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Récit de voyage sur l'ingénu

Publié le 01/05/2014

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VOYAGE EN FRANCE Il y a maintenant plus d'un an que je suis dans un pays qui m'est cher. Je suis arrivé sur les côtes bretonnes dans la soirée du 15 Juillet 1689 par un vaisseau anglais. Je suis descendu du navire sur lequel j'ai voyagé pour décharger le peu d'affaires que j'avais apporté, une sacoche pleine de biscuits et une bouteille d'eau lorsque je me suis retrouvé en face d'une charmante jeune femme et de son mari, ils me dévisageaient, je leurs proposait alors mon eau des Barbades ramenée d'Angleterre. Nous furent connaissance puis ils décidèrent de m'inviter à souper, je ne pouvais pas refuser. Je les trouva fort sympathiques. Sur le chemin du prieuré, endroit où nous devions soupe, cette dame charmante, Mme de Kerkabon me posa pleins de questions notamment sur ma nationalité auquel je me fis un plaisir d'y répondre. Au souper, tout le monde me regardait et me questionnait, mais par manque de politesse ils ne parlaient pas chacun leur tour et s'interrompaient sans cesse, je ne me fit pas prier pour leur en faire la remarque. S'installa alors un grand silence puis la séance de question recommença. Je remarquai alors la présence d'une femme ravissante, elle s'appelait Mlle de Saint-Yves et était très curieuse. Nous débâtâmes pour savoir quelle était la plus belle langue qui est pour moi incontestablement le Huron et me demandèrent de traduire plusieurs mots français en cette langue. Puis vint la discussion de la religion, cette première journée en Basse-Bretagne me fit découvrir à quel point les Français tenait à la religion car lorsqu'une personne m'a demander à table de quel religion était-je, et que je leurs répondit que j'étais de ma religion, toute la tablée a réagit en criant « nous le baptiserons ! ». Cette idée ne me plût point du tout. Après être resté très longtemps a table pour dîner, je suis allé me coucher, je pris la couette qui était sur le lit et la posa à même le sol. Ce matin, alors que j'étais le seul réveillé à la trompette du jour, je suis parti chasser le gibier et en revenant, je vis le prieur de Notre-Dame de la Montagne et sa soeur. Ils sont tellement gentils que j'ai décidé de leurs offrir comme présents le brimborion que ma nourrice m'avait donné mais lorsque le prieur observait cette rareté, il se mit à trembler et a devenir tout blanc, c'est alors que nous avons appris que j'étais le neveu du prieur. L'heure était arrivé pour moi de repartir en Angleterre mais je n'en avait point envie car j'étais maintenant le neveu d'un prieur, les Anglais mirent donc la voile sans moi. Après avoir chanté le Te Deum, chants dont je ne compris pas un seul mot, mon oncle et l'abbé de Saint-Yves décidèrent de me faire baptiser au plus vite, c'est pour cela qu'il fallait que je m'instruise et que je lise la bible. Ils firent alors venir un tailleur de Saint Malo pour m'habiller. On me fit aussi lire le nouveau testament, je l'adore et le connaît presque par coeur. Je promit alors de me faire chrétien et de me faire circoncis ce qui ne plut pas prieur et qui me convainqua de faire le baptême car c'était plus doux et plus salutaire. Il fallait donc que je me confesse alors que personne dans le livre que mon oncle m'a donné ne s'est confessé. L'heure du baptême était arrivé, je les attendais dans la rivière pour me faire baptiser lorsque je vis Mlle de Kerkabon et Mlle de Saint-Yves, on m'apprit que le baptême ne se déroulait pas dans une rivière comme l'eunuque de la reine Candace mais dans une église, j'acceptais donc de me faire baptiser sur demande de Mlle de Saint-Yves qui sera à partir d'aujourd'hui