poissons (zoologie).
Publié le 21/04/2013
Extrait du document
«
La plupart des poissons osseux possèdent un organe servant au contrôle de la flottaison, la vessie natatoire.
C'est une cavité qui s'ouvre en arrière de l'appareil digestif etse remplit d'oxygène et d'azote extraits du sang.
La fonction principale de cet organe est d'adapter le poisson aux variations de la pression de l'eau à différentesprofondeurs.
L'appareil circulatoire de la plupart des poissons est simple et consiste en un cœur à deux cavités, qui envoie le sang à travers les branchies, puis vers la tête et le reste ducorps via une artère principale située sous la colonne vertébrale.
La vitesse de circulation du sang est moins élevée chez les poissons que chez les autres vertébrés.
3.4 Muscles
Les principaux muscles du corps d'un poisson sont disposés sur les côtés, le long du tronc et de la queue.
La plus grande masse musculaire court le long du dos, de chaquecôté de la moelle épinière.
Elle se compose d'une série de segments emboîtés.
Lors de la nage ordinaire, la contraction successive des segments musculaires d'avant enarrière et alternativement de chaque côté donne à l'ensemble du corps (et surtout à la nageoire caudale) un mouvement d'ondulation.
De petits muscles commandent lesmouvements de la bouche, des branchies, des nageoires et des yeux.
Les anguilles nagent par des mouvements de tout le corps, comme ceux d'un serpent.
Certainspoissons, comme le poisson-chirurgien et le poisson-globe, se propulsent par l'action de leurs nageoires, sans beaucoup de mouvements du corps.
Chez l'hippocampe, lanage n'est due qu'à l'activité des nageoires pectorales et dorsale.
3.5 Système nerveux et sensoriel
Le système nerveux central de la plupart des poissons se compose d'une moelle épinière et d'un cerveau formé d'un grand cervelet, d'une paire de lobes optiques, d'un petitcerveau proprement dit et d'un bulbe rachidien.
Les yeux ont un cristallin presque sphérique et une cornée aplatie.
L'ensemble du cristallin se déplace vers la rétine ous'éloigne de celle-ci afin de permettre l'accommodation visuelle à différentes distances.
Les yeux de certains poissons vivant dans l'obscurité totale des eaux souterrainessont rudimentaires ou absents.
Les poissons possèdent une paire de narines.
Beaucoup détectent des stimuli chimiques grâce à des organes sensoriels placés sur desbarbillons situés autour de la bouche ou sur d'autres parties du corps.
L'audition des poissons se fait sans l'aide d'oreilles externes.
Les vibrations sonores sont transmises par les os du crâne à une oreille interne contenant trois canaux semi- circulaires (organes sensoriels intervenant dans la perception de l'équilibre).
Un autre organe sensoriel forme une ligne visible de chaque côté du corps : c'est la ligne latérale, qui renseigne l'animal sur sa vitesse de déplacement et enregistre les sons graves.
Chez certaines espèces, elle peut également détecter de faibles champs électriques.
4 REPRODUCTION
Bien que la reproduction sexuée faisant intervenir deux partenaires, femelle et mâle, soit la plus commune parmi les poissons, certaines espèces sont hermaphrodites, c'est- à-dire que les individus développent à la fois des ovaires et des testicules, soit à différentes étapes de leur vie, soit simultanément.
Le parasitisme sexuel existe chezcertaines espèces apparentées aux baudroies, chez lesquelles le mâle, tout petit, s'attache en permanence au corps de la femelle et tire ses nutriments de l'appareilcirculatoire de celle-ci.
La plupart des poissons sont ovipares : ils pondent des œufs.
Les ovules sont fécondés par le sperme du mâle en dehors du corps de la femelle.
La femelle peut produire un nombre prodigieux d'œufs.
Par exemple, une seule morue peut en pondre jusqu'à 7 millions.
Quant aux saumons, ils entreprennent de remarquables migrations pourretourner se reproduire dans le ruisseau de leur naissance.
En général, les œufs sont abandonnés par leurs géniteurs, mais certains parents (comme chez les épinoches)protègent leurs œufs et leurs petits.
Parfois, les alevins se mettent à l'abri dans la bouche d'un des parents si des prédateurs les menacent.
Les poissons dits vivipares ont une fécondation interne (le sperme du mâle pénètre dans les voies génitales de la femelle) et donnent naissance à des jeunes dont le développement a eu lieu au sein de l'organisme maternel.
