pudeur dans le milieu hospitalier
Publié le 03/05/2015
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Je suis ici pour partager mon expérience, et vous parlez de la pudeur dans le milieu hospitalier. Cela fait plus de 10 ans que je travaille en tant qu'infirmière mais quiconque a été hospitalisé sait que certains soins ou examens conduisent à exposer au regard d'autrui les "parties honteuses" de notre corps, bien sur les personnes sont différemment sensibles au fait de les exposer. Par exemples, J'ai eu quelques patientes qui n'ont pas accepté la présence de leurs maris lors des soins, par honte et par pudeur. Malgré ce que pensent les gens, nous sommes conscients que l'intimité n'est pas vraiment à son apogée, mais nous essayons de faire notre possible pour respecter le corps de chacun. C'est à nous, soignant de donner et de faire respecter les limites. Nous respectons la pudeur des patients, cependant, il est parfois difficile de la mettre en oeuvre, faute de moyens. Même nous, avons revendiqué des chemises plus respectueuses de la dignité et de la pudeur du patient, et nous les avons obtenu s. C'était vraiment au début de ma carrière que la proximité avec les parties intimes des patients me gênait, au fur et à mesure on y prête moins attention, mais on pense avant tout aux patients. La présence d'un simple drap en plus ne suffisait pas de toute manière En plus de cela, l'environnement lors d'un soin doit être instauré dans le respect de la pudeur pour que tout se passe bien. Ces notions nous sont enseignées lors de nos études. On nous a appris à avoir la décence et la conscience professionnelle de ne pas choquer le patient. La présence du fameux drap de protection et présence d'un des soignants entre les deux lits, pour appliquer techniquement les règles professionnelles de discrétion nous sont inculquées lors des formations. Pour surmonter la gêne du patient, on doit impérativement créer une relation de confiance entre ce dernier et nous même. En ne faisant pas le lien entre la pudeur et la perturbation de l'image corporelle, je risque d'endommager celle-ci. Je fais très attention aux réactions des patients (respirations, les rougissements, le regard) et essaye la plupart du temps de les anticiper afin d'éviter qu'ils se sentent mal à l'aise.
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