radar - informatique.
Publié le 25/04/2013
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Les antennes radar doivent avoir une directivité élevée pour envoyer un faisceau étroit.
Étant donné que la largeur du faisceau est proportionnelle à la longueur d'onde du rayonnement, et inversement proportionnelle à la largeur de l'antenne, on mit
au point, à la fin des années 1930, le radar fonctionnant sur ondes centimétriques.
Les autres avantages du radar à ondes centimétriques sont, d'une part, sa faible sensibilité aux mesures défensives de l'ennemi (brouillage), et d'autre part, une résolution plus haute de l'image des cibles.
En faisant tourner l'antenne, et donc le
faisceau radar, on balaye l'espace.
La forme la plus simple de balayage est obtenue par la rotation lente et continue de l'antenne.
Les radars au sol, utilisés pour détecter les avions, comportent souvent deux radars, l'un balayant horizontalement pour
détecter l'avion et déterminer son azimut (distance angulaire horizontale), l'autre balayant verticalement, dès qu'un avion a été signalé, pour en déterminer l'altitude.
Aujourd'hui, les antennes radar sont souvent disposées en réseaux, avec pointage
et coordination par ordinateur.
3. 3 Récepteurs
Un récepteur doit amplifier et mesurer un signal extrêmement faible à une fréquence extrêmement haute.
Les amplificateurs mobiles ne pouvant remplir directement cette fonction, le signal est converti et amplifié par un circuit superhétérodyne à une
fréquence intermédiaire d'environ 30 MHz.
La fréquence très élevée du signal radar nécessite l'utilisation d'un oscillateur et d'un mélangeur de signaux avec une précision beaucoup plus élevée que pour les récepteurs radio ordinaires.
Des circuits
appropriés ont été mis au point, utilisant comme oscillateurs des tubes haute puissance à hyperfréquences : les klystrons.
La fréquence intermédiaire est amplifiée de manière classique.
Le signal est ensuite envoyé dans un ordinateur.
3. 4 Traitement informatique
La plupart des radars modernes convertissent les signaux analogiques reçus en une séquence de signaux binaires au moyen d'un convertisseur analogique-numérique.
Les nombres sont traités par ordinateur pour extraire les informations concernant
la cible.
Au préalable, les signaux issus d'objets qui n'intéressent pas l'utilisateur sont éliminés par un filtre VCM (Visualisation des Cibles Mobiles).
Le signal est ensuite réduit en éléments de fréquence distincts au moyen d'un transformateur de
fréquence.
Enfin, lorsque les signaux issus de plusieurs impulsions sont combinés, la détection de la cible est déterminée par le processeur de taux constant d'alertes erronées.
Les systèmes radar dont la fonction principale est de détecter des cibles doivent en indiquer la présence ou l'absence.
En cas de présence d'une cible, le radar va soit la détecter correctement, soit la manquer.
S'il n'y a pas de cible, le radar peut
indiquer qu'aucune cible n'est présente, ou désactiver une fausse alerte.
Le processeur de taux constant d'alertes erronées doit optimiser la part des détections effectives par rapport aux fausses alertes.
3. 5 Les écrans radar
Les écrans radar modernes ressemblent à des terminaux de jeux vidéo complexes.
La détection, la vitesse et la position de la cible peuvent être superposées sur des cartes indiquant des routes ou d'autres points de repère marquants.
Certains radars,
embarqués sur des avions ou des satellites, traitent les échos de sol et affichent une image haute résolution de la surface terrestre.
Les objets de la taille d'un camion sont souvent détectables à grande distance, même la nuit, par temps pluvieux.
La
plupart des progrès récents dans le domaine des écrans et des traitements de signaux radar résultent des progrès réalisés en informatique et en électronique.
3. 6 Le modulateur d'impulsions
Un radar classique comporte un autre élément important : le modulateur d'impulsions.
Ce dispositif fournit continûment au magnétron de l'émetteur des impulsions présentant les caractéristiques requises en tension, en intensité, en durée et en
espacement.
L'impulsion doit commencer et s'arrêter brusquement, mais l'intensité et la tension ne doivent pas varier sensiblement pendant l'impulsion.
4 RADARS SECONDAIRES
Les radars présentés ci-dessus, connus sous le nom de radars primaires, fonctionnent selon le principe d'un écho passif émis par la cible.
Une autre catégorie de radars, connue sous le nom de radars secondaires, dépend, dans son fonctionnement,
d'une réponse de la cible.
La plupart de ces dispositifs sont utilisés pour la navigation et les télécommunications.
4. 1 Les transpondeurs
Une balise de radiodétection, également appelée balise-radar ou répondeur radar ou transpondeur, est un radar secondaire, qui émet une impulsion chaque fois qu'il en reçoit une.
Ces balises étendent la portée des radars, car une impulsion émise,
même en provenance d'un émetteur de faible puissance, est beaucoup plus forte qu'un écho.
L'émetteur du radar qui envoie l'impulsion initiale est appelé interrogateur ; l'action de cette impulsion au niveau de la balise est appelée déclenchement.
La
balise de radiodétection la plus simple émet une seule impulsion, à la même fréquence que celle qu'elle reçoit, agissant ainsi comme un écho puissant.
Les balises peuvent être modifiées de plusieurs façons ; par exemple, une balise peut répondre sur une fréquence différente ; ou un certain retard peut être ajouté à son temps de réponse, de sorte que la balise semble plus éloignée de l'interrogateur
qu'elle ne l'est réellement.
Ce type de délai est utilisé dans les systèmes d'atterrissage pour mesurer la distance à partir de la piste d'envol et d'atterrissage d'un aéroport — et non à partir de la balise proprement dite.
La balise peut être conçue de
manière à ne se déclencher que par des impulsions appartenant à une étroite bande de fréquences, ou de longueur voulue, ou encore présentant d'autres caractéristiques.
Les balises peuvent également être prévues pour renvoyer une réponse codée,
ce qui évite au navigateur de mal interpréter la réponse à l'écran.
Des balises plus simples se sont révélées utiles pour la navigation, particulièrement lorsqu'elles sont utilisées conjointement avec des radars de faible puissance.
4. 2 Identification radar (IFF)
Il s'agit d'une balise de radiodétection embarquée à bord d'un avion en période de guerre, l'abréviation IFF signifiant Identification, Friend or Foe (identification ami-ennemi).
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, tous les avions et navires
américains et britanniques étaient équipés d'IFF.
Bien qu'ils se fussent emparé de nombreux dispositifs IFF, les Allemands ne purent les utiliser efficacement pour confondre les forces alliées, car le codage de l'interrogation et de la réponse était.
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