Rapport entre Dieu, la nature et l'homme.
Publié le 22/02/2012
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Pour traiter ce sujet il faut tout d'abord faire la distinction entre les deux sens, les deux désignations du mot « nature ». Je vais pour commencer, m'attacher à « la nature » que l'on opposerait à culture. « La nature » qui serait les dispositions innées de l'homme.
Pour Rousseau, L'homme comme dieux la créer, l'homme qui garde ses dispositions innées, ne doit pas côtoyer la société qui le perverti et ainsi il pourra se retrouver lui même tel que la nature l'a voulu. Ces dispositions innées sont dénudées de vices, elles sont au contraire, simples et d'authentiques.
Dans « les rêveries du promeneur solitaire » Rousseau nous montre cette approche de l'homme en abstraction de tout autre chose que « le soi même » en se prenant comme exemple. En effet, Rousseau est toujours isolé, en dehors de toute civilisation quand il « se perd » et qu'il médite.
Par exemple dans la seconde promenade (au milieu de la page 135) : « Ces heures de solitude et de méditation sont les seules de la journée ou je sois pleinement moi et à moi sans diversion, sans obstacle, et ou je puisse véritablement dire être ce que la nature a voulu. » Quand Rousseau affirme être « pleinement moi », cela veut dire qu'il est le Rousseau originel dépourvu des influences de ce qu'il a vécu durant son existence. Il peut donc être « à [lui] » c'est parce qu'il est lui même le sujet de son étude, et qu'il peut alors s'étudier.
C'est donc durant ces moments d'isolement qu'il arrive à se trouver. Trouver le Rousseau comme la nature ou comme, dieux l'a voulu.
Le deuxième sens du mot nature c'est la nature physique, qui serait alors les forêts Jurassiennes ou bien l'île de saint-pierre ou Rousseau se rend. Il ne faut pas oublier qu'il y une symbolique très forte autour de l'île. L'île est un symbole de solitude, de paix et de refuge.
Cette nature l'aide à trouver ses méditations. On peut remarquer cela dans le début de la septième promenade (page 64) quand il parle de la nature qui l'entoure: « Plus un contemplateur a l'âme sensible plus il se livre aux extases qu'excite en lui cet accord. Une rêverie douce et profonde s'empare alors de ses sens, et il se perd avec une délicieuse ivresse dans l'immensité de ce beau système avec lequel il se sent identifié. » Rousseau dit se sentir identifié à la nature car quand il rêve en pleine nature, il se sent en communion avec ce qui l'entour. Ses rêveries sont « douce », « profonde » et « délicieuse », ce vocabulaire nous rappelle l'extase que subit Rousseau mais surtout explicite une impression de légèreté qui donne l'impression que l'âme de Rousseau sort de son corps et va flâner avec avec la nature qui l'entoure. En outre, Rousseau dit à plusieurs reprises que son corps n'est qu'un obstacle à ses méditations, une sorte de prison de son âme. De plus Rousseau dit se perdre « dans l'immensité de ce beau système » avec lequel il ne fait plus qu'un. Ce qui expliquerait la communion susmentionnée.
On peut voir que non seulement Rousseau est utilise l'isolation dans la nature pour penser, mais qu'en plus il se sent identifié à elle. Il y a donc un lien très fort entre la nature au sens "homme originaire" et la nature physique. Ce Rousseau comme dieux, la nature le veux est donc engendré par un rapprochement avec la nature physique.
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