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Roman

Publié le 19/01/2017

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Le roman est un genre littéraire, caractérisé essentiellement par une narration fictionnelle. La place importante faite à l'imagination transparaît dans certaines expressions comme « C'est du roman ! » ou dans certaines acceptions de l’adjectif « romanesque » qui renvoient à l'extraordinaire des personnages, des situations ou de l'intrigue. Le roman, d'abord écrit en vers qui jouent sur des assonances au xiie siècle avant sa mise en prose au début du xiiie siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire. Au fil des derniers siècles, le roman est devenu le genre littéraire dominant avec une multiplicité de sous-genres qui soulignent son caractère polymorphe (à maintes formes).   Texte romanesque[modifier  modifier le code] De manière synthétique et générale, on peut dire que le texte romanesque est un récit de taille très variable, mais assez long, aujourd'hui en prose, qui a pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention, même si l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue du simple récit-transcription (biographie, autobiographie, témoignage…), mais aussi du conte, qui relève du merveilleux. La diversité des tonalités littéraires présentes dans les romans est d'ailleurs totale. Le roman appartenant au genre narratif, on peut rendre compte de l'enchaînement plus ou moins complexe des événements d'un roman en établissant le schéma narratif de l'œuvre et définir le principe général de l'action par le schéma actantiel qui expose les différents rôles présents dans le récit. On peut également définir le statut du narrateur (ou des narrateurs), distinct(s) de l'auteur, ainsi que les points de vue narratifs choisis et la structure chronologique de l'œuvre. Genre polymorphe, le roman exploite aussi bien les différents discours (direct, indirect, indirect libre), la description (cadre spatio-temporel - portraits) que le récit proprement dit (péripéties), le commentaire ou l'expression poétique. Depuis son apparition, le genre romanesque a connu de nombreuses évolutions formelles et mises en question, aussi bien dans sa réception publique que du fait des écrivains. Genre longtemps mineur, il fut attaqué jusqu'au xxe siècle pour sa vanité ou son immoralité. On peut également citer, de la part des romanciers, les mises en cause les plus importantes : de la psychologie avec le behaviourisme ; de la notion même de personnage avec le Nouveau Roman ; de l'éclatement de la narration (forme chorale avec la multiplication des narrateurs - perturbation de la chronologie...), ou de la séparation auteur/narrateur avec l'autofiction. Malgré cela, le roman s'est progressivement installé depuis le xviiie siècle comme un genre dominant dans la littérature occidentale en corrélation avec le développement de la notion d'individu et une réflexion non religieuse sur le sens de la vie et de l'Histoire et aussi avec la généralisation de l'apprentissage de la lecture par l'école et la diffusion imprimée. Le roman a ainsi supplanté le conte et l'épopée qui marquent davantage les traditions d'autres civilisations (persane et indienne notamment), mais il existe au moins deux traditions romanesques non-européennes dont les caractéristiques sont assez semblables : il s'agit du roman chinois et du roman japonais traditionnel. Cet article présentant une histoire de la tradition romanesque occidentale, le lecteur est invité à se référer à ces pages spécifiques pour plus de détails. Origines[modifier  modifier le code] D'une langue à un genre[modifier  modifier le code] Toute tentative de définition satisfaisante du roman est étroitement liée à l'identification de ses origines. Ainsi, nombreux sont les théoriciens du roman qui ont cherché à appuyer leurs théories génériques sur des théories génétiques[réf. nécessaire]. Voilà pourquoi une entrée satisfaisante pour tenter de définir le terme de roman peut se trouver dans l'origine même de ce mot. Ce terme sert originellement à désigner une langue utilisée au Moyen Âge, la langue romane, issue de la langue utilisée au nord de la France, la langue d'oïl, qui prévaudra sur la langue d'oc du sud de la France. Cette langue, née de l'évolution progressive du latin, remplace ce dernier dans le nord de la France. Romanus (latin) signifiant « romain » > romanice (latin vulgaire) > romanz ou romans (ancien français). Au Moyen Âge, l'usage du latin se restreint aux textes écrits tandis que les communications orales se font en langue romane. Le latin n'étant connu que d'une minorité de la population, constituée essentiellement de religieux et de lettrés, il faut alors transcrire ou écrire en langue romane certains textes afin de les rendre accessibles à un public plus large. Le terme « roman » est donc appliqué à tous les textes écrits en langue romane dans ce but, qu'ils soient en prose ou en vers, qu'ils soient narratifs ou non. Les romans s'opposent alors aux textes écrits en latin, notamment les textes officiels et sacrés. L'expression « mettre en roman », apparue vers 1150, signifie donc « traduire en langue vulgaire »1. Pour désigner les textes qui appartiennent au genre narratif, les termes estoire et conte sont le plus souvent utilisés. Ainsi, Chrétien de Troyes écrit-il : « ore commencerai estoire ». À l'origine dévolue à la traduction de textes hagiographiques, cette langue vulgaire - le roman - est vite utilisée par la littérature narrative. Le terme se met à désigner progressivement un genre littéraire à part entière. Ainsi, dans Lancelot ou le Chevalier de la charrette, Chrétien de Troyes écrit-il : « puisque ma dame de Champagne veut que j'entreprenne un roman, je l'entreprendrai très volontiers ». Le terme commence alors à se rapprocher de son sens moderne, celui de récit fictif à épisodes centré autour d'un ou de plusieurs personnages. Le roman a tout d'abord été le récit d'une aventure fantastique, comprenant un personnage idyllique vivant une aventure idyllique elle-même. Les livres étaient au début destinés aux nobles et non au peuple. Genre littéraire[modifier  modifier le code] Origines antiques[modifier  modifier le code] Article détaillé : Roman grec. Les origines premières du roman peuvent remonter aux genres littéraires pratiqués dès l'Antiquité2, comme l'épopée (l’Iliade, l’Odyssée d'Homère, l’Énéide de Virgile), les ouvrages historiques (d'Hérodote et de Thucydide), la tragédie et la comédie nouvelle (Ménandre, Térence) et même la poésie pastorale. C'est en puisant allègrement dans l'ensemble de ces genres qu'apparaît le roman grec, qui se constitue vers le ier s. av. J.