Devoir de Philosophie

Résumé et analyse Phèdre de Racine

Publié le 13/11/2012

Extrait du document

racine
Phèdre Racine Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine créée et représentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne sous le titre Phèdre et Hippolyte. C'est aussi sous ce titre qu'elle fut publiée pour la première fois la même année. Racine n'adopta le titre de Phèdre qu'à partir de l'édition de 1687 de ses Œuvres. La pièce comporte 1 654 alexandrins. Auteur Résumé Acte 1 : Hippolyte, fils de Thésée, annonce à son confident Théramène son intention de quitter Trézène pour fuir sa belle-mère Phèdre qu'il n'aime pas et surtout pour fuir son amour pour Aricie, sœur des Pallantides, un clan ennemi. Phèdre, épouse de Thésée, avoue à Œnone, sa nourrice et confidente, la passion qu’elle ressent pour son beau-fils Hippolyte. On annonce la mort de Thésée. « Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. « - Phèdre « Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable, Je n’en mourrai pas moins, j’en mourrai plus coupable. « - Phèdre « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue, Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue. « - Phèdre Acte 2 : Hippolyte propose à Aricie de lui rendre le trône d'Attique, laissé vacant par la mort de Thésée, et lui avoue son amour. Leur entretien est interrompu par Phèdre, venue prier Hippolyte de prendre soin de son fils mais qui finit par lui révéler son amour. Comprenant son erreur, elle prend l'épée d'Hippolyte pour en finir avec la vie mais Œnone l’arrête. Théramène annonce qu’on a peut-être vu Thésée. Acte 3 : Thésée, qui n’est pas mort, arrive à Trézène et s’étonne de recevoir un accueil si froid : Hippolyte, qui envisage d’avouer à Thésée son amour pour Aricie, évite sa belle-mère ; Phèdre est submergée par la culpabilité. Acte 4 : Œnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu’Hippolyte a tenté de séduire Phèdre en la menaçant, donnant pour preuve l'épée qu'elle a conservée. Thésée bannit Hippolyte et prie Neptune, dieu de la mer, de le venger. Phèdre veut le faire changer d’avis mais elle apprend qu’Hippolyte aime Aricie. Furieuse d’avoir une rivale, elle renonce à le défendre. Acte 5 : Hippolyte part après avoir promis à Aricie de l’épouser hors de la ville. Thésée commence à avoir des doutes sur la culpabilité de son fils, mais la nouvelle de sa mort, causée par un monstre marin, survient. Après avoir chassé Œnone qui, de désespoir, s’est jetée dans les flots, Phèdre révèle la vérité à Thésée ; ayant pris auparavant du poison, elle s’effondre sur scène. Analyse -Phèdre, un personnage tragique : -Une lourde hérédité (elle doit à sa mère Pasiphaé le dérèglement de ses sens car celle-ci a connu de amours dépravés avec un taureau=>minotaure=>la déesse de l’amour poursuit Phèdre de sa haine  "Vénus toute entière à sa proie attachée"                                                                                                                                                                                                                                          -Présence continuelle des Dieux : malédiction divine qui crée la fatalité sous le signe du sang, des amours défendus et maudites et de la mort. Présence matérialisée par des images d’ombre et de lumière. -Un personnage passionné :-le dérèglement de ses sens : Phèdre étouffe dans son palais, elle ne peut plus rien supporter (habits, coiffure, lumière), femme languissante. Dérèglement sensoriel                                                                                              -le dérèglement de l’imagination : l’obsession pertusbe son système nerveux et enflamme son imagination=>cauchemars, hallucinations, divagations. Elle voit Hippolyte partout. Plus tard, sa colère et sa jalousie se nourrissent du spectacle rêvé des amours d’H et Aricie.                                                                                       -Une émulation de l’intelligence : Pour séduire H, elle saura lui faire miroiter le trône d’Athènes.                                                                                                                                                                                                                            -Un renforcement de la vie affective : elle est dominée par l’espoir (quand rumeur de mort de Thésée, tentée par Eonone, gout à la vie), par la jalousie (douleur qui se traduit par des plaintes et des râles) , par l’épouvante (sa passion est un sujet d’anxiété, elle ne s’y livre qu’avec réticence car force de destruction), par le mal de la persécution (exile H : injuste maratre), par la solitude (recluse qui fuit le jour, volonté de fuir, se cacher puis suicide), par l’affaiblissement de la raison=>elle devient le jouet de ses sentiments. -Une femme divisée :-le silence et l’aveu : elle hésite entre le mutisme et la confession, elle se livrera puis voudra se rétracter=>sentiment de faute irrémédiable                                                                                                                            -La lucidité et le trouble, la soumission et la fureur : elle oscille entre la force qui l’entraine et le désir d’y voir clair en elle. Elle est capable d’analyser les manifestations du mal qui la ronge…                                        -La victime et le bourreau : Proie des Dieux mais appelle la vengeance de de Vénus pour forcer le cœur d’H                                                                                                                                                                                                   -La morte et la vivante, le désespoir et l’espoir : alterne désir de mourir, volonté de vivre quand espoir, conscience de sa faute.                                                                                                                                                           -La coupable et l’innocence, l’ombre et la lumière : Phèdre est tiraillée entre son exigence de pureté et la faute qui l’habite. Cette dualité est le plus souvent traduite par les images symboliques de l’ombre et de la lumière. Ombre où elle peut dissimuler sa faute ; ombre de la mort ; ombre propice des domaines infernaux où la coupable pourrait peut-être trouver l’apaisement après le jugement ; ombre où siège, majestueuse, l’image du père, juge réprobateur ; ombre de la damnation des réprouvés. Lumière de son aïeul, le soleil ; lumière de la conscience qui dissèque et juge sans pitié ; lumière de la pureté du cœur. Phèdre se sent coupable des sentiments incestueux qui l’habitent même s’ils n’ont pas été exposés à la clarté du jour, même si elle n’a pas manifesté à leur égard la moindre tentative de réalisation. La simple existence de son inclination pour Hippolyte engendre en elle angoisse et réprobation. Toute la pièce relate la lente montée d’une culpabilité dont la force envahissante pourra à la fin contrebalancer celle de la passion et même la dominer. Persécution de l’innocent, aveu d’amour immoral, abandon à Œnone, compromission, mensonge par refus de détromper confirment de plus en plus Phèdre dans son sentiment de devenir "un monstre exécrable", le "triste rebut de la nature entière". Au paroxysme de son dégoût, elle éprouve une horreur totale d’elle-même, elle est une insulte à la création. Consciente de l’énormité de son crime, elle en refuse cependant la responsabilité. Elle meurt dans la honte mais sans repentir, ayant le sentiment de rétablir l’ordre originel un moment perturbé.  
racine

