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romantisme surrealisme symbolisme

Publié le 02/06/2013

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  a) LE ROMANTISME   Avec la Révolution de 1789, véritable bain de sang qui dévaste le pays autant que les esprits, on assiste à une remise en question des idéaux des Lumières. Le XIXe siècle marque un retour à des valeurs fondamentales : l’individualité, le cœur, la nature ; et voit l’apparition d’un nouveau mouvement : le romantisme, qui atteindra son apogée dans les années 1820-1840.     Qu’est-ce que le romantisme ?   On l’attribue à tort à Champfleury qui pourtant se défiait de ce terme (« Le nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées «, Lettre à George Sand). Il rappelle d’ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme. Celui-ci naquit du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre « la sottise, le poncif et le bon sens1 «. Le Réalisme est un mouvement culturel qui est caractérisé par une attitude de l’artiste face au réel. Il définit un type de littérature qui veut représenter le quotidien le plus fidèlement à la réalité possible, sans omettre le banal avec un point de vue objectif. Le Réalisme cherche à dépeindre la réalité telle qu’elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Ce mouvement apparaît dans la seconde moitié du xixe siècle pour s’opposer au romantisme, qui a dominé la première moitié du siècle et pour dénoncer et analyser les mœurs de la vie quotidienne. Il s’étendra ensuite à l’ensemble de l’Europe et à l’Amérique, où il survivra jusque dans les années 1950. Les mouvements qui dérivent du Réalisme sont le symbolisme, le naturalisme, le Parnasse et le surréalisme. Balzac et Stendhal sont sûrement les premiers réalistes, sans le savoir. Stendhal a été le premier écrivain français à avoir lié roman et histoire contemporaine, mais contrairement aux réalistes, il écrit avec un point de vue subjectif alors que les seconds adopteront un point de vue objectif. Balzac est l’un des piliers du Réalisme. Ainsi La Comédie humaine, qui met en scène l’ensemble des classes sociales, sauf la classe ouvrière, montre que l’argent a une place fondamentale dans toute la société du xixe siècle. Les autorités politiques voient dans le Réalisme une idée qui conduit à offenser la religion et à propager le désordre social. Le courant réaliste s’affirme particulièrement dans le roman ; il se manifeste aussi en poésie, dans les œuvres de Banville, deLeconte de Lisle et des Parnassiens ; au théâtre, on le rencontre chez Eugène Scribe, Augier, Dumas-fils, Pailleron, et enfin dans la critique et l’histoire chez Renan, Hippolyte Taine et Fustel de Coulanges. b) LE SYMBOLISME Le symbolisme est à la fois une réaction contre le Parnasse et sa continuation. Il entend en réalité marquer une rupture avec le matérialisme scientiste, dont la forme littéraire triomphante au XIXe siècle est le naturalisme. École plutôt que mouvement, le symbolisme fait du symbole la condition même de l’art, décide de suggérer plutôt que de nommer et libère le vers du moule classique célébré par les Parnassiens.     Qu’est-ce que le symbolisme ?   Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et en Belgique vers 1866, en réaction aunaturalisme et au mouvement parnassien. Ce mouvement provient de la Russie, en particulier grâce à Valéry Brioussov, poète et fondateur du symbolisme russe. Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot "symbole" (« jeter ensemble «) pour désigner l'analogie que cette poésie souhaite établir entre l'Idée abstraite et l'image chargée de l'exprimer. Pour les Symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances qui frappent d'inanité le cloisonnement des sens : sons, couleurs, visions participent d'une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage. Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement : d'abord voué à créer des impressions - notamment par l'harmonie musicale - un souci de rigueur l'infléchira bientôt vers la recherche d'un langage inédit. L'influence de Stéphane Mallarmé est ici considérable, ce qui entraîne la poésie vers l'hermétisme. Baudelaire et Rimbaud sont des symbolistes.                       c) LE SURREALSIME   Le surréalisme naît dans une France ruinée, décimée, ayant laissé toute une génération horrifiée, découragée ou révoltée. C’est également en parallèle avec la montée du communisme, auquel ces écrivains se rallieront pour la majorité, y voyant une barrière contre la montée des fascismes que le mouvement surréaliste prend l’ascendant. Ralliés dans les années 1940 avec l’apparition du cinéma, leur art est hérité d’un courant pictural, le cubisme. Qu’est-ce que le surréalisme ?   Le Surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique de la première moitié du xxe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. En 1924, André Breton le définit dans le premier Manifeste du Surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. « André Breton, Dali, de Chirico, Desnos, Duchamps, Leiris, Peret et Queneau sont des surréalites.                

« Réalisme est un mouvement culturel qui est caractérisé par une attitude de l'artiste face au réel.

Il définit un type de littérature qui veut représenter le quotidien le plus fidèlement à la réalité possible, sans omettre le banal avec un point de vue objectif.

Le Réalisme cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux.

Ce mouvement apparaît dans la seconde moitié du xixe siècle pour s'opposer au romantisme, qui a dominé la première moitié du siècle et pour dénoncer et analyser les moeurs de la vie quotidienne.

Il s'étendra ensuite à l'ensemble de l'Europe et à l'Amérique, où il survivra jusque dans les années 1950.

Les mouvements qui dérivent du Réalisme sont le symbolisme, le naturalisme, le Parnasse et le surréalisme. Balzac et Stendhal sont sûrement les premiers réalistes, sans le savoir.

Stendhal a été le premier écrivain français à avoir lié roman et histoire contemporaine, mais contrairement aux réalistes, il écrit avec un point de vue subjectif alors que les seconds adopteront un point de vue objectif. Balzac est l'un des piliers du Réalisme.

Ainsi La Comédie humaine, qui met en scène l'ensemble des classes sociales, sauf la classe ouvrière, montre que l'argent a une place fondamentale dans toute la société du xixe siècle.

Les autorités politiques voient dans le Réalisme une idée qui conduit à offenser la religion et à propager le désordre social. Le courant réaliste s'affirme particulièrement dans le roman ; il se manifeste aussi en poésie, dans les oeuvres de Banville, deLeconte de Lisle et des Parnassiens ; au théâtre, on le rencontre chez Eugène Scribe, Augier, Dumas-fils, Pailleron, et enfin dans la critique et l'histoire chez Renan, Hippolyte Taine et Fustel de Coulanges.. »

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