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Robert Koch

Publié le 05/07/2016

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le bacille de la tuberculose

Robert Koch (1843-1910) fit ses études de médecine à l'université de Geittingen. Après avoir ouvert un cabi­net médical et pratiqué quelque temps la chirurgie à Wollstein, il s'illustre par trois découvertes impor­tantes.

Il est un des pionniers qui permirent l'essor de la mi­crobiologie médicale. En 1876, il isole puis cultive la bactérie du charbon et parvient à l'inoculer aux ani‑


maux. A cette occasion, cherchant à déterminer l'effet du savon de potassium sur la bactérie, il démontrera le pouvoir antiseptique du savon. Auparavant, il s'était déjà illustré en isolant le bacille de la conjonctivite ca­tarrhale aiguë et ce, avec la collaboration de J. E. Weeks.

Il fut un de ceux qui inaugurèrent l'ère pasteurienne\", celle de la description et de la culture des germes per­mettant la mise au point de vaccins et de sérums. Koch, tout comme Pasteur, poursuit ses recherches et, en 1882, parvient à isoler le bacille de la tuberculose. Il réussit à le cultiver artificiellement et à inoculer la maladie à des animaux. Grâce à ces inoculations, il parvient à extraire la tuberculine. En 1891, il cons­tate que la tuberculine provoque une réaction caracté­ristique (cutiréaction) chez le sujet atteint. Par la même occasion, Koch trouve un moyen d'identification de la maladie.

Deux ans plus tard, alors qu'il voyage en Inde, il dé­couvre le bacille responsable du choléra, que l'on appellera le bacille virgule, ainsi que l'origine de la maladie et son mode de transmission. Les recherches de Pasteur permettent d'approcher alors du concept de vaccin. En effet, travaillant sur le choléra des poules, Pasteur constate qu'un bacille vieilli n'est plus viru­lent. D'autre part, il observe le fait qu'un bacille frais n'a plus d'effet sur un organisme auquel un vieux bacille a été inoculé.

 

Si l'on accorde à Pasteur l'innovation qu'est la micro­biologie médicale, il faut rendre hommage à Koch dont les recherches contribuèrent largement à son développement. Le jury du Nobel ne s'y trompa pas et attribua à Koch le Prix Nobel de médecine en 1905.

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