Portrait Émile Zola
Publié le 28/11/2013
Extrait du document
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– l'Eglise dans La Conquête de Plassans (1874) ;
– les politiciens et la bourgeoisie dans Son Excellence Eugène Rougon (1876) ;
– les ouvriers dans L'Assommoir (1877) et Germinal (1885) ;
– l'amour dans Une page d'amour (1878) ;
– les prostituées dans Nana (1880) ;
– les artistes dans L'¼uvre (1886) ;
– les paysans dans La Terre (1887) ;
– les chemins de fer dans La Bête humaine (1890).
Un répertoire complexe d'images, de symboles et de mythes déborde cependant l'action proprement dite : d'un
côté, apparaît le pourrissement (monde écroulé, vision apocalyptique, déchéance) ; de l'autre, la germination
(fécondité, progrès, promesse du grand soir révolutionnaire).
L'écriture de Zola s'enfle souvent d'un souffle épique lorsqu'il s'agit de peindre les foules et les masses, d'en
montrer le caractère confus et démesuré, de faire sentir l'âme collective qui les anime.
3.
L'essayiste et le polémiste
Parallèlement à son travail de romancier, Zola prend malgré lui la tête du mouvement naturaliste en réunissant
chez lui quelques disciples tels que Paul Alexis, Joris-Karl Huysmans, Guy de Maupassant qui publient les
premiers écrits naturalistes dans un recueil de nouvelles, Les Soirées de Médan (1880).
C'est surtout dans ses essais – Le Roman expérimental (1880), Le Naturalisme au théâtre (1881) et Les
Romanciers naturalistes (1881) – qu'il expose l'essentiel de sa doctrine : sous l'influence de Claude
Bernard et de Hippolyte Taine, il cherche à étudier les réalités humaines en appliquant la méthode des sciences
expérimentales.
Le romancier devient donc un « expérimentateur » qui vérifie les lois dégagées par
l'observation des individus et des sociétés, notamment ceux des milieux populaires et des bas-fonds, ce qui
l'amène à décrire la déchéance, le bas, le grossier, thèmes qui marqueront la littérature de la fin du XIXe siècle.
Le héros naturaliste n'est plus l'homme abstrait du XVIIIe siècle, mais un individu physiologiquement défini,.
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