plus souvent exigerait l'abnégation de soi-même, que s'appuie le dessein dont elles résultent.
Publié le 22/10/2012
Extrait du document
«
81 Morale et expérience
mina ti on de notre volonté devraient-elles être tenues pour des lois
de la détermination de la volonté d'un être raisonnable en général, et à ce titre seulement, pour des lois applicables aussi à notre
volonté propre, si elles étaient simplement empiriques et si elles
ne tiraient pas leur origine complètement a priori d'une raison
pure, mais pratique?
On ne pourrait non plus rendre un plus mauvais service à la
moralité que de vouloir la faire dériver d'exemples.
Car tout exemple qui rn 'en est proposé doit lui-même être jugé auparavant
selon des principes de la moralité pour qu'on sache s'il est bien
digne de servir d'exemple originel, c'est-à-dire de modèle; mais
il ne peut nullement fournir en tout premier lieu le concept de
moralité.
Même le saint de l'Évangile doit être d'abord comparé
avec notre idéal de perfection morale avant qu'on le reconnaisse
pour tel; aussi dit-il de lui-même : pourquoi m'appelez-vous
bon, moi (que vous voyez)? Nul n'est
bon (le type du bien) que
Dieu seul (que vous ne voyez pas).
Mais d'où possédons-nous le concept de Dieu comme souverain bien? Uniquement de l'idée que la raison trace a priori de la perfection morale et qu'elle lie
indissolublement au concept d'une libre volonté.
En matière
morale l'imitation n'a aucune place; des exemples ne servent qu'à encourager, c'est-à-dire qu'ils mettent hors de doute la possi bilité d'exécuter ce que la loi ordonne; ils font tomber sous l'in tuition ce que la règle pratique exprime d'une manière plus
générale; mais ils ne peuvent jamais donner le droit de mettre de
côté leur véritable original, qui réside dans la raison, et de se
régler sur eux.
(Fondements de la métaphysique des mœurs, p.
112-116.)
Le devoir est un impératif catégorique, c'est-à-dire un ordre que
la raison nous donne sans en donner les raisons.
Il se distingue des
impératifs hypothétiques de la prudence ou de l'habileté, qui subor
donnent l'action à une fin.
38.
L'impératif catégorique.
On peut concevoir que tout ce qui n'est possible que par les
forces de quelque être raisonnable est aussi
un but possible pour quelque volonté; et de là vient que les principes de l'action, en.
»
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