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resumé la princesse de cleves

Publié le 14/10/2014

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L’histoire se déroule entre octobre 1558 et novembre 1559, à la cour du roi Henri II puis de son successeur François II. Première partie Mademoiselle de Chartres, une jeune femme de seize ans, paraît pour la première fois à la cour, située alors au Louvre. Elle a reçu de sa mère une éducation vertueuse et exemplaire par son caractère unique : « La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartres avait une opinion opposée, elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour, elle lui montrait ce qu'il a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux (...). ». Alors qu'elle se rend chez un joaillier pour assortir des pierreries, elle rencontre le prince de Clèves. Ébloui par sa beauté, mais ne sachant pas son nom, ce dernier entreprend de connaître son identité et la demande en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte ce mariage de raison, sans dégoût particulier ni attirance pour le jeune prince, qui se plaint auprès d'elle de son indifférence : « M. de Clèves se trouvait heureux sans néanmoins être entièrement content. Il voyait avec beaucoup de peine que les sentiments de Mlle de Chartres ne passaient pas ceux de l'estime et de la reconnaissance (...). ». Mais lors du bal donné pour les fiançailles de Claude de France, la princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours, un prince d'un éclat considérable dans toute l'Europe. Le roi les invite à danser l'un avec l'autre. Il naît alors une passion dans le cœur des deux personnages que Madame de Clèves s'efforce de combattre, fidèle aux leçons de sa mère, qui la met en garde une dernière fois contre les dangers d'une liaison : « Ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu’ils vous paraissent d’abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d’une galanterie. » Après la mort de Madame de Chartres, l'héroïne se rend à Coulommiers où elle apprend avec tristesse celle de Madame de Tournon, une femme qui lui paraissait avoir beaucoup de mérite et de vertu. M. de Clèves entreprend alors le récit des mésaventures de Sancerre. Deuxième partie M. de Clèves apprend à sa femme que son ami Sancerre était amoureux depuis près de deux ans de Mme de Tournon et que cette dernière lui avait secrètement promis, ainsi qu’à M. d’Estouville, de les épouser. C’est seulement le jour de sa mort que M. de Sancerre apprend la perfidie. Le même jour, il connaît une douleur immense en apprenant la mort de sa bien-aimée et en découvrant les lettres passionnées que cette dernière a adressées à M. d’Estouville. La princesse de Clèves est troublée par les propos que son mari a tenu à son ami Sancerre et qu’il lui répète : « La sincérité me touche d’une telle sorte que je crois que si ma maîtresse et même ma femme, m’avouait que quelqu’un lui plût, j’en serais affligé sans en être aigri. » À la demande de M. de Clèves, Mme de Clèves rentre à Paris. Elle ne tarde pas à se rendre compte qu’elle n’est pas guérie de l’amour qu’elle éprouve pour le duc de Nemours. Elle est en effet émue et pleine de tendresse pour cet homme, qui par amour pour elle, renonce aux espérances d’une couronne. Si elle ne parvient pas à maîtriser ses sentiments, elle est bien décidée à tout faire pour maîtriser ses actes. Elle souhaite à nouveau fuir celui qu’elle aime, mais son mari lui intime l’ordre de ne changer en rien sa conduite. Puis Nemours dérobe sous ses yeux son portrait. Elle se tait, craignant à la fois de dévoiler publiquement la passion que ce prince éprouve pour elle et d’avoir à affronter une déclaration enflammée de cet amoureux passionné. Nemours qui s’est aperçu que la princesse de Clèves avait assisté à ce vol et n’avait pas réagi, rentre chez lui, savourant le bonheur de se savoir aimé. Lors d’un tournoi, Nemours est blessé. Le regard que lui adresse alors Mme de Clèves est la preuve d’une ardente passion. Puis une lettre de femme égarée et dont elle entre en possession laisse supposer que Nemours a une liaison. Elle découvre alors la jalousie. Troisième partie Le Vidame de Chartres, oncle de la princesse de Clèves et ami intime de M. de Nemours est lui aussi très contrarié par cette lettre. Car la lettre qu’a lue la princesse de Clèves et qu’elle croyait adressée à Nemours, d’où sa jalousie, lui appartenait. Et le fait qu’elle circule entre toutes les mains de la Cour le contrarie énormément. En effet cette lettre risque de déshonorer une femme extrêmement respectable et de lui valoir, à lui, Vidame de Chartres, la colère de la Reine qui l’a pris pour confident et qui n’accepterait pas cette aventure sentimentale. Le Vidame de Chartres souhaite que le duc de Nemours indique être le destinataire de cette lettre et aille la réclamer à la reine dauphine qui l’a maintenant entre les mains. Il lui donne pour cela un billet sur lequel figure son nom, qu’une amie de sa maîtresse lui a donné, et qui permettra à Nemours de se justifier auprès de celle qu’il aime. M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu’il n’est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse. En présence de M. de Clèves, les deux amants, pour satisfaire une demande royale, réécrivent de mémoire une copie de la lettre qui a semé le trouble. Mme de Clèves goûte le plaisir de ce moment d’intimité, mais reprend conscience de la passion qu’elle ressent, malgré elle, pour cet homme. Elle décide de repartir à la campagne, malgré les reproches de son mari, qui ne comprend guère son goût pour la solitude. Elle avoue alors, les yeux remplis de larmes, qu’elle est éprise d’un autre homme, et que pour rester digne de lui, elle doit quitter la cour. M. de Nemours assiste, caché et invisible, à cet aveu. M. de Clèves est dans un premier temps tranquillisé par la franchise courageuse de son épouse. Puis aussitôt, il commence à ressentir une vive jalousie et presse son épouse de mille questions auxquelles elle ne répond pas. Elle ne lui dévoilera pas le nom de son rival. M. de Nemours, assistant dans l’ombre à cette scène, reste lui aussi dans l’expectative. Le roi demande alors à M. de Clèves de rentrer à Paris. Restée seule, Mme de Clèves est effrayée de sa confession, mais se rassure, en estimant qu’elle a ainsi témoigné sa fidélité à son mari. M. de Nemours s’est enfui dans la forêt et se rend compte que cet aveu lui enlève tout espoir de conquérir celle qu’il aime. Il éprouve pourtant une certaine fierté d’aimer et d’être aimé d’une femme si noble. Il commet surtout l’imprudence de raconter au Vidame de Chartres, l’histoire qu’il vient de vivre. Il a beau raconter cette histoire en termes très vagues, son compagnon devine que cette histoire est la sienne. Clèves apprend de son côté que celui que sa femme n’a pas voulu nommer, n’est autre que M. de Nemours. Puis en raison de l’imprudence de Nemours, l’information devient publique. Ne sachant que ce dernier a été témoin de cet aveu, M et Mme de Clèves se déchirent en se soupçonnant l’un l’autre d’avoir trahi le secret de leur discussion. Nemours et M et Mme de Clèves que la fatalité a jeté les uns contre les autres sont alors soumis aux soupçons, remords, reproches et aux plus cruels des troubles de la passion. Quatrième partie Alors que la Cour se rend à Reims pour le sacre du nouveau roi, Mme de Clèves se retire à nouveau à la campagne, cherchant dans la solitude l’impossible tranquillité. Nemours la suit, épié par un espion que Clèves a dépêché sur place. De nuit, Nemours observe la princesse de Clèves alors qu’elle contemple d’un air rêveur un tableau le représentant. Il est fou de bonheur. Encouragé par cette marque d’amour, Nemours se décide à rejoindre celle qu’il aime. Il avance de quelques pas et fait du bruit. Pensant le reconnaître, la princesse se réfugie immédiatement dans un autre endroit du château. Nemours attend en vain dans le jardin, et au petit matin, il se rend dans le village voisin pour y attendre la nuit suivante. La présence du duc de Nemours auprès de la princesse a été racontée à Clèves par son espion. Sans même laisser le temps à son interlocuteur de lui donner plus de précisions, Clèves est persuadé qu’il a été trahi. Il meurt de chagrin, non sans avoir fait « à la vertueuse infidèle d’inoubliables adieux » et l’avoir accablée de reproches. La douleur prive la princesse de toute raison. Elle éprouve pour elle-même et M. de Nemours un véritable effroi. Elle refuse de voir M. de Nemours, repensant continuellement à la crainte de son défunt mari de la voir épouser M. de Nemours. Le Vidame de Chartres réussit tout de même à organiser une entrevue secrète entre les deux amants. Elle le regarde avec douceur, mais lui conseille de rechercher ailleurs une destinée plus heureuse. Puis elle sort sans que Nemours puisse la retenir.

