QUESTION DE CORPUS

QUESTION DE CORPUS Faisant partie de l’objet d’étude «  le personnage du roman du XVIIème siècle à nos jours », le corpus est composé de trois extraits de textes : il s’agit pour le premier texte de Corinne ou l’Italie écrit par Mme DE STAËL en 1807. Le second texte est Thérèse DESQUEYROUX, écrit par François MAURIAC au XXème siècle en 1927 et, le troisième extrait du corpus s’agit d’un texte écrit par Carole MARTINEZ qui s’intitule « Du Domaine des Murmures » en 2011 au XXI ème siècle. A travers ce corpus, nous allons nous efforcer d’étudier quels portraits de femmes proposent ces trois textes ?. Les différentes femmes qui sont représentées dans les différents textes du corpus revendiquent leurs places dans la société de siècles différents dont elles font parties. Dans l’œuvre de Mme de Staël, Corinne revendique le fait qu’une femme doit être au service de l’homme, de ses enfants et doit se préoccuper des tâches ménagères. À travers l’extrait, nous pouvons remarquer que Corinne et sa belle-mère ne partagent pas la même vision des choses à propos du rôle de la femme dans la société. À vrai dire, Corinne accorde une grande importance à la culture, au « développement de nos facultés » (l.6).Le champ lexical du savoir, de la connaissance est présent dans le texte : « facultés » (l.6), « talents » (l.21), « génie » (l.15). De plus, sa belle-mère ne partage pas les mêmes idées, le même avis que Corinne. À vrai dire, d’après sa belle-mère, une femme doit s’occuper de son mari, « une femme était faite pour soigner le ménage de son mari et la santé de ses enfants » (l.10/11). L’extrait de Thérèse DESQUEYROUX nous montre le récit d’une femme qui se remet de son divorce. En effet, dans l’extrait, nous pouvons remarquer qu’il y’a une atmosphère qui varie entre le bonheur et la tristesse grâce au champ lexical de l’émotion : « bienheureuse » (l.29), « tristesse » (l.5), « solitude » (l.10). Également, nous pouvons apercevoir que Thérèse est déterminée et est ouverte à un renouveau dans sa vie. Dans l’extrait qui s’intitule Du Domaine des Murmures écrit par Carole MARTINEZ, Esclarmonde est contrainte de s’opposer à son mariage forcée avec un homme qu’elle n’éprouve pas de sentiment. En effet, Esclarmonde qui est totalement contre cette union décide d’agir : « j’ai sorti le petit couteau que je tenais sous ma robe » (l.12), «  je me suis tranchée l’oreille » (l.14). Esclarmonde souhaite imposer son avis mais également le faire accepter par tout le monde. Pour conclure, nous pouvons remarquer que ces trois textes montrent différents portraits de femmes, à différentes époques face à des individus quelconques. Nous pouvons ainsi supposer que ces trois femmes défendent les idées reçues, les clichés.