-C. en un genre autonome, comportant déjà l'aspect composite qui le caractérise au cours des siècles suivants. C'est la première fois que sont rédigés, en prose, des ouvrages destinés à divertir leur public et développant une intrigue, sinon entièrement vraisemblable, du moins cohérente et plus réaliste que les personnages caricaturaux de la comédie ancienne ou du drame satyrique et que les protagonistes animaux de la fable. Le roman grec se caractérise par la place centrale accordée aux intrigues amoureuses et l'abondance des péripéties (enlèvements, pirates, fausses morts, batailles scènes de reconnaissance...). Les romans de Chariton, d'Achille Tatius ou d'Héliodore d'Émèse sont les principaux représentants du genre à nous être parvenus. Certains romans grecs se rapprochent davantage de genres particuliers : Daphnis et Chloé de Longus est fortement influencé par la poésie bucolique grecque (Théocrite) et romaine (Virgile), tandis que les ouvrages de Lucien de Samosate, courts et humoristiques pour la plupart, empruntent davantage aux dialogues philosophiques et aux ouvrages d'histoire. L'un de ses ouvrages les plus connus, l’Histoire véritable, parodie les ouvrages d'histoire évoquant des peuples exotiques et les récits de voyages invraisemblables en multipliant les péripéties fantaisistes. Ces histoires ne sont pas encore qualifiées de « romans », mais tantôt d'histoires amoureuses, tantôt de drames, tantôt encore en employant le terme plasma (mot grec approchant notre concept moderne de fiction). Les commentateurs des premiers siècles apr. J.-C. caractérisaient ces histoires comme fictives mais vraisemblables, ce qui les plaçait à mi-chemin entre les histoires mythologiques, fictives et invraisemblables, et les ouvrages historiques, dépeignant des événements réels[réf. nécessaire]. À l'époque romaine sont rédigés des romans antiques en langue latine, comme les Métamorphoses attribuées à Apulée ou le Satyricon attribué à Pétrone. Sources du roman médiéval[modifier  modifier le code] La Chanson de Roland. Jusqu'au xiie siècle, la chanson de geste et la poésie lyrique dominent le paysage littéraire et narratif, mais progressivement, un genre nouveau fait son apparition : le roman. Bien que novateur et original, il puise pourtant de nombreux motifs dans les genres littéraires qui l'ont précédé. Il est novateur car il mêle les exploits guerriers de la chanson de geste, la vision amoureuse de la poésie lyrique et puise dans les légendes celtiques. Poésie lyrique[modifier  modifier le code] La rupture littéraire amorcée par l'apparition du nouveau genre de la poésie lyrique ne doit pas pour autant masquer une large continuité dans les thèmes et les motifs évoqués par le roman. Il hérite en premier lieu des personnages stylisés de la poésie lyrique : la dame y est une femme mariée de condition supérieure à celle de son prétendant ; l'homme vassal est obéissant à la dame, il est timide et emprunté devant elle et le losengiers est un personnage fourbe, un traître en puissance. Il reprend également le thème de la fine amor, cet amour secret, sacré dans lequel la femme est divinisée, sacralisée. Il hérite aussi de la Reverdie. La Reverdie est un retour cyclique au printemps qui entraîne la contemplation de la dame par l'amant ainsi que son portrait élogieux fait d'associations entre la beauté de la nature et celle de la femme. La sonorité est également une partie intégrante de la poésie lyrique, car la poésie ne peut se faire sans rimes et le lyrisme ne peut se séparer des sonorités, du rythme. Cependant, le romancier ne reprend pas ces thèmes à l'identique, très souvent il les réactualise, les modifie et les dramatise. Mais surtout, il substitue une nouvelle figure à celle du poète amoureux. Le modus operandi de la séduction évolue : la femme ne se séduit plus par des paroles et des chansons mais par des actions. Le personnage du poète est remplacé par le chevalier hérité des chansons de geste. Chanson de geste[modifier  modifier le code] Le héros de la chanson de geste tient ses traits du héros épique. Il est vaillant, brave, il sait manier les armes, il allie la franchise à la loyauté et à la générosité. Par-dessus tout, il sait préserver son honneur. Parmi les nombreux motifs hérités de la chanson de geste, notons celui de la description des armes du chevalier, de ses acolytes ou de ses ennemis, celui des combats et des batailles qui s'ensuivent ou bien encore ceux des embuscades, poursuites et autres pièges qui jalonnent le chemin du héros. On trouve également les scènes d'ambassade chères à la chanson de geste, les scènes de conseil entre un seigneur et ses barons ou encore le regret funèbre (lamentations sur un héros, un compagnon perdu) et la prière du plus grand péril. Cependant, le roman s'éloigne sur plusieurs points de la chanson de geste : Lancelot du Lac, xve siècle. par sa forme tout d'abord la chanson de geste est une suite de laisses assonancées psalmodiées par des jongleurs accompagnés de vielle. Le roman est bien écrit en vers mais