position adopté par le narrateur
Publié le 20/05/2012
Extrait du document
1) Nous allons étudier la position adoptée par le narrateur à l’égard des personnages dans trois textes. Le premier texte est un extrait de Madame Bovary écrit par Flaubert, puis un autre extrait intitulé l’Assommoir écrit par Émile Zola et finalement un texte de Proust prélevé Du côté de chez Swann. Tous les auteurs adoptent dans leur œuvre un point de vue omniscient. Ces trois textes décrivent des personnages et leur comportement habituel. On verra dans un premier temps comment les narrateurs se prennent pour mettre en relief leurs aspects ridicules. Ensuite on verra comment ils condamnent l’ignorance.
D’abord dans le texte de Madame Bovary, Flaubert décrit un mariage à la campagne normande, et présente les personnages en décrivant leurs vêtements et leurs activités. Aucun détail n’est négligé, « le dos deux boutons rapprochés comme une paire d’yeux » (l.27). Il adopte une focalisation externe, mais il s’inclut, en utilisant le troisième pronom personnel, « on avait » (l.5). Pour montrer l’aspect ridicule des personnages il met en évidence leurs caractéristiques champêtres. Il nous indique d’où ils provenaient : « la robe blanche de sa première communion ». Pour certains ils « étrennèrent ce jour là la première paire de bottes de leur existence » (l.15). Ces vêtements ne sont qu’un masque, cette noce et pour eux une occasion pour s’exhiber, ils portent « des chaînes de montre en or » (l.12), mais sont habillés « à la façon de la ville » (l.11). Ce qui montre bien qu’ils attribuent beaucoup d’importance à leurs habits, est que Flaubert dit sur un ton ironique qu’elles avaient « les cheveux gras de pommade à la rose, et qui avaient peur de salir leurs gants »(l.18-19), évidemment ce comportement ne leur correspond pas, ils devraient prendre simplement soin de leurs vêtements. Les enfants sont la preuve de cette idée, caché par les adultes, car a cause de leur innocence ils ne cachent pas le fait d’être « incommodés par leurs habits neufs » (l.14-15). On sait que le XIXème siècle, est un siècle des apparences. En se situant dans le contexte, on comprend ce comportement des personnages. Mais ce ne sont que des paysans ou bien des personnes classées très bas dans la hiérarchie car ils « devaient dîner au bas bout de la table’’ (l.28-29).
D’un autre côté Zola qui parle d’une visite au musée du Louvre d’un groupe d’amis et famille, ne privilégie pas autant que Flaubert la tenue vestimentaire des personnages. Mais à un moment donné il dit que M. Madinier «s’occupait beaucoup de Mme Lorilleux à cause de sa robe en soie » au lieu de visiter correctement le musée (l.18).
Mais Zola pour montrer l’aspect ridicule des personnages, il décrit de façon comique le comportement personnages. Les personnages sont drôles car on dirait des petits enfants, «ricanaient, en se montrant du coin de l’œil les femmes nues » (l.13).
Enfin Proust évoque un salon de la bourgeoisie et critique la société en montrant que la bourgeoisie veut grimper plus haut dans la hiérarchie et s’éloigner des autres classes, mais dans ce cas, la description de ce salon montre que c’est ridicule. Proust, ce sert des vêtements pour critiquer mais il dit a une reprise que le groupe de Madame Verdurin n’a pas le droit de s’habille en noir, « L’habit en noir étai défendu » (l.36), c’est en effet une idée carrément ridicule. Mais il plante le décor en disant que le salon est privé, et qui est pas accessible comme l’indique la répétition de l’adjectif « petit » et ainsi que la gradation « noyau-groupe-clan » (l.1). Pour pouvoir faire partie de ce « clan » il faut respecter des lois imposées par Mme Verdurin : « il fallait adhérer tacitement à un Credo » (l.3). C’est pour cela que Mme Verdurin « exclue » les « ennuyeux »ou les femmes. En dernier lieue, les auteurs condamnent l’ignorance à travers les personnages. En effet Zola montre leur petit degré de culture. Lors de cette visite guidée au Louvre, les personnages ne savent pas visiter un musée. On déduit cette idée dès la première ligne : « Dans la galerie d’Apollon, le parquet surtout émerveilla la société » , l’adverbe « surtout » montre leur innocence. En plus, ils ne reconnaissent pas les œuvres d’art, car ils comparent la Joconde à une tente : « a laquelle il trouva une ressemblance à l’une de ses tentes » (l.12). Pour finir, Marcel Proust dans Du côté de chez Swann, fait une description péjorative a propos des membres du groupe de Mme Verdurin. Car toutes les activités du groupe sont puériles infantiles : « une grosse faribole qui faisait esclaffer tout le monde » (l.32). En plus, on voit que Mme Verdurin a un comportement absurde, après avoir dit que le pianiste jouait si « sa lui chantait » (l.24-25) elle lui interdit de jouer certaines chansons : ‘’Alors vous tenez à ce que j’ai ma migraine ?’’ (l.28-29). En somme ces trois auteurs adoptent une position critique envers leurs personnages avec une focalisation externe, mais qui s’incluent parfois. Tout d’abord ils dénoncent le fait qu’ils veulent paraitre quelqu’un d’autre sous des masques, comme les habits. Les auteurs s’en prennent à leurs apparences et leur comportement faux, en plus de leur ignorance.
