satire sociale et politique

        Nous allons étudier quatre textes présents au sein de ce corpus, Les Cavaliers d'Aristophane paru en 424 avant J.-C., Le Mariage de Figaro (acte III, scène 5) de Beaumarchais paru en 1778, Ubu Roi, d'Alfred Jarry paru en 1896 et enfin Théâtre sans animaux (Musée) de Jean-Michel Ribes, paru en 2001.     Nous nous demanderons en quoi les quatre texte du corpus sont une satire sociale et politique.     Dans un premier temps, nous allons voir en quoi ce corpus est une satire sociale puis nous annoncerons les aspects de la satire politique présents dans ces texte.     D'abord ces différents textes représentent différents aspects de la satire sociale. En effet, Les Cavaliers d'Aristophane est une satire du démagogue qui est représentée par le paphlagonien qui flagorne en permanence Lepeuple et l'encourage dans ses vices (« vas prendre ton bain puis empiffre-toi, bouffe, bâfre »). Par le fait, on comprend que Lepleuple est un vieillard qui ne voit pas qui est loyal envers lui. Cependant, dans Le Mariage de Figaro, Beaumarchais met en avant le refus de Figaro d'obéir à son maître. Le valet contre le Compte Almaviva mais utilise des maximes afin de ne pas l'attaquer de façon frontale (« n'humilions pas l'homme qui nous sert bien, crainte d'en faire un mauvais valet »). Ainsi, il remet en cause l'autorité des grands. De plus, un important fossé social est présenté dans ce texte puisqu'une relation dominant-dominé est représenté : le Compte tutoie le valet alors que Figaro le vouvoie et emploie des marques de déférence (« Monseigneur », « Votre Excellence »). Finalement, dans  Théâtre sans animaux, on observe les travers de nos contemporains qui est mise en place par des caricatures et une réflexion sur le visiteur de musée. Effectivement, selon Jean-Michel Ribes les hommes se piquent de culture mais une fois dans le musée, font des commentaires indigents. Par le fait, il présente certains stéréotypes (« les impressionnistes aient été des incompris ») et expose le pragmatisme (« Et la cafétéria, c'est quelle couleur ? » montre que cette personne en particulier porte plus d'importance à la nourriture terrestre qu'à la nourriture spirituelle) et la trivialité de ces visiteurs. On observe également une absence de motivation dont fait part l'un d'entre eux (« Je suis épuisé... pourtant le dimanche...je tiens des kilomètres »). Un couple de spectateur fait une remarque incongrue puisqu'ils se posent des question sur les origines d'un peintre(« Matisse, c'est juif, comme nom ? » montre de même une obsession de la judaïté) alors que cela n'a rien à voir avec la qualité de son œuvre. A la fin de cet extrait, l'accent est mit sur l'ignorance de certains visiteurs étant donné que l'un d'entre eux ignore les origines de la Vénus de Milo (« C'était qui Milo, un nain ? »).     Par ailleurs, ce corpus évoque différents faces de la satire politique. Tout d'abord, le texte d'Aristophane montre les dérives de la démocratie, en dénonçant l'incurie et la démagogie de certains de hommes politiques. En effet, le personnage de Lepeuple, encouragé par son intendant, ne fait pas son devoir de citoyen (« Lepeuple, tu as jugé une seule affaire, c'est suffisant »). En outre, Le mariage de Figaro donne une vision péjorative de la politique. Il met ainsi en évidence une politique de trahison avec la présence du champ lexical du mensonge (« feindre », « secret », « cacher », « paraître », « jouer »). De même, il reconsidère la notoriété des hommes politiques en montrant que Figaro n'est pas dupe de cette politique et se distingue pas sa lucidité et son intelligence. Le valet dénonce l'incompétence des politiques en utilisant un chiasme (« il ne savent rien mais font tout »). Finalement, dans Ubu Roi, Alfred Jarry dévoile le despotisme du personnage principal. Le Père Ubu est en effet aussi ridicule que dangereux dans ses actes. Par le fait, il a un pouvoir absolu qui l'incite à l'exercer arbitrairement. Il condamne ainsi des hommes à mort (« passer à la trappe ») dans le seul but de récupérer leurs biens. Père Ubu fait donc une confusion entre l'exercice de son pouvoir et son enrichissement personnel.     Ce corpus de texte est une satire politique et sociale puisque quel que soit le siècle et le régime politique, les hommes sont révélés sous leur plus mauvais aspects.