« envisage d'avouer à Thésée son amour pour Aricie, évite sa belle-mère ; Phèdre est submergée par la culpabilité. Acte 4 : OEnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre en la menaçant, donnant pour preuve l'épée qu'elle a conservée.

Thésée bannit Hippolyte et prie Neptune, dieu de la mer, de le venger.

Phèdre veut le faire changer d'avis mais elle apprend qu'Hippolyte aime Aricie.

Furieuse d'avoir une rivale, elle renonce à le défendre. Acte 5 : Hippolyte part après avoir promis à Aricie de l'épouser hors de la ville.

Thésée commence à avoir des doutes sur la culpabilité de son fils, mais la nouvelle de sa mort, causée par un monstre marin, survient.

Après avoir chassé OEnone qui, de désespoir, s'est jetée dans les flots, Phèdre révèle la vérité à Thésée ; ayant pris auparavant du poison, elle s'effondre sur scène. Analyse -Phèdre, un personnage tragique : -Une lourde hérédité (elle doit à sa mère Pasiphaé le dérèglement de ses sens car celle-ci a connu de amours dépravés avec un taureau=>minotaure=>la déesse de l'amour poursuit Phèdre de sa haine  "Vénus toute entière à sa proie attachée"                                                                                                                                                                                                                                          -Présence continuelle des Dieux : malédiction divine qui crée la fatalité sous le signe du sang, des amours défendus et maudites et de la mort.

Présence matérialisée par des images d'ombre et de lumière. -Un personnage passionné :-le dérèglement de ses sens : Phèdre étouffe dans son palais, elle ne peut plus rien supporter (habits, coiffure, lumière), femme languissante.

Dérèglement sensoriel                                                                                              -le dérèglement de l'imagination : l'obsession pertusbe son système nerveux et enflamme son imagination=>cauchemars, hallucinations, divagations.

Elle voit Hippolyte partout.

Plus tard, sa colère et sa jalousie se nourrissent du spectacle rêvé des amours d'H et Aricie.

                                                                                      -Une émulation de l'intelligence : Pour séduire H, elle saura lui faire miroiter le trône d'Athènes.            . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles