Quels Charmes Divers Les Auteurs Du Corpus Prêtent-Ils Aux Lectures D'Enfance Et D'Adolescence ?
Publié le 18/01/2011
Extrait du document
I. L’évasion
A. Fuite
B. Rêve, idéalisation
C. Identification au héros
II. Emotion et plaisir
A. Le plaisir de la lecture et la decouverte
B. Sentir l’émotion avant la compréhension.
III. Formation de l’adulte.
A. Liberté
B. Esprit de résistance
C. Esprit critique
Les auteurs du corpus attribuent divers charmes aux lectures d’enfance et d’adolescence.
Quels caractères peuvent séduire un enfant ou un adolescent dans un livre et qu’est ce que ces charmes peuvent lui apporter ?
Nous Aborderons d’abord la question d’évasion sous les différentes formes interprétés par les auteurs.
Puis nous verrons que la lecture apporte aussi un certain plaisir et permet la découverte de certaines choses.
Enfin qu’elle permet la formation de l’adulte.
La question d’évasion est présente dans plusieurs des textes, mais elle nous apparait nuancée.
Elle permet d’échapper à l’ennui, dans le texte de Jules Vallès, l’enfant puni ne voit plus le temps passé plongé dans sa lecture.
Cette évasion nous apparait comme une fuite du quotidien ou bien de la réalité. Daniel Pennac, nous le dit clairement : « Nous sommes des fuyards occupés a nous construire, des évadés en train de naître. «
De surcroît, cette évasion devient un rêve voir même une idéalisation. Ainsi Emma, dans Madame Bovary ne possède que des romans d’amours tout à fait fantasques pour unique conception de l’amour. Elle finit même par s’identifier aux héroïnes de ses livres, qui sont de grandes dames, afin de « ressentir « ce qu’elle n’obtiendra jamais de sa propre vie.
On observe cette identification aussi cette identification au personnage dans le texte de Jules Vallès, l’enfant ne fait plus la différence entre le réel et la fiction. « Est-ce vendredi ? Sont-ce des sauvages ? «
Par ailleurs, Jean Guéhenno attribut plutôt un plaisir à la lecture, il pense que la lecture n’as pas pour seul but de passer le temps mais qu’on peut y trouver une réelle envie et satisfaction. « L’effet du plaisir même «.
Jean-Paul Sartre partage cet avis. « Etais-ce lire ? Non mais mourir d’extase. «
De plus, ces lectures d’enfance lui ont permis de découvrir. « Je dois à ces boites magiques mes premières rencontres avec la beauté «
Tout comme Jean-Jacques Rousseau dans ces Confessions, nous apprends qu’il a senti et appris des choses sur les passions avant même de les connaître. « Je n’avais aucune idée des choses que les sentiments m’étaient déjà connus «
En dernier lieu, les lectures d’enfance des auteurs permettent la formation des adultes qu’ils sont devenus.
D’abord par ce qu’il nous aide a acquérir une plus grande liberté, « un livre est un outil de liberté «. En effet, par le livre on peut se sentir plus libre ou du moins découvrir ce que peut être, pour nous, cette notion de liberté. Par exemple, Jean Guéhenno trouva « ce que pouvait être une vie libre par opposition à celle que je subissais «
Ensuite par l’esprit de résistance qu’il entraîne, Daniel Pennac affirme que : « Chaque lecture est un acte de résistance «.
Enfin par l’esprit critique qu’il engendre, on réfléchit sur ce qu’on lit, on juge et devient de plus en plus difficile. On recherche des livres correspondant vraiment à nos attentes et on ne supporte plus les livres dans lesquelles on ne trouve pas d’intérêt. Mais quand on trouve un livre qui nous plaît réellement, le lire est le plus grand des plaisirs. « Un vrai livre est devenu la chose la plus précieuse «
En fin de compte, d’après les auteurs du corpus, la lecture des enfants et des adolescents permet une évasion contre l’ennui ou pour fuir la vie et son quotidien vers un monde idéalisé en s’identifiant a un personnage.
Elle apporte aussi un plaisir et la connaissance sans avoir besoin de vivre ou d’avoir vécu certaines choses.
Elle aide aussi à la formation de l’adulte et offre des outils précieux tels que la liberté, la résistance et l’esprit critique.
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