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porte-avions 1 PRÉSENTATION porte-avions, bâtiment naval ayant un pont d'envol suffisamment long pour permettre le décollage et l'atterrissage d'avions à hautes performances.

Publié le 26/04/2013

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porte-avions 1 PRÉSENTATION porte-avions, bâtiment naval ayant un pont d'envol suffisamment long pour permettre le décollage et l'atterrissage d'avions à hautes performances. Un porte-avions est une véritable base aérienne mobile. Les appareils sont garés sous le pont et amenés sur celui-ci par des ascenseurs. Ils décollent grâce à la seule puissance de leurs moteurs ou peuvent être lancés par des catapultes. Des systèmes d'atterrissage à miroir et des câbles d'arrêt attrapant un crochet placé sous les avions facilitent l'atterrissage. Les pistes d'appontage sont disposées en angle, afin qu'un pilote manquant le câble d'arrêt puisse refaire un passage sans heurter d'autres appareils. Les porte-avions, qui sont en général équipés de missiles ou capables d'en transporter et qui sont escortés par des ravitailleurs en carburant, en munitions et en vivres, sont le coeur même des forces de frappe modernes. 2 HISTORIQUE Le premier décollage à partir d'un bateau a lieu en 1910 depuis une plate-forme improvisée sur le croiseur américain Birmingham. Le premier véritable porte-avions conçu pour permettre le décollage et l'atterrissage est le navire marchand britannique HMS Argus, achevé en 1918. Après la Première Guerre mondiale, les Britanniques, les Américains et les Japonais s'engagent dans la construction d'importantes flottes de porte-avions. Le porte-avions est une arme très utilisée au cours de la Seconde Guerre. Au début du conflit, la flotte de porte-avions japonais est supérieure en nombre et en qualité aux flottes américaines et britanniques dans le Pacifique : c'est l'attaque japonaise sur Pearl Harbor -- épaulée par six porte-avions, alors que les Américains ne disposent d'aucun engin -- qui marque le début de la guerre dans cette région. La tendance se renverse à partir de 1942 : la bataille de Midway coûte quatre porte-avions aux Japonais ; les Américains n'en perdent qu'un seul, le Yorktown. Au cours du même conflit, les Britanniques utilisent des porte-avions en appui d'opérations en Norvège et pour renforcer les convois dans l'Atlantique et en Méditerranée. Les porte-avions britanniques apportent une aide inestimable lors d'opérations telles que la destruction du Bismarck. Ils font aussi partie de la flotte britannique en Orient. 3 LES PORTE-AVIONS DE LA MARINE AMÉRICAINE : SITUATION PRÉSENTE Avec ses douze porte-avions, la marine américaine est celle qui possède le plus grand nombre de bâtiments. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les porte-avions sont désignés par taille et par types de mission et groupés par classe, c'est-à-dire par similitude de construction et de capacités. Tous les porte-avions américains actuels sont de classe « attaque « ; ils peuvent s'adapter à la guerre sous-marine, ainsi qu'au ravitaillement et au transport d'hélicoptères d'attaque. Ils portent les symboles de classification CV ou CVN, le N indiquant une propulsion d'origine nucléaire. Deux porte-avions sont de l'ancienne classe Midway, construits juste après la Seconde Guerre mondiale, et cinq autres ont été construits dans les années cinquante et soixante. Les cinq derniers sont à propulsion nucléaire. L'un d'eux, le Nimitz, est le plus grand bâtiment de guerre au monde. D'une longueur de 332 m, il déplace 96 000 t et est équipé de quatre catapultes à vapeur ; il est capable d'emporter quatre-vingt-dix appareils avec leurs systèmes de maintenance, leur carburant, leurs munitions et leurs pièces de rechange ; son pont d'envol en angle permet l'atterrissage et le décollage simultanés de plusieurs appareils. Son équipage est composé de 3 300 personnes, plus une unité aérienne de pilotes et de personnels au sol comptant environ 3 000 personnes. Le Nimitz est capable de rester indéfiniment en mer lorsqu'il bénéficie d'un réapprovisionnement régulier. 