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Racine et Shakespeare

Publié le 21/02/2011

Extrait du document

racine

 

 

Le texte se présente comme une définition :

il s'agit de définir ce qu'est le romanticisme.

 

 

 Premier paragraphe, Stendhal nous propose donc sa définition du romantisme :

"l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui sont suceptibles de leur donner le plus de plaisir possible."

 

Le but de la littérature est  ici de plaire, il n'est pas pour le moment question d'instruire.

 Second paragraphe, Stendhal oppose le classicisme au romantisme :

Au terme "actuel" du premier para° s'oppose l'expression : "leurs arrières-grands-pères".

>Caractérise donc le romantiscisme=la modernité.

 

Viennent ensuite les exemples, que Stendhal commence par puiser en Grèce et dans l'Antiquité, en citant deux des plus grands auteurs de cette période Sophocle et Euripide (remarquer qu'il évoque essentiellement le théâtre)

 Le paragraphe suivant évoque la France à la période classique, et le dramaturge qui retient son attention est celui qui a fait la meilleure place aux passions et à l'émotion, c'est-à-dire Racine.

 

Ici le terme de "mode" apparaît pour souligner le caractère éphémère des créations "romantiques", inspirées de l'actualité, elles risquent de se démoder rapidement.

 

>Remarquer l'emploi des temps : les auteurs que Stendhal nous présente sont cités au passé :

"Sophocle et Euripide furent romantiques"-passé simple

"Racine a été romantique"- passé composé

"Shakespeare fut romantique"- passé simple

pour dire simplement qu'on ne peut être actuel qu'à son époque, ce qui peut paraître une évidence, mais c'est dire aussi que chaque époque a et doit avoir ses goûts propres.

 

 Modalisateurs :

 "je n'hésite pas à avancer que"

 "il me semble que"

 

>l'expression de la causalité

"qui faisait que" 

"C'est pour cela que"

"parce que" 

>qui marque le caractère explicatif du texte et la volonté de convaincre de Stendhal.

 

 

 

 

> En dernier lieu, Stendhal dénonce comme lâche, ou trop prudente l'habitude des classiques de s'inspirer trop souvent des anciens  et de citer le poète grec Homère et le philosophe latin Cicéron.

 

>L'extrait s'achève par une comparaison entre l'écrivain et le guerrier, le point commun évoqué étant le courage, nécessaire à l'un comme à l'autre.

 

>On remarquera le procédé utilisé par Stendhal, à savoir intégrer les grands auteurs du passé pour faire l'éloge du romantisme, l'emploi de termes mélioratifs: courage et dignité, en même temps qu'il blâme l'écrivain classique, imitateur ennuyeux  et trop prudent .

 

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