« Deuxième partie M.

de Clèves apprend à sa femme que son ami Sancerre était amoureux depuis près de deux ans de Mme de Tournon et que cette dernière lui avait secrètement promis, ainsi qu'à M.

d'Estouville, de les épouser.

C'est seulement le jour de sa mort que M.

de Sancerre apprend la perfidie.

Le même jour, il connaît une douleur immense en apprenant la mort de sa bien-aimée et en découvrant les lettres passionnées que cette dernière a adressées à M.

d'Estouville.

La princesse de Clèves est troublée par les propos que son mari a tenu à son ami Sancerre et qu'il lui répète : « La sincérité me touche d'une telle sorte que je crois que si ma maîtresse et même ma femme, m'avouait que quelqu'un lui plût, j'en serais affligé sans en être aigri. » À la demande de M.

de Clèves, Mme de Clèves rentre à Paris.

Elle ne tarde pas à se rendre compte qu'elle n'est pas guérie de l'amour qu'elle éprouve pour le duc de Nemours.

Elle est en effet émue et pleine de tendresse pour cet homme, qui par amour pour elle, renonce aux espérances d'une couronne.

Si elle ne parvient pas à maîtriser ses sentiments, elle est bien décidée à tout faire pour maîtriser ses actes.

Elle souhaite à nouveau fuir celui qu'elle aime, mais son mari lui intime l'ordre de ne changer en rien sa conduite. Puis Nemours dérobe sous ses yeux son portrait.

Elle se tait, craignant à la fois de dévoiler publiquement la passion que ce prince éprouve pour elle et d'avoir à affronter une déclaration enflammée de cet amoureux passionné.

Nemours qui s'est aperçu que la princesse de Clèves avait assisté à ce vol et n'avait pas réagi, rentre chez lui, savourant le bonheur de se savoir aimé. Lors d'un tournoi, Nemours est blessé.

Le regard que lui adresse alors Mme de Clèves est la preuve d'une ardente passion.

Puis une lettre de femme égarée et dont elle entre en possession laisse supposer que Nemours a une liaison.

Elle découvre alors la jalousie. Troisième partie Le Vidame de Chartres, oncle de la princesse de Clèves et ami intime de M.

de Nemours est lui aussi très contrarié par cette lettre.

Car la lettre qu'a lue la princesse de Clèves et qu'elle croyait adressée à Nemours, d'où sa jalousie, lui appartenait.

Et le fait qu'elle circule entre toutes les mains de la Cour le contrarie énormément.

En effet cette lettre risque de déshonorer une femme extrêmement respectable et de lui valoir, à lui, Vidame de Chartres, la colère de la Reine qui l'a pris pour confident et qui n'accepterait pas cette aventure. »

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