ma marraine, mon nom de baptême est maintenant Hercule. Un dîner s'imposa suite à cette cérémonie, on me fit des compliments et on fit des galanteries à ma marraine, Mlle de Saint-Yves. Elle et moi nous sommes d'ailleurs beaucoup rapproché, je suis allé la voir dès que Mr l'évêque fut parti et lui avoua mon amour envers elle, que même Abacaba ne m'avait jamais aussi rendu fou qu'elle. A ceci, elle me répondit qu'il fallait en parler à Mr le prieur et à Mlle de Kerkabon mais je ne comprend pas pourquoi devons nous avoir le consentement de plusieurs personne, nous nous sommes fachés puis réconcilié. J'ai passé une bonne partie de la nuit à lui écrire des verts, puis le landemain, après le déjeuner, j'ai parlé de mes sentiments envers Mlle de Saint-Yves à Mlle de Kerkabon et à mon oncle, ils m'ont assuré que je ne pouvais épouser Mlle de Saint-Yves car elle était ma marraine et que les lois divines et humaines s'y opposaient, que c'était le pape qui interdisait cette union. J'accourus alors chez Mlle de Saint-Yves +++++++++++++++++ histoire du couvent ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, Suite a ce..........................................., pris d'une profonde mélancolie, je suis allé me promener sur le bord de la plage avec avec un fusil sur l'épaule et l'idée en tête de brûler le couvent lorsque j'entendis le son du tambour et je vis tout un peuple courir. On m'informa que les anglais accostait pour piller, boire du vin et peut-être même pour en lever Mlle de Saint-Yves. Doutant de ces informations, je monta sur le vaisseau anglais et leur ai demandé si ils venaient ravager le pays, ils se moquèrent de moi et me renvoyèrent. Je n'hésitais maintenant plus a combattre, j'en tua plusieurs de mes propres mains, tout le monde criait « Vive le Roi ! Vive l'Ingénu ! », tout le monde m'embrassaient et me soignaient de mes quelque blessures. On m'a ramener chez mon oncle, ils me conseillèrent de faire le voyage à Versailles pour y recevoir le prix de mes services et me présenter au Roi. J'en profiterais pour demander au Roi Mlle de Saint-Yves en mariage. Je partis donc vers Paris sous les acclamations de tout le canton. Je pris le chemin de Saumur et que j'y arriva, je trouvais une ville presque déserte et plusieurs familles qui déménageaient. Je ne manqua pas d'en parler au souper dans mon hôtellerie, les protestants qui dînaient avec moi m'expliquèrent que le Roi voulait les faire changer de religion et qu'il avait été trompé. Je leurs demandèrent alors qui aurait osé trompé le Roi, ils me reponderent que c'était les jésuites, surtout le confesseur du Roi : Le père de La Chaise ainsi que monsieur de Louvois. Je continua alors mon chemin vers Versailles et leurs promis d'en parler au roi et de lui faire connaître la vérité. Arrivé à Versailles, je sortis du pot de chambre puis alla demander de parler au roi à des porteurs de chaises, lesquels m'ont rit au nez. Nous nous sommes battus lorsque un garde du corps m'écartèrent des canailles. Il m'apprit que l'on ne pouvais pas parler au Roi, qu'il fallait parler a Mgr de Louvois mais qu'il était encore plus dure de lui parler qu'à sa majesté, il fallait aller chez Mr Alexandre et plus exactement chez son commis car il était absent. Après une heure d'attente et le garde partit, je fut réceptionné par le premier commis de Monsieur Alexandre et lui ai fait par de mon mécontentements envers le temps d'attente pour le rencontrer. Je lui expliqua que je voulais que le roi fasse sortir Mlle de Saint-Yves du couvent puis j'ai parlé en faveur des 50000 familles qui désertaient Saumur. Je partit me cocher dans l'espoir de voir le Roi le lendemain lorsque la maréchaussée entra dans ma chambre et saisissait mes biens et on