Pour bien penser faut il ne rien aimer

Problématique: L'amour est-il un obstacle à notre capacité à raisonner ou reste-t-il indépendant du domaine de la réflexion?

Plan: I- L'amour est aveugle lorsqu'il est passionnel. A-Les passions dans la littérature (tragédies greques) poussent les hommes à commettre des erreurs fatales (qui provoquent Guerres, Morts, Destruction, Maladies...) B- L'amour est souvent assimilé à la folie (\"l'amour, ça rend fou\"), or la folie est précisément à l'opposé de la \"bonne pensée\". C-Un contre exemple: l'intelligence artificielle. Les ordinateurs n'éprouvent pas de sentiments, donc pas d'amour, et leur fonctionnement est toujours le même quelques soient les circonstances.

Transition: On a parlé de l'amour-passion, mais il existe une autre forme d'amour, le sentiment amoureux qui peut-être davantage stable et réfléchi.

II- Peut-on aimer et penser? A- L'exemple de la religion boudhiste: L'amour de la religion et l'amour porté à Boudha les incitent à penser. B- L'exemple de l'altruisme: il s'agit de l'amour des autres et de son prochain, et cet altruisme permet de faire de grandes choses (création d'associations d'aides en tout genre) C- Heureusement que l'amour n'empèche pas de penser, sinon cela voudrait dire que la grande majorité de la population ne pense pas.

III- L'amour ne pourrait-il pas être à la base même de l'activité de pensée? A- D'après FREUD, A la base de l'activité de penser, il y a le besoin de se représenter l'objet d'amour (la mère) lorsqu'il est absent. Quelqu'un qui n'aime pas pense mal: ex du paranoïaque qui pense que tout le monde lui veut du mal. Ses sentiments altèrent son jugement. B- L'expression \"l'amour donne des ailes\". L'amour est un moteur dans beaucoup de domaines, c'est un énergie psychique qui permet de créer, de fabriquer, d'inventer (psychanalyse) C- Les grandes avancées scientifiques sont liées à l'amour du savoir.

Penser une conclusion en terme de dépassement de la dialectique. Le \"bien penser\" est nourrit par l'amour et réciproquement. Il n'y a pas de vie cognitive sans vie affective et inversement.