La viviparité s'observe chez la plupart des requins, chez le cœlacanthe et chez certaines espèces bien connues desaquariophiles, telles que le guppy.
Il existe divers systèmes par lesquels les nutriments passent de la mère aux embryons, et certains évoquent un placenta de mammifère.
5 DIVERSITÉ DES HABITATS
Les poissons occupent presque tous les milieux aquatiques.
Les cyprinodons abondent dans le grand lac le plus haut du monde, le lac Titicaca en Amérique du Sud (3 810 md'altitude), alors que d'autres espèces ont été répertoriées au fond du lac le plus profond, le lac Baïkal (1 637 m de profondeur) et dans les profondeurs abyssales desocéans (7 000 m).
Dans une source chaude du Mexique, un cyprinodon tolère des températures atteignant 45°C, alors que le capelan de l'Antarctique vit aux environs de - 2 °C.
L'eau ne gèle pas à cette température, à cause de sa teneur élevée en sel, et le poisson résiste au froid car son corps contient une sorte d'antigel biologique.
Certainspoissons vivent en eau douce presque pure, alors que d'autres tolèrent une salinité quatre fois supérieure à celle de la mer.
Les poissons des grottes passent leur vie dansl'obscurité totale, alors que les poissons des marais du désert connaissent des niveaux record de radiation solaire.
Certains passent la saison sèche en s'enfouissant dans lavase où ils vivent au ralenti.
La plupart des espèces marines colonisent les eaux tropicales, notamment à proximité des récifs coralliens.
Cependant, les eaux marines froides arctiques et antarctiquessont assez riches en espèces, car le plancton, à la base du réseau trophique, y abonde.
La plus grande diversité d'espèces d'eau douce se trouve dans les grands lacsd'Afrique et dans les cours d'eau des forêts tropicales, en particulier dans le bassin de l'Amazone, en Amérique du Sud.
6 VALEUR ÉCONOMIQUE
Les poissons représentent la source la plus importante de protéines animales pour les humains.
Les nombreux produits non alimentaires tirés des poissons comprennentnotamment des engrais azotés.
L'huile de foie de poisson est une source de vitamine D.
Les déchets de l'industrie de la pêche permettent aussi la fabrication d'alimentspour animaux.
L'ichtyocolle, une forme de gélatine, est préparée à partir de la vessie natatoire de certaines espèces et on peut également fabriquer de la colle à partir dedéchets de poissons.
7 CLASSIFICATION
Dans le système le plus généralement utilisé, le groupe des poissons est divisé en deux ensembles : les agnathes, ou poissons sans mâchoires (lamproies et myxines) et les gnathostomes, qui comprennent tous les autres poissons, pourvus de mâchoires.
Ces derniers sont subdivisés en deux classes : les chondrichtyens ou poissons cartilagineux (requins, raies et chimères) et les ostéichtyens (les poissons osseux).
Les poissons osseux comprennent les dipneustes, comme les protoptères d'Afrique, lescrossoptérygiens, comme le cœlacanthe, et le grand groupe des actinoptérygiens (poissons à nageoires rayonnées).
Les actinoptérygiens sont à leur tour divisés en plusieurs groupes, comprenant celui des chondrostéens, comme l'esturgeon (dont le squelette, incomplètement osseux, comprend une partie cartilagineuse).
Le plus vaste groupe de poissons osseux à nageoires rayonnées est celui des téléostéens, caractérisés par leur squelette complètement ossifié et leurs écailles fines et chevauchantes (de type élasmoïde) : comprenant plus de 20 000 espèces, il se divise en une trentaine d'ordres, notamment les anguiliformes (anguilles et murènes), les clupéiformes(anchois, harengs, sardines), les salmoniformes (brochets, truites et saumons), les cypriniformes (carpes, « poissons rouges »), les characiformes (piranhas, « néons » desaquariums), les siluriformes (poissons-chats), les gadiformes (morues), les lophiiformes (baudroies) et les onze ordres regroupés sous le nom de percomorphes (9 500 espèces), dont l'ordre des perches, des mérous, des maquereaux et des thons est le plus important, et comprenant également les hippocampes, les rascasses, le.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- POISSONS ROUGES. (résumé) Emilio Cecchi
- Albert DUBOIS-PILLET: NATURE MORTE AUX FRUITS ET POISSONS.
- FLEGEL Georg : Nature morte au flacon de vin et aux petits poissons (analyse du tableau).
- LA TAPIE Louis : Marché aux poissons
- zoologie, n.