Question corpus- bac blanc- objet d'étude: la poésie

A Du Bellay, L'Olive B Marbeuf, Recueil des vers de Monsieur de Marbeuf C Baudelaire, Les Fleurs du mal, "le serpent qui danse" Question 1- Quel est le registre dominant de ces 3 textes? Question 1 : Le corpus de texte est composé de trois poèmes. Le premier est issu du recueil de sonnet de Du Bellay intitulé l'olive publié en 1550. Il s'agit du sonnet X. Le second, également un sonnet est tiré du Recueil de vers de Monsieur de Marbeuf, écrit en 1628. Enfin, le dernier poème s'intitule "le serpent qui danse" et à été écrit par baudelaire et publié dans le célèbre recueil Les Fleurs du mal en 1857. Voyons quel registre ces trois poèmes ont en commun. Le registre lyrique est bien présent dans chacune des textes du corpus. On le voit d'abord par l'utilisation de la première personne du singulier, donc par la présence du "je" poétique : "j'essaie" dans le texte de Du Bellay, "j'eusse" dans le texte de Marbeuf et "j'aime", "je crois" dans le texte de Baudelaire le prouvent. Ce "je" du poète exprime toujours ses sentiments, plus particulièrement le sentiment amoureux, qui est très représentatif du registre lyrique. Le nom "amour" se trouve dans les textes A et B ainsi que "j'aime" ou bien "j'aime" (textes A et C) ainsi que "brasier amoureux" (texte B) et "mon c½ur" (texte C). Cet amour est toujours destiné à un être aimé qui est designé: Du Bellay s'adresse à Madame (vers 1), Marbeuf parle de "ton amour" (vers13) et Baudelaire à sa "chère indolente". Autre marque du lyrisme, la musicalité des textes est très prononcée. Le texte A présente un rythme ternaire : "Cedur lien, cette ardeur, cette plaie, / je ne quiers fer, liqueur, ni médecine : vers 10 et 11 et propose des rimes embrassées ("flammes", "apprise", "prise", "entame"). Le Texte B, lui, joue beaucoup sur les sons, les homonymies, les assonances et les allitérations : "la mère de l'amour..." ou " Et la mère est amère..." le montrent. Enfin, le texte C insére le thème de la musique dans son titre ; "un serpent qui danse". Ce serpent n'est autre que la femme décrite, dont le corps "se balance avec mollesse et est "vacillant". Ces trois textes sont bien représentatifs du registre lyrique, de par la présence du "je" poétique, de leur musicalité mais surtout par l'expression du sentiment amoureux par le poète.