Raymond Queneau, L'instant fatal (1948) « Si tu t'imagines »
Publié le 05/08/2010
Extrait du document
I] Structure argumentative:
- destinataire ("fillette") - comparaison entre une jeune femme (sveltesse) et une grosse femme (poids). - la leçon: leçon de plus en plus pressante... Leçon du Carpe Diem. [pic] Structure argumentative traditionnelle. II] Une parodie:
- Intertextualité: emprunts à Ronsard (Sonnets pour Hélène) à Corneille (Stances à Marquise). - Caractère parodique: Queneau détourne le thème du Carpe Diem avec de l'originalité dans la langue, le registre, l'écriture (versification...) remise en cause du langage. Queneau réactualise le thème du Carpe Diem avec des éléments de modernité. Il prend des distances avec ce thème avec un ton plein d'humour. Raymond QUENEAU est un romancier un poète un mathématicien. Il écrit un poème intitulé Si tu t’imagines qui date de 1952. Ce poème de QUENEAU reprend un ancien thème lyrique de Ronsard(« mignonne allons voir si la rose… «) est très vite devenu célèbre dans sa version chantée, interprétée par Juliette Gréco. Nous pouvons nous poser la question suivante : Comment QUENEAU écrit-il et quel est son but ? Nous allons répondre a cette question en deux étape dans un premier temps la forme du poème et dans un deuxième temps les étapes de notre vie d’écrit par l’auteur. Raymond QUENEAU écrit un poème en musique, pour cela nous allons commencer a étudié la forme de texte. Tout d’abord nous pouvons constater que l’auteur s’adresse à un destinataire. Des indices nous le confirme.par exemple dés le premier le vers le pronom personnel sujet « tu «, « t’ « nous le confirment. De plus il y a une anaphore (v 1-2) « si tu t’imagine « dont le « si « désigne une condition au vu du destinataire. Dans le troisième vers « fillette fillette « est une répétition et ce mot prouve que l’auteur s’adresse à une jeune fille. Encore une fois il y a une répétition de dans le quatrièmes vers de « si tu t’imagine « s’adressant toujours a la jeun fille. Le vers dix « ce que tu te goures « est une anaphore ou encore une foi le pronom personnel sujet désigne toujours le même destinataire et de plus un mot familier est utilisé « goure « cela affirme que la personne a qui il s’dresse est une personne nettement plus jeune que lui. . Pour s’exprimer l’auteur utilise le rythme de la musique il fait donc le poème d’une musique. Il y a l’utilisation de plusieurs anaphores ce qui est tout a fait normale pour le rythme d’une musique, de plus il rajoute une écriture abréger dont il fait une liaison « xa va xa va xa « répété aussi au ver 21-22 et qui veut dire : « que ca va « donc il utilise le langage non pas littéraire mais de l’oral. Il continue à faire des liaisons a l’écrit « la saison des za «, qui est aussi répété et continu avec : « saison des amours « donc ce qui nous montre bien la liaison effectué entre « des amours « cela nous donne justement un rythme de musique au poème. L’auteur rajoute un petit refrain dans son poème « ce que tu te goure fillette fillette ce que tu te goure « tous ces éléments son bien l’image d’une musique. Nous pouvons donc dire poésie en musique car c’est un poème écrit en vers et dont il y a le rime embrasé dans le vers 26à 29. L’auteur décrit deux étapes de notre vie. Etudions alors la première étape c’est-a dire la jeunesse. Dans la suite du poème l’auteur continu avec ces répétition de condition « si tu crois petite « enfin dans le vers treize le mot « petite « définie justement que le destinataire est une petite fille. A la suite des vers l’auteur s’adresse toujours à la petite fille. Dans sa poésie il décrit la jeune fille indirectement. Et en même temps il cherche à faire croire que la petite ne va pas toujours rester comme telle. D’une part il utilise un champ lexical de beauté d’une fille. « Teint de rose « (v-14), « mignons « (v-16), « pied léger «, « beaux « (v-26) répété au vers 27. D’autre part des métaphores a la suite du ver 13 « si tu crois ah ah «, « que ton teint de rose «, « ta taille de guêpe «, « tes mignons biceps «, tes ongles d’email « ta cuisse de nymphe «, « et ton pied léger « en utilisant les métaphores l’auteur prouve que ces beautés vont partir, car dans le vers 22 il y a l’emploie le verbe « durer « a l’infinitif accompagné de « toujours « ce qui confirme qui cherche a faire comprendre que sa jeunesse ne va pas durer « les beaux jours s’en vont « (v-26) le confirme, et voie les jour de jeunesse comme des jours de fête « les beaux jours de fête « (v-27). Pour l’auteur la jeunesse est juste une saison et dont il définie cette saison en saison d’amour « saison des amours « (v-9). Dans un deuxième temps étudions la second étape de notre vi c’est-a dire la vieillesse. Raymond QUENEAU utilise l’allégorisme qui représente de façon imagé les divers aspects d’une idée, « soleil et planète « (v-28), « rose de la vie « (v- 40), « et que les pétales soient la mer étale « (v-41 ; 42). L’auteur compare la jeune avec le soleil et la planète car le soleil et la planète tourne mais que elle, elle, ne marche que tout sans savoir ce qu’il va lui arriver a l’avenir : « soleil et planète tournent tous en rond mais toi ma petite tu marche tout droit vers que tu vois pas « (v-28à32). Enfin Raymond QUENEAU décrit les symptômes d’une personne âgée. En décrivant ceci il veut monter a la petite fille que elle aussi va devenir âgée et qu’elle ne va pas rester toujours aussi mignonne : « très sournois s’approchent « (v-33) il veut dire justement ici que la vieillesse approche et ensuite décrit l’état d’une vieille : « la pesante graisse, le menton triplé, le muscle avachi « donc il cherche a faire comprendre que la petite va devenir un jour dans cette état é que toute beauté ces jours de fête vont disparaitre petit a petit comme le dit « cueille cueille « (v-38) Une fois étudier le texte nous pouvons conclure que cette poésie est une poésie en musique. Il utilise cette forme pour s’adresser a une jeune petite fille. Le but de son poème est de définir l’avenir qui va arriver a cette petite. Donc de lui faire croire que tout le bonheur va disparaitre. Puisque l’auteur pense cela pour l vieillesse comment définira t-il alors la mort ?
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