prémenstruel, syndrome - Mécedine.
Publié le 23/04/2013
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prémenstruel, syndrome - Mécedine. 1 PRÉSENTATION prémenstruel, syndrome, ensemble de manifestations complexes physiques et psychologiques de cause inconnue, survenant de façon cyclique pendant ou après l'ovulation, et pouvant se poursuivre jusqu'à la menstruation. Le plus souvent, les manifestations du syndrome prémenstruel (SPM) s'atténuent ou disparaissent au moment des règles. Les modifications psychologiques semblent être une manifestation constante du syndrome. Les troubles prémenstruels peuvent perdurer jusqu'à la ménopause. 2 SYMPTÔMES Le syndrome prémenstruel se manifeste de façon plus ou moins gênante. Les symptômes sont très variés. Au total, plus de cent symptômes différents ont été décrits, parmi lesquels : o des troubles psychologiques : irritabilité, agressivité, troubles du sommeil, paranoïa, anxiété ; o des troubles neurologiques : migraines, vertiges, syncope ; o des troubles gastro-intestinaux : nausées, vomissements, ballonnements, appétence prononcée pour le sucré, constipation ou diarrhée, rétention d'eau suivie d'oedèmes ; o un gonflement des seins ; o une rhinite. La plupart des femmes ne réunissent pas tous les symptômes à la fois. Deux à cinq pour cent d'entre elles ont des symptômes sévères, mais la majorité présente des signes modérés qui se manifestent pendant les deux ou trois jours précédant la menstruation, puis disparaissent lorsque celle-ci débute. La sévérité des symptômes semble augmenter avec le nombre des grossesses, et aussi avec l'âge. 3 CAUSES De nombreux travaux de recherche ont été menés pour essayer de comprendre et d'expliquer les causes des SPM, mais leur origine reste mystérieuse. Le SPM est lié à l'existence du cycle ovulatoire. L'analyse la plus plausible met en cause la chute de l'hormone progestérone et le déséquilibre du rapport progestérone / oestrogène, ainsi que les changements métaboliques qui en résultent. Ces deux hormones sont en effet responsables de la rétention d'eau et de sodium qui provoque des gonflements. D'autres travaux suggèrent que le niveau assez bas de certains neurotransmetteurs altère le sens du bien-être de la femme et de son confort, et stimule le système nerveux central, ce qui pourrait induire les symptômes d'ordre émotionnel. 4 TRAITEMENTS Un traitement peut être prescrit si le diagnostic de SPM est certain ; il variera en fonction de la nature et de la gravité des signes observés. La femme est sollicitée pour une aide au diagnostic : on lui demande de noter les signes les plus fréquents et les plus gênants, sur une période de trois cycles au moins. S'il s'agit d'une gêne modérée, quelques règles d'hygiène alimentaire et de vie peuvent suffire à faire régresser les symptômes : suppression de l'alcool, des boissons riches en xanthine, du café, du tabac, et réduction des glucides à combustion rapide au profit des glucides à absorption lente. Une diminution des apports en sel permet d'éviter l'apparition des oedèmes. Pour une symptomatologie plus sévère, des inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines permettent de traiter les céphalées et d'améliorer l'état général. Les diurétiques et la bromocriptine sont utilisés pour traiter la tension mammaire. Les troubles émotionnels peuvent être traités par la fluoxétine. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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