Schneider Electric (entreprise).
Publié le 20/05/2013
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Schneider Electric (entreprise). Schneider Electric, groupe français spécialisé dans l'équipement électrique. L'entreprise doit son nom aux frères Schneider qui, après avoir exercé dans la banque -- Eugène Schneider est le premier président de la Société générale --, ont repris, en 1836, l'ancienne fonderie royale du Creusot afin de la transformer en atelier de construction mécanique et électrique. Le groupe Schneider offre aujourd'hui le visage d'une entreprise qui a été totalement remodelée au cours des années quatre-vingt et qui n'a plus rien de commun, sinon le nom, avec le conglomérat hétéroclite qui caractérisait Schneider en 1981, lorsque Didier Pineau-Valenciennes a succédé au baron Empain. Éclaté en près de cent cinquante sociétés présentes dans des métiers aussi divers que la sidérurgie (Creusot-Loire), la métallurgie, le secteur mécanique, la construction navale et ferroviaire ou encore le bâtiment et les travaux publics (Spie-Batignolles), le groupe Schneider s'est recentré sur la seule production électrique, autour de la société Merlin-Gérin qui, dans les années quatre-vingt, est l'une des ses rares filiales rentables. Une fois délesté de toutes ces activités annexes, le groupe a réorganisé son activité sur ses métiers de base par croissance externe -- Schneider acquiert notamment, à la suite d'une offre publique d'achat (OPA) hostile, Télémécanique en 1988 pour 20 milliards de francs, ainsi que la société américaine Square D en 1991 pour 8 milliards de dollars --, ainsi que par une politique d'implantation géographique en partenariat avec des opérateurs locaux. Schneider est aujourd'hui un groupe implanté dans cent quatre-vingts pays, qui réalise 50 p. 100 de son chiffre d'affaires en Europe -- dont 20 p. 100 en France --, un tiers aux États-Unis, le reliquat se répartissant entre l'Asie (près de 10 p. 100) l'Afrique et l'Amérique latine. Dans plusieurs secteurs, Schneider figure parmi les leaders mondiaux -- en concurrence avec General Electric et Siemens : contrôle industriel, transport et distribution électrique, automatismes programmables ou encore fourniture d'équipements de moyenne et basse tension. Schneider qui réalise un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 10 milliards d'euros affiche une situation financière des plus saines avec des fonds propres évalués à 4 milliards d'euros sans aucune dette. L'excellence de ces résultats est à porter au crédit de la stratégie qu'a défendue Didier Pineau-Valenciennes. Ce dernier, après avoir passé dix-huit ans à la tête de Schneider, a été remplacé, en janvier 1999, par Henri Lachman à la présidence du groupe. Sous sa direction, l'entreprise a poursuivi sa réorganisation -- qu'elle soit structurelle ou financière -- dont le point d'orgue consistait à prendre le contrôle du groupe électrique français Legrand. Ce nouvel ensemble entendait occuper le premier rang mondial des entreprises spécialisées dans les deux grands métiers de la construction électrique que sont les automatismes industriels et la distribution électrique via la fourniture d'équipements de basse tension, une des activités historiques de la société Legrand et ainsi renforcer sa présence dans diverses régions du monde, chacun devant profiter des localisations de son partenaire. La volonté commune des actionnaires des deux sociétés n'a cependant pu aboutir dans la mesure où la Commission européenne, par la voix de son commissaire en charge des questions de concurrence, a opposé un veto formel à ce rapprochement jugé incompatible avec les règles de fonctionnement du marché unique. Celles-ci reposent en effet sur le respect de la concurrence entre firmes ; un état jugé incompatible avec une situation de position dominante. En dépit de ce revers, et alors même que Schneider avait au préalable acquis la quasi-totalité du capital de la société Legrand, l'entreprise n'a pas renoncé à son redéploiement via de nouvelles acquisitions d'entreprises qui évoluent sur un marché de plus en plus globalisé. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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