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RESUME DU TEXTE ARGUMENTATIF DE DELPHINE LECOUTRE

Publié le 08/02/2014

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« Vers un divorce entre Paris et le continent africain ? « Nombre d’africains pensent que la France a sacrifié leur intérêt au profit des siens.ils estiment Qu’elle s’enferme dans une rhétorique éloignée des réalités. Les causes de ces jugements souvent sévères sont diverses. Premièrement, la politique migratoire restrictive adoptée par la France à partir des années 1990 choque profondément le continent noir.les africains, entrainés dans des files d’attente humiliantes et interminables devant les consulats, ont le sentiment d’être traités  « comme du bétail «.ils se sont sentis particulièrement avilis par les lois Pasqua, adoptées en 1993 et jamais remises en cause,qui,notamment,obligent les étudiants à signer un formulaire les engageant à quitter le territoire français immédiatement après l’obtention de leur diplômes. En outre, la France donne peu d’espoir de réussite aux jeunes africains. Lors de leur séjours dans ce pays, ils ont l’impression d’être des parias, se sentent systématiquement soupçonné d’être des illégaux. Par contraste, les exemples de réussite aux Etats-Unis. et au canada pour des africains francophones ne manquent pas. Ainsi l’astrophysicien d’origine malienne Cheik Modibo Diarra est devenu navigateur en chef de la NASA. Les étudiants francophones s’expatrient donc en masse au canada et aux Etats-Unis. Progressivement, le sentiment d’une relation spécifique avec la France disparait, diminuant les anciennes affinités et l’influence de Paris. Les décideurs africains et les cadres administratifs sont de plus en plus influencés dans leur mode d’action et dans leur centre d’intérêt par le monde anglo-saxon.                 Deuxièmement, la France a la réputation de soutenir envers et contre tout les dictateurs de l’espace francophone. Paris s’opposa notamment aux sanctions décidées par l’union Européenne contre le Togo en1993.les contradictions politiques de l’ancienne métropole éclatent de plus en plus  souvent au grand jour. Souffrant probablement du complexe de culpabilité du colonisateur, la France affirme d’un cote ne pas vouloir s’ingérer dans les affaires africaines sans toutefois rester indifférente ; d’un coté elle préconise la stabilité des relations internationales, ce qui l’incite à négliger la nature des régimes en place. En outre, les intérêts économiques ses grandes entreprises l’incitent à certaines complaisances. Le malaise vient ainsi de l’incapacité de la France à se conformer à ses grands discours sur les droits humains. Cette attitude explique en partie la relation amour-haine que les africains entretiennent parfois avec elle. Confrontés à ces incohérences, de plus en plus de cadres africains intègres et compétents sont prêt à conquérir le pouvoir de manière inconstitutionnelle, pour obtenir la démocratisation de leur pays. Ainsi, le coup d’état du 03 aout 2005 en Mauritanie, organisé par le colonel ELY Ould Mohamed Vall pour mettre fin à la dictature du président Maaouiya OULD TAYA, constitue un signal adressé à la France, à savoir que la démocratisation du continent se fera avec ou sans elle. Troisièmement, la France parait diminuer son soutien au continent noir : réduction constante du budget de l’aide publique au développement(APD), du nombre des coopérants et expatriés. En outre clés budgets des centres culturels, qui constituaient au moins, jusqu’alors, une vitrine, ont été largement amputés. Quatrièmement, les populations locales supportent de plus en plus mal l’exploitation de matières abondantes sans qu’en résulte un décollage économique dans un espace francophone pourtant richement doté de pétrole (Gabon,Congo,Cameroun,Tchad) et de bois(Gabon et Cameroun).elles contestent les profits réalisés depuis des décennies par les firmes françaises sans que leurs conditions de vie s’améliorent. Elles appellent à une relation équilibrée avec la France et à une diversification des partenaires économiques. Après l’achèvement de la lutte pour la libération politique, c’est désormais le combat pour l’émancipation économique et le développement du continent. Que nombre d’africains  ont envie de mener. Il appartient à la France de montrer à ses partenaires africains qu’ils peuvent  « sortir gagnants «avec elle, de redéfinir ce qu’ «elle veut faire avec et pour le continent. Entre les deux extrèmes,tout tenir ou tout lâcher, la France peut peut- être trouver un plus juste milieu, tout en assainissant ses relations avec l’afrique.les pays du continent pourraient alors lui donner quitus des errements du passé et en faire leur porte-parole privilégié au G8 et le médiateur incontournable de l’union européenne dans les relations Nord-Sud           Delphine LECOUTRE et Admore MUPOKI KAMBUDZI

« francophone.

Paris s'opposa notamment aux sanctions décidées par l'union Européenne contre le Togo en1993.les contradictions politiques de l'ancienne métropole éclatent de plus en plus  souvent au grand jour. Souffrant probablement du complexe de culpabilité du colonisateur, la France affirme d'un cote ne pas vouloir s'ingérer dans les affaires africaines sans toutefois rester indifférente ; d'un coté elle préconise la stabilité des relations internationales, ce qui l'incite à négliger la nature des régimes en place.

En outre, les intérêts économiques ses grandes entreprises l'incitent à certaines complaisances.

Le malaise vient ainsi de l'incapacité de la France à se conformer à ses grands discours sur les droits humains.

Cette attitude explique en partie la relation amour-haine que les africains entretiennent parfois avec elle. Confrontés à ces incohérences, de plus en plus de cadres africains intègres et compétents sont prêt à conquérir le pouvoir de manière inconstitutionnelle, pour obtenir la démocratisation de leur pays.

Ainsi, le coup d'état du 03 aout 2005 en Mauritanie, organisé par le colonel ELY Ould Mohamed Vall pour mettre fin à la dictature du président Maaouiya OULD TAYA, constitue un signal adressé à la France, à savoir que la démocratisation du continent se fera avec ou sans elle. Troisièmement, la France parait diminuer son soutien au continent noir : réduction constante du budget de l'aide publique au développement(APD), du nombre des coopérants et expatriés.

En outre clés budgets des centres culturels, qui constituaient au moins, jusqu'alors, une vitrine, ont été largement amputés. Quatrièmement, les populations locales supportent de plus en plus mal l'exploitation de matières abondantes sans qu'en résulte un décollage économique dans un espace francophone pourtant richement doté de pétrole (Gabon,Congo,Cameroun,Tchad) et de bois(Gabon et Cameroun).elles contestent les profits réalisés depuis des décennies par les firmes françaises sans que leurs conditions de vie s'améliorent.

Elles appellent à une relation équilibrée avec la France et à une diversification des partenaires économiques.

Après l'achèvement de la lutte pour la libération politique, c'est désormais le combat pour l'émancipation économique et le développement du continent.

Que nombre d'africains  ont envie de mener. Il appartient à la France de montrer à ses partenaires africains qu'ils peuvent  « sortir gagnants »avec elle, de redéfinir ce qu' »elle veut faire avec et pour le continent.

Entre les deux extrèmes,tout tenir ou tout lâcher, la France peut peut- être trouver un plus juste milieu, tout en assainissant ses relations avec l'afrique.les pays du. »

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