2) On peut dire que ces textes appartiennent au registre satirique car il s'agit dans tous les cas d'une critique moqueuse et tous les aspects sont exagérés on peut se rapprocher de la caricature. On assiste a des scènes où l’action se converti en ridicule. Notamment dans Madame Bovary, le narrateur critique se moque des invités à la noce : « des pelures d’épiderme larges comme des écus de trois francs » (l.34-35) ; et se moque de leurs habits, "le pans semblaient avoir été coupés [...] par la hache du charpentier" (l.28). De plus ce personnages se croient nobles ou socialement élevés (l.21, « socialement élevés ») alors qu'ils ont des comportements de basse classe sociale comme "dételer leurs voitures" (l.20). Cependant dans L’Assommoir, de Zola, le narrateur blâme ses propres personnages. nous retrouvons une critique faite aux classes sociales ouvrières qui d’après l’auteur ne réagissent pas de façon correcte à la beauté de l’art, ils ne se rendent dans un musée pour montrer leur faux intérêt artistique: « leur ignorance ahurie » (l.29). De ils sont stupéfaits rien que par le fait que le sol soi ciré et brille "le parquet [...] clair comme un miroir! (l.1-2), ils on carrément l'impression de marcher sur l'eau. Enfin Proust a fustige l’apparence de délicatesse que ses personnages veulent atteindre, Les trois auteurs ont recours au registre satirique pour ridiculiser leurs personnages.
Invention :
J’étais las d’observer et d’avoir en face toujours le même décor. J’ai passé tellement de temps, avec mon camarade qui est garde aussi à voir comment des touristes venaient visiter la salle d’Apollon. J’ai vu des gens de partout, tel que des chinois, des arabes, et même des américains. A force de veiller le calme, toujours dans la même salle je connaissais par cœur toutes les œuvres d’art exposés. Grâce a mon expérience de travail je commençai à connaitre, rien que par leur regard, comportement et leurs remarques que j’entendais, si ces visiteurs étaient intéressés par l’art ou bien ils allaient au Louvre pour y aller. A vrai dire, mon travail de veiller que personne n’abîme les tableaux ou fasse n’importe quel geste qui pourrait nuire l’atmosphère sereine de la salle, mon travail était ennuyant, donc pour me distraire un peu je regardais les couleurs, formes, courbes et d’autres éléments de tableaux.
Comme je disais, grâce à mon expérience personnelle, je connaissais les intentions de chaque visiteur. Je vis un groupe de personnes, dont une femme enceinte, qui marchaient le long de cette salle, provocant un grand vacarme. Je déteste personnellement le bruit. Entre ce groupe de visiteurs là il y avait même une femme qui portait des talons aiguille qui faisaient in bruit horrible. J’imagine que c’était un couple qui se rendait au musée avec sa famille ou amis. Je regardai aux alentours, je vis tantôt mes camarades tantôt les visiteurs ils semblaient tous perturbés. Je m’approchai discrètement un peut, pour voir ce qui se passait. J’ai trouvé que c’était malheureux pour eux d’être atteints d’une inculture invraisemblable. Tous les visiteurs, sans exception, étaient ravis et émus par les œuvres qui ont été peintes par les meilleurs peintres. Mais ces visiteurs étaient impressionnés par le vieux parquet. On aurait cru des enfants de maternelle hyperactifs qui courraient dans tous les sens de la salle. J’avais honte pour eux. Je m’avançai d’un pas pour parler avec eux mais mon camarade me fit signe de reculer. Il voulait voir comment ces abrutis ce comportaient, ils avaient un comportement absolument primitif. En plus ils commentaient les tableaux à voix haute comme s’ils avaient la moindre idée d’art. Il y en avait une qui avait même demandé pourquoi les sujets des tableaux n’apparaissaient pas a côté du tableau. Le pire fut qu’une femme compara la Joconde avec sa tente. Puis deux personnes de ce même groupe, restèrent éblouies par les cuisses de l’Antiope. Les autres restèrent stupéfaits devants la Vierge de Murillo. On aurait cru que c’était fait exprès, on ne peut pas être si limités mentalement.
Quand ils allaient partir je pensais que j’allais enfin revoir le même décor habituel, mais ils décidèrent de refaire un tour a la salle. Décidemment je n’avais pas eu de chance ce jour là. Je m’attendais à écouter plus de commentaires stupides, mais cette fois, ils partirent vers la galerie où sont exposées les œuvres appartenant aux meilleures écoles d’art d’Europe. Ils passèrent devant de vrais œuvres d’art, mais ils trouvaient mieux les toiles des copistes. Mais on peut bien dire que chacun a ses gouts, mais je ne croit pas que leurs yeux puissent voir en chaque tableau une saveur.
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