagnétiques des physiciens britanniques Michael Faraday et James Maxwell sont énoncées, et que la loi de la conservation de l'énergieest déterminée par les scientifiques James Joule, Hermann von Helmholtz et Julius von Mayer.
Dans le domaine de la biologie, la théorie de l’évolution, avancée par Charles Darwin dans sa publication On the Origin of Species by Means of Natural Selection (De l'origine des espèces par la sélection naturelle , 1859), soulève de vives controverses.
Cependant, au début du XXe siècle, s’il reste encore des désaccords, la théorie de l'évolution est généralement admise.
Mais, alors que la biologie se constitue des bases solides, la physique est confrontée aux conséquences de la théorie quantique et de la relativité.
En 1927, le physicienallemand Werner Heisenberg formule le principe d'incertitude d’après lequel, il est impossible de prédire avec précision et simultanément la position et la vitesse d'uneparticule : la révolution quantique est en marche et bouleverse irréversiblement notre conception du monde.
3 COMMUNICATION SCIENTIFIQUE
3.1 Des premières traces aux premières académies
Tout au long de l’histoire, les savants ont cherché à transmettre la connaissance, notamment sous la forme de documents écrits.
Certains d’entre eux datent de plus dequatre mille ans.
Cependant, de la Grèce antique, aucun document scientifique avant la publication des Éléments par le mathématicien Euclide (300 av.
J.-C.) ne nous est parvenu.
Bon nombre des documents postérieurs sont en grec et d'autres nous sont parvenus au travers de leur traduction effectuée par des érudits arabes du Moyen Âge.C'est le plus souvent aux écoles médiévales, aux monastères et aux universités — qui possèdent par ailleurs des ateliers de copistes — que nous devons la conservation deces travaux.
À partir de la Renaissance, la transmission des connaissances devient le fait des sociétés scientifiques.
L'Accademia Nazionale dei Lincei (Académie nationale des Lynx, àlaquelle Galilée a appartenu), la plus ancienne d'entre elles, est fondée en 1603 afin de promouvoir l'étude des sciences mathématiques, physiques et naturelles.
Au coursde cette période, la censure religieuse et politique empêche les scientifiques de travailler et de communiquer librement.
Grâce à l’ingéniosité du père Marin Mersenne, ilsmettent en place un système de correspondances épistolaires qui permet de continuer à transmettre les idées.
C’est à cette époque qu’apparaissent également les premierscabinets de curiosités, petits musées privés rassemblant des collections d’objets rares provenant des nouveaux mondes.
Plus tard dans le siècle, le soutien gouvernemental à la science permet la fondation de la Royal Society de Londres (1660) et de l'Académie des sciences de Paris (1666).Ces deux organisations lancent la publication de revues scientifiques, les Philosophical Transactions et les Mémoires .
Cette institutionnalisation de la science va aussi faire surgir un besoin d’ouverture et provoquer l’essor d’une littérature scientifique populaire, qui atteindra son apogée avec l’ Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.
Au cours du XVIII e siècle, d'autres nations créent des académies scientifiques.
Aux États-Unis, un club fondé en 1727 par Benjamin Franklin devient, en 1769, l’American Philosophical Society (société philosophique américaine pour « la promotion de la connaissance utile »).
En 1780, l'American Academy of Arts and Sciences (Académieaméricaine des arts et des sciences) est créée par John Adams, qui deviendra en 1797 le deuxième président des États-Unis.
En 1831, l'Association britannique pourl'avancement des sciences (ABAS) organise sa première assemblée ; elle est suivie en 1848 par l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) et, en1872, par l'Association française pour l'avancement des sciences (AFAS).
Ces différentes organisations publient respectivement les revues Nature, Science et Sciences. Au début du XXe siècle, le nombre de revues scientifiques croît si vite qu’on en recense déjà quelque 36 000 en 1933, en 18 langues.
Depuis la fin du XIXe siècle, la communication scientifique est facilitée par la création d'organisations internationales, comme le Bureau international des poids et mesures (1875) qui organise des congrèsinternationaux.
Outre les organisations scientifiques nationales et internationales, de nombreuses sociétés industrielles disposent d'un département de recherche ; certainesd'entre elles publient régulièrement des rapports.
3.2 Dans le sillage de la révolution des télécommunications
Une véritable révolution de la communication scientifique survient dans la seconde moitié du XXe siècle avec l’apparition du réseau Arpanet, puis Internet.
Ce dernier bouleverse entièrement les modes de communication et les conditions de travail des scientifiques ( voir éthique scientifique), mais également l’accessibilité de tout un chacun à l’information scientifique.
Parallèlement à cette révolution technologique et culturelle se développe une communication scientifique tournée vers le grand public : la vulgarisation scientifique.
Celle-ciémane des organismes de recherche, des Centres de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI), du monde de la communication (presse, télévision, Internet),ainsi que de scientifiques de renom tels que Hubert Reeves ( Poussières d’étoiles , 1984) ou Stephen Jay Gould ( le Pouce du panda , 1980).
4 TENTATIVES DE CATÉGORISATION DES SCIENCES
Des termes spécifiques et impropres, hérités du XIXe siècle, divisent encore les sciences en deux grandes catégories : l'acquisition désintéressée des connaissances est appelée « science pure » (ou recherche fondamentale), terme opposé à celui de « science appliquée » (regroupant les sciences de l’ingénieur), qui est la recherche del'usage pratique de la connaissance scientifique.
Un troisième terme gravite autour de cette conception duale des sciences : il s’agit de celui de « technique » ou de« technologie », par laquelle les applications sont réalisées ( voir techniques, histoire des).
D’autres tentatives de catégorisation des sciences ont été formulées et soumises, elles aussi, à controverse : par exemple, on parle souvent de « sciences dures » pour désigner les sciences de la nature (physique, chimie, biologie, etc.) et de « sciencesmolles » pour désigner les sciences sociales et humaines.
Toutefois, l’interdépendance des différentes activités scientifiques tend à brouiller ces frontières purementthéoriques et politiques ( voir sciences, histoire des ; sciences, philosophie des).
4.1 Branches de la science.
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