me mit dans un carrosse, je pensais que l'on m'emmenait voir le Roi lorsque je compris la vérité, on m'emmenait en prison. Je décidait alors de faire tomber les conducteurs du carrosse pour me défendre, mais n'ayant plus de force, je tomba, on me lia puis on me remonta dans la voiture. On me porta dans la cellule ou je devais être enfermé, avec Gordon qui y était depuis deux ans. La porte se ferma, nous étions tout le deux, seuls, coupés du monde. Gordon est un vieillard très sympathique, ces premières paroles étaient faite pour me rassurer. Il me demanda la raison de mon enfermement à la Bastille, je lui racontait, il en fut fort ému. On nous apporta le dîner pus Gordon me confia que sa seule consolation était les livres. Il disait lui aussi que les jésuites nous persécutaient, nous avons tout les deux le même point de vue sur la société Française et sur le pape. . Au bout d'un mois, après avoir fait connaissances avec Gordon, j'étudiais la géométrie, la physique et lus plusieurs oeuvres dont le premier volume de « la recherche de la vérité ». je me forma une bibliothèque avec l'argent que j'avais récupéré sur l'amiral lors de la bataille contre les anglais puis Gordon m'encourageait à mettre mes écrits par réflexion, les journées passait maintenant beaucoup plus vite. Nous avons étudier ensemble le théâtre et l'astronomie et je me rends compte que je vit dans le coin de terre où l'on me prive de voir le monde où Dieu m'a fait naître. Sans ce vieillard, je serais dans le néant, ici, enfermé à la Bastille. Je me rends compte que je n'aurais pas dû me battre contre les anglais mais plutôt contre les français, avant j'étais libre, j'avais deux vie:la liberté et mon amour pour Mlle de Saint-Yves, et cela fait un an que l'on ma les a ôté. Un jour, alors que cela faisait près d'un an que j'étais emprisonner à la Bastille, le gouverneur est venu me chercher et me fit monter dans un appartement, lorsqu'il ouvrit la porte, je découvrait Mlle de Saint-Yves. La joie de nous revoir était si forte que nous nous sommes évanouis, Mlle de Saint-Yves mit longtemps a se réveiller, puis lorsqu'elle se releva, elle me présenta le brevet de la gratification. J'étais fier d'être sortis de prison, Mlle de Saint-Yves pleurait, mais je voulais aussi rendre justice au vieillard, Gordon, qui m' appris à penser. Après avoir écrit une lettre pour l'élargissement de Gordon, moi et Mlle Saint-Yves décrochèrent un rendez-vous pour le lendemain. Puis après une nuit passée chez le frère de Mlle Saint-Yves et le rendez-vous fini, Gordon obtint son élargissement. Lorsque Gordon et moi arrivâmes auprès de Mr le prieur, Mlle de Kerkabon et l'abbé de Saint-Yves Mlle de St-Yves avait rassemblé tout le monde : son frère, le prieur et Mlle de Kerkabon. Ils attendaient le retour de «  l'Ingénu  » et de Gordon. Le Huron arriva avec Gordon. Ce dernier fut aussi bien accueilli que son libérateur. Les autres écoutèrent longuement le récit de leur captivité. Mais la logeuse de Mlle de St-Yves entra la chercher pour l'amener au rendez-vous de Saint-Pouange. Devant le peu de discrétion de sa logeuse, elle fit un malaise. Elle la renvoya et alla prendre du repos. A cet instant, Gordon discuta du jansénisme , et critiqua les jésuites pour leur capacité à mettre en avant leur profit aux dépens de la religion. Puis le Huron parla de son mariage avec Mlle de St-Yves, que tout le monde approuvait. Enfin il discuta des caractéristiques que devrait avoir un ministre de la guerre. Pendant ce temps-là, Mlle de St-Yves se mourait dans son lit (à cause du déshonneur fait par Saint-Pouange). Tout le monde accourut à son chevet. On appela un médecin, qui ne fut pas très efficace.

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