ceux-ci sont organisés en couplets d'octosyllabes à rimes plates ;par l'auditoire ensuite la chanson de geste est écoutée par des hommes installés dans la grande pièce du château alors que le roman est écouté dans la chambre des dames par des personnes plus raffinées et plus cultivées ;l'espace de la diégèse se restreint on passe des immenses champs de bataille à des vergers ou à des champs, voire à de petites pièces ou des locus amoenus (lieu intime et paradisiaque où règne la dame).par les personnages la chanson de geste met en scène les exploits guerriers d'un groupe, d'une armée face à une autre, chaque armée ayant plusieurs héros dans leurs rangs. Dans le roman, au contraire, les exploits sont réalisés par un personnage seul. Les thèmes et les motifs pouvant être rencontrés dans le roman ne naissent donc pas ex nihilo, le nouveau genre s'inspire largement de ceux qui l'ont précédé tout en procédant à de larges modifications et innovations. Trois matières[modifier  modifier le code] Au-delà des thèmes et des motifs exploités, les sujets traités par le roman se caractérisent par leur originalité et leur diversité. Il est toutefois possible de les rassembler en trois grands sujets (dits matières) : la matière de Rome, ou antique a inspiré le Roman de Thèbes, le Roman d'Énéas, le Roman de Troie et le Roman d'Alexandre ; la matière de France, récits de guerres et de prouesses militaires des Francs ; la matière de Bretagne, la plus féconde, a inspiré tous les romans dits « arthuriens ». La matière de Bretagne se développe à la cour d'Henri II Plantagenêt et de sa femme Aliénor d'Aquitaine ainsi qu'à la cour de la fille d'Aliénor, Marie de France, en Champagne. La matière de Bretagne est imprégnée des traditions et des légendes celtiques transmises oralement par les conteurs bretons et gallois. Bien que de nombreuses imprécisions demeurent sur son existence, Chrétien de Troyes apparaît comme l'auteur le plus représentatif et le plus innovant de cette matière de Bretagne. Son écriture se caractérise notamment par une attention particulière portée aux effets de structure (miroirs, parallèles, échos divers, correspondances entre des personnages ou des épisodes, etc.). Il innove également par le tour qu'il donne aux aventures de ses héros. Il les orne d'évènements imprévus et surprenants qui apparaissent souvent comme les signes du destin du chevalier. De plus, il lie étroitement ces aventures à la notion de quête. Celle-ci peut avoir pour objet un personnage disparu, un amour, une identité, une gloire ou une fin spirituelle. Ces quêtes prennent place dans un univers romanesque qui allie des éléments surnaturels et merveilleux à des effets de réel. En prose au xiiie siècle[modifier  modifier le code] Le Roman de la Rose (1420-1430). Avant le xiiie siècle, à l'exception des textes juridiques, peu de textes étaient écrits en prose. Mais à la fin du xiie siècle et au début du xiiie siècle, la prose prend de plus en plus d'importance dans les textes narratifs. Deux raisons peuvent expliquer cette tendance. D'une part, la prose augmente probablement la crédibilité des aventures racontées, par assimilation à la fiabilité des textes juridiques. D'autre part, le passage à la prose marque également un changement dans la manière de lire : la lecture collective et orale est remplacée par la lecture individuelle. La découverte du papier et le développement de l'écrit de manière générale favorisent cette évolution. Et de ce fait, la versification en tant qu'artifice mnémotechnique est de moins en moins nécessaire. Ces romans en prose s'inspirent du modèle de la passion du Christ et se rapportent massivement au mythe du Graal ou du Saint Calice, comme le Lancelot en prose. Romans réalistes[modifier  modifier le code] Ces romans apparaissent conjointement au développement de la bourgeoisie et d'un esprit progressivement plus matérialiste. La redécouverte des textes d'Aristote accompagne ce renforcement du rationalisme au détriment d'une part de spiritualité et de merveilleux. Les deux Roman de la rose, celui de Guillaume de Lorris et plus encore celui de Jean Renart, comme Jehan et Blonde illustrent cette nouvelle orientation du genre. Les auteurs de ces romans choisissent de rester dans les limites du vraisemblable et rejettent le merveilleux arthurien. La géographie des lieux devient de plus en plus familière aux lecteurs, les personnages fictifs y rencontrent des personnages historiques (réels) et les héros choisis sont de plus en plus issus de milieux modestes et sont de moins en moins légendaires. Cependant, ce genre est marqué par un fort paradoxe: alors que la prose semble être la forme la plus adaptée à transcrire le réel avec crédibilité et que la majorité des romans sont désormais écrits en prose, ces romans réalistes continuent à être écrits en vers (couplets octosyllabiques). Conséquence ou non de ce paradoxe, ils disparaîtront progressivement devant le succès croissant des romans en prose. Naissance du roman moderne[modifier  modifier le code] Au début de l'histoire du roman cohabitent deux traditions très contrastées. La première est celle du roman comique, engagée par Cervantès et Rabelais, qui se poursuit tout au long du xviie siècle, particulièrement en France et en Espagne. C'est un roman résolument parodique et réaliste, qui raille la littérature noble et les valeurs établies. La seconde est l'héritière du roman de chevalerie et du roman grec. Elle revendique une certaine noblesse des sentiments et de l'expression et un style sérieux. Avec l'avènement du roman historique, le merveilleux qui caractérisait cette tradition est progressivement abandonné au profit du réalisme. Au cours du xviiie siècle, ces deux traditions vont peu à peu fusionner pour donner naissance au genre que nous connaissons, avec son mélange caractéristique de sérieux et d'ironie.

