rein (Biologie et Anatomie).
Publié le 22/04/2013
Extrait du document
«
en une forme active sur les os.
Par ailleurs, le rein est l’un des principaux organes producteurs d’érythropoïétine, hormone qui stimule la production des globules rouges parla moelle osseuse.
5 PATHOLOGIES
Le rein peut être atteint par des affections de même nature que celles qui touchent les autres organes, par exemple des malformations, des kystes, ou encore des tumeursbénignes ou malignes.
En dehors de ces maladies, trois groupes de troubles sont caractéristiques du rein : les néphropathies, les calculs rénaux et l’insuffisancefonctionnelle.
5.1 Néphropathies
On appelle néphropathies les maladies diffuses d’un ou des deux reins.
Il en existe de nombreuses variétés, groupées en plusieurs catégories, de causes très diverses.
Les néphropathies localisées au niveau des glomérules rénaux, ou glomérulopathies, proviennent souvent d’une infection ou d’une maladie générale (diabète, par exemple).Elles se signalent par une hématurie et une protéinurie (présence de sang et de protéines dans les urines), des œdèmes et une hypertension artérielle.
Les néphropathies du tubule rénal, ou tubulopathies, sont liées à une intoxication, à un choc cardio-vasculaire (insuffisance de la circulation sanguine après une hémorragie,par exemple) ou à une anomalie héréditaire.
Elles se manifestent notamment par des perturbations de la composition en sels minéraux du sang ou des urines (excès decalcium dans les urines, excès d’ions H +, acides, dans le sang, etc.).
Les néphropathies du tissu interstitiel du rein, ou néphropathies interstitielles, sont en général infectieuses (on les appelle alors pyélonéphrites) ou toxiques.
Leurssymptômes, dans le premier cas, comprennent surtout douleur et fièvre.
5.2 Calculs
Les calculs rénaux sont de petites concrétions plus ou moins dures qui se forment dans le rein à partir de cristaux déposés par l’urine.
La formation de calculs porte le nomde lithiase (du grec lithos, « pierre »).
Le constituant chimique le plus fréquent des calculs est l’oxalate de calcium, mais on retrouve parfois de l’acide urique.
5.2. 1 Causes
La cause des calculs, lorsqu’elle est identifiée, est soit locale (urinaire), soit générale.
Les causes locales sont une infection des voies urinaires ou leur obstruction (par unetumeur bénigne comme l’adénome de la prostate, par exemple).
L’hypercalcémie (augmentation de la concentration du calcium sanguin), qui fait partie des causesgénérales, est observée, par exemple, au cours d’un excès de fonctionnement des glandes parathyroïdes.
Des calculs peuvent également se développer en cas deconcentration trop élevée d’acide urique dans le sang ( voir goutte).
D’une manière générale, des apports alimentaires excessifs, associés à une absorption d’eau insuffisante, favorisent la formation des calculs.
5.2. 2 Symptômes
Les symptômes qui signalent l’existence d’un calcul peuvent être un saignement dans les urines (hématurie), une infection ou une obstruction.
Les calculs rénaux de petitetaille ont tendance à migrer dans l’urètre, puis vers la vessie.
Leur progression s’accompagne de colique néphrétique, violente douleur qui apparaît brutalement.
Si le calculparvient à la vessie, il peut être éliminé au cours d’une miction, parfois sans que le sujet ne le décèle, et la douleur cesse.
Si le calcul est trop gros pour passer, untraitement est nécessaire en urgence.
5.2. 3 Traitements
Le premier traitement des calculs urinaires et rénaux, à la fois curatif et préventif des récidives, est celui de la cause, quand on la connaît.
L’extraction d’un calcul parchirurgie n’est presque plus employée, car l’endoscopie permet, grâce à un tube optique muni d’un petit instrument et introduit par l’urètre, de remonter jusqu’au calcul etde le désagréger ou de l’extraire.
La lithotripsie extracorporelle est une technique plus récente, utilisant des ondes de choc de natures diverses, produites par un appareilexterne, pour désintégrer les calculs à distance.
La prévention des récidives repose sur des médicaments qui modifient l’acidité des urines ou sur un régime alimentaireadapté.
On conseille habituellement de boire abondamment, car un flux urinaire élevé entraîne les cristaux en formation.
Cependant, il est préférable d’arrêter de boire dèsqu’une crise de colique néphrétique a commencé, afin de ne pas aggraver les symptômes.
5.3 Insuffisance rénale
L’insuffisance rénale est caractérisée par une diminution des capacités du rein à épurer le sang, et plus précisément à le filtrer au niveau des glomérules.
On utilise parfois leterme d’urémie pour désigner les manifestations de l’insuffisance rénale sévère.
Depuis les années quatre-vingt, le pronostic de l’insuffisance rénale, généralement assezsombre auparavant, s’est considérablement amélioré.
5.3. 1 Causes
Les causes de l’insuffisance rénale, très nombreuses, comprennent toutes les maladies décrites ci-dessus, notamment les néphropathies.
L’insuffisance rénale peut êtreaiguë et se manifester dès le déclenchement d’une affection, intoxication, par exemple.
Elle peut être chronique et survenir au stade terminal d’une atteinte rénale.
5.3. 2 Symptômes
Le signe principal et suffisant pour poser le diagnostic est biologique : il s’agit de l’augmentation de la concentration sanguine de la créatinine et de la diminution de savitesse d’épuration (clairance de la créatinine).
5.3. 3 Traitements
On s’attache à supprimer ou à atténuer la cause de l’insuffisance rénale chaque fois que cela est possible.
D’autres méthodes thérapeutiques, purement symptomatiques,sont adaptées à chaque cas : le médecin prescrira des antihypertenseurs si la maladie responsable de l’insuffisance rénale provoque une hypertension artérielle ; desœdèmes seront soulagés par un régime alimentaire pauvre en sodium.
Lors de l’insuffisance rénale terminale, deux solutions peuvent encore être mises en œuvresuccessivement.
La première est la dialyse, qui permet d’épurer le sang à la place du rein — en général, on emploie un appareil externe (le « rein artificiel ») —, la seconde,la transplantation rénale.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
Tous droits réservés..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Anatomie - biologie.
- biologie moléculaire (Biologie et Anatomie).
- genre 1 PRÉSENTATION genre (biologie), niveau hiérarchique de la classification des êtres vivants, regroupant des espèces étroitement apparentées par leur anatomie, leur origine et leur évolution.
- hémoglobine (Biologie et Anatomie).
- hématie (Biologie et Anatomie).