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Résumé de DIABLE AU CORPS

Publié le 15/06/2015

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DIABLE AU CORPS Le narrateur, François, devenu adulte, revient sur les premiers instants de son adolescence. Il a 12 ans lorsqu'éclate la guerre. Si elle est une source de peur pour les adultes, elle a tout l'air d'une échappatoire pour les enfants, qui voient dans le relâchement de l'autorité parentale une autorisation à s'aventurer en dehors de la maison. Son frère et lui, impertinents, s'amusent alors à ennuyer leur voisin, Monsieur Maréchaux. Un an plus tard, François quitte enfin la campagne pour le lycée Henri IV. À son grand contentement, son meilleur ami, René, s'inscrit dans le même établissement que lui. Un beau jour d'été, alors que les deux garçons doivent prendre le train pour La Varenne, ils rencontrent les Grangier, des amis du père de François. Ceux-ci ont une jeune fille nommée Marthe, âgée de 18 ans et fiancée à Jacques, un soldat. D'emblée, la demoiselle intrigue François qui tente de la percer à jour et de la séduire en la taquinant. Il établit avec elle une certaine complicité et lui déclare son amour de façon discrète. Empressé de la revoir, il se rend chez elle quelques jours plus tard et apprend que Jacques, en permission, est revenu de la guerre plus tôt que prévu. Cependant, il parvient à détourner Marthe de son fiancé et de ses devoirs de future épouse envers sa belle-famille. François amène son camarade René à faire l'école buissonnière, ce qui entraine le renvoi du lycée pour ce dernier. François, apprenant la sanction du directeur d'école à l'encontre de son ami, s'imagine qu'il est également concerné par la nouvelle. Il annonce donc à son père qu'il est renvoyé d'Henri IV et obtient de lui l'autorisation de quitter l'école pour quelques temps. Entre-temps, Marthe s'est mariée. Néanmoins, elle invite tout de même François à lui rendre visite chez elle. Les deux jeunes gens deviennent de plus en plus proches et finissent par s'avouer mutuellement leur amour. Leurs sentiments, de plus en plus intenses, contribuent à détacher Marthe de son mari. Les amants se promettent alors une passion éternelle et, déjà, le jeune homme envisage la possibilité de tuer le mari de sa maitresse ou d'enlever cette dernière tant il est jaloux de ne pas être le seul homme de sa vie. Aussi, de moins en moins discrets, les amants sont-ils découverts par les parents de François, qui ne voient pas cette idylle d'un très bon oeil. Marthe est peu appréciée de la famille de son ami et les camarades de François s'éloignent de lui les uns après les autres. Les rumeurs commencent à fuser dans le voisinage. Marthe, peinée, envisage donc de déménager pour ne plus être victime des ragots des badauds. Jacques obtient enfin une permission et rentre chez lui, où son épouse l'accueille froidement et lui parle peu. Ensemble, ils partent voir la famille Grangier ; la jeune femme décide de faire chambre à part pendant leur séjour. Au même moment, loin de Marthe, François est présenté à l'amie de René et a une brève aventure avec elle. Cette liaison ne lui donne par ailleurs aucun sentiment de culpabilité, mais contribue, au contraire, à renforcer l'amour qu'il porte à Marthe. Plus tard, alors que Jacques est reparti sur le front, il apprend par lettre à sa femme qu'il est malade et qu'il va être transféré dans un hôpital militaire à Bourges, mais cette nouvelle n'est pas celle qui inquiète Marthe. En effet, celle-ci a compris depuis peu qu'elle était enceinte de François. Petit à petit, les parents de François et la mère de Marthe réalisent qui est réellement le père de l'enfant qu'elle porte. Tous désapprouvent cette grossesse sans pour autant prendre des mesures pour séparer les amoureux clandestins. Quant à ces derniers, ils décident de prendre la fuite et de s'installer dans une chambre d'hôtel, mais ils abandonnent bien vite leur projet quand Marthe tombe malade et que sa faiblesse nuit à sa grossesse. Ainsi, elle retourne chez ses parents et y reste alitée tandis que François reprend, pour sa part, une vie normale d'adolescent tout en se réinsérant progressivement dans sa propre famille. Quelques mois plus tard, Marthe accouche d'un petit garçon qu'elle nomme François, en hommage à son père biologique. Le jeune père doute, dans un premier temps, d'être le vrai géniteur du nourrisson, mais ses inquiétudes sont rapidement balayées par Marthe qui lui confirme, dans une missive, que le bébé est bel et bien de lui. François en ressent une profonde fierté, mais son bonheur est entaché lorsqu'il apprend, quelques jours plus tard, la mort de Marthe. Le livre se ferme sur la visite de Jacques au père de François et sur la résolution du jeune homme à abandonner son enfant à quelqu'un qui soit plus apte à l'élever que lui.

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