« narrateurs), distinct(s) de l'auteur, ainsi que les points de vue narratifs choisis et la structure chronologique de l'oeuvre.

Genre polymorphe, le roman exploite aussi bien les différents discours (direct, indirect, indirect libre), la description (cadre spatio-temporel - portraits) que le récit proprement dit (péripéties), le commentaire ou l'expression poétique. Depuis son apparition, le genre romanesque a connu de nombreuses évolutions formelles et mises en question, aussi bien dans sa réception publique que du fait des écrivains.

Genre longtemps mineur, il fut attaqué jusqu'au xxe siècle pour sa vanité ou son immoralité.

On peut également citer, de la part des romanciers, les mises en cause les plus importantes : de la psychologie avec le behaviourisme ; de la notion même de personnage avec le Nouveau Roman ; de l'éclatement de la narration (forme chorale avec la multiplication des narrateurs - perturbation de la chronologie...), ou de la séparation auteur/narrateur avec l'autofiction.

Malgré cela, le roman s'est progressivement installé depuis le xviiie siècle comme un genre dominant dans la littérature occidentale en corrélation avec le développement de la notion d'individu et une réflexion non religieuse sur le sens de la vie et de l'Histoire et aussi avec la généralisation de l'apprentissage de la lecture par l'école et la diffusion imprimée.

Le roman a ainsi supplanté le conte et l'épopée qui marquent davantage les traditions d'autres civilisations (persane et indienne notamment), mais il existe au moins deux traditions romanesques non-européennes dont les caractéristiques sont assez semblables : il s'agit du roman chinois et du roman japonais traditionnel.

Cet article présentant une histoire de la tradition romanesque occidentale, le lecteur est invité à se référer à ces pages spécifiques pour plus de détails. Origines[modifier | modifier le code] D'une langue à un genre[modifier | modifier le code] Toute tentative de définition satisfaisante du roman est étroitement liée à l'identification de ses origines. Ainsi, nombreux sont les théoriciens du roman qui ont cherché à appuyer leurs théories génériques sur des théories génétiques[réf. nécessaire].

Voilà pourquoi une entrée satisfaisante pour tenter de définir le terme de roman peut se trouver dans l'origine même de ce mot.

Ce terme sert originellement à désigner une langue utilisée au Moyen Âge, la langue romane, issue de la langue utilisée au nord de la. »

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