4 LE PORTE-AVIONS FRANÇAIS CHARLES-DE-GAULLE Jusqu'à ces derniers temps, la France disposait de deux porte-avions construits dans les années cinquante : le Foch et le Clemenceau. En 1986, la France a pris la décision de construire un porte-avions à propulsion nucléaire, le Charles-de-Gaulle, pour prendre la relève du Foch et du Clemenceau, techniquement dépassés. Un second porte-avions est actuellement à l'étude. Le Charles-de-Gaulle est équipé de deux chaufferies nucléaires développant une puissance de 80 000 chevaux fournissant de la vapeur aux deux turbines qui entraînent les deux lignes d'arbres, permettant au bâtiment d'atteindre une vitesse de 27 noeuds (50 km/h environ) sans limitation de durée. La vapeur sert également à l'alimentation d'une usine électrique intégrée d'une puissance de 16 MW, soit l'équivalent de celle d'une ville de 20 000 habitants. Les cuves du bâtiment contiennent 3 000 m3 de carburéacteurs et plus de 1 500 m3 de gazole transformable en carburant aviation. Le Charles-de-Gaulle est également équipé d'un centre de production d'eau douce d'une capacité de plusieurs centaines de tonnes par jour, d'entrepôts de vivres et de munitions, ainsi que d'un hôpital de 600 m². Il dispose également d'un central téléphonique de plus de 1 000 abonnés, d'un réseau informatique interne et de cuisines industrielles. Jaugeant 40 500 t et long de 261 m, le Charles-de-Gaulle peut embarquer 40 aéronefs : des Super-Étendard, des hélicoptères, un avion de guet aérien Hawkeye, et surtout 20 Rafale dans leur version marine. Son pont d'envol de 12 000 m² et ses deux catapultes à vapeur lui permettent de propulser les avions à la vitesse de 260 km/h, au rythme d'un engin toutes les trente secondes et d'une pontée massive de 20 appareils en douze minutes. Par ailleurs, un système de « tranquillisation « de la plate-forme permet le maintien des opérations aéronautiques jusqu'à des mers de force 5 à 6. La sûreté aérienne rapprochée du groupe aéronaval doit être assurée par des frégates antiaériennes de type « Horizon « (opérationnelles en 2006) et des hélicoptères NFH-90 (prévus pour 2005). En attendant, l'équipement est constitué de frégates d'escorte, ainsi que d'hélicoptères Panther (version militaire de l'AS-365 Dauphin) en binôme avec le Hawkeye. Le Charles-de-Gaulle dispose enfin de moyens de guerre électronique (leurres, brouilleurs) efficaces contre les armes et radars adverses, ainsi que de missiles anti-aériens à lancement vertical (SAAM) et à très courte portée (Sadral). Son système de combat comporte de nombreux systèmes qui représentent près de 10 millions de codes informatiques. 5 L'AVENIR L'avenir pourrait voir se développer le concept de bases de projection flottante, un peu à l'instar du projet Mégafloat japonais, prévoyant la construction d'aéroports flottants. Les Européens s'intéressent de près à ce projet. Cette technique éviterait le pré-positionnement de forces et permettrait des interventions rapides en cas de conflit. La conception de modules à assembler est envisageable. Reste cependant à développer la technologie d'assemblage et à étudier les méthodes de mise en place de ces bases flottantes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« 5 L’AVENIR L’avenir pourrait voir se développer le concept de bases de projection flottante, un peu à l’instar du projet Mégafloat japonais, prévoyant la construction d’aéroports flottants.

Les Européens s’intéressent de près à ce projet.

Cette technique éviterait le pré-positionnement de forces et permettrait des interventions rapides en cas de conflit.

La conception de modules à assembler est envisageable.

Reste cependant à développer la technologie d’assemblage et à étudier les méthodes de mise en place de ces bases flottantes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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