Premier lettre philosophique sur les Quakers, Voltaire

 Voltaire, auteur du 18ème siècle, est le chef de file du mouvement philosophique des Lumières. Après avoir été enfermé à la Bastille, il doit s'exiler en Angleterre. C'est alors qu'il développe la pensée philosophique des Lumières. Dramaturge et auteur de contes philosophiques, il écrit les Lettre Anglaises ensuite appelées Lettre philosophiques , éditées en 1734, dans lesquelles il vente la société anglaise et critique la société française de l'époque. Dans cette première lettre, Voltaire joue son rôle de philosophe auprès d'un quakers anglais. C'est ainsi qu'il en apprendra davantage sur la société anglaise. En quoi cet extrait nous prouve-t-il que le modèle anglais est meilleur que le modèle français. Pour répondre à cette problématique, nous aborderons en premier lieu le rôle du philosophe des Lumière, pour ensuite porter un regard plus soutenu sur la religion protestant en Angleterre et ainsi finir sur la critique de la société française faite par Voltaire.

D'abord, Voltaire nous expose le rôle que doit adopter le philosophe des Lumières.

En effet, le philosophe se doit d'être curieux. Avant de s'attarder sur un sujet précis, il va devoir chercher un modèle, prouvé par « j'aillai trouvé un des plus célèbres quakers d'Angleterre » et « Je fus le chercher dans sa retraite ». « ma juste curiosité ne vous déplaira pas » et « qui ait eu la même curiosité que toi » confirme le réel désir d'apprendre du philosophe.

Ce dernier doit aussi savoir poser des questions et tirer une morale des réponses ce qui est révélé par « je me mis à interroger mon homme » et « si je puis t'être de quelque utilité, tu n'as qu'à parler » Avec ces réponses aux questions, le philosophe apprend à se forger une opinion.

Alors, le rôle du philosophe des Lumière est d'apprendre pour ensuite instruire ses lecteurs. C'est par cette démarches que Voltaire s'instruit sur le religion du quakers.

La religion protestant est fondée sur le christianisme commun au catholicisme et à l'orthodoxie. Pour définir les principes de cette religions nous allons nous intéresser au quaker.

D'abord, le quaker, qui est un membre d'un secte protestante,vit d'une manière stricte. Son habit ne doit pas être quelconque. Il doit être le même que celui de ses semblables, expliqué par « il était vêtu, comme tous ceux de sa religion ». Il ressemble même aux soutanes des prêtres catholiques, renforcé par « d'un habit sans plis dans les côtés et sans boutons sur les poches ni sur les manches, et portait un grand chapeau à bords rabattus, comme nos ecclésiastiques ». C'est aussi un homme en bonne santé révélé par l'oxymore « vieillard frais ».

Ensuite, le quaker vit particulièrement, « qui, après avoir été trente ans dans le commerce […] s'était retiré dans une campagne auprès de Londres ». Ceci reflète la vie en autarcie de l'homme. Il habite dans une maison où il y fait bon vivre, où il n'y a que le stricte minimum. L'homme de religion se contente donc de ce qu'il a besoin pour vivre.

Ainsi, en décrouvrant le mode de vie du protestant ,Voltaire réfléchit sur la société française.

Finalement, l'extrait fait une critique implicite de la société de France.