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plissements - géologie et géophysique.

Publié le 23/04/2013

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plissements - géologie et géophysique. plissements, en géologie, flexion de roches stratifiées. La plupart des couches rocheuses qui affleurent dans les carrières et le long des fleuves et des côtes étaient, à l'origine, des sédiments qui se déposèrent au fil des ères géologiques sous forme de strates horizontales. Cependant, tels que nous les observons aujourd'hui, non seulement ces sédiments se sont solidifiés, mais bien souvent ils présentent également une inclinaison. Si l'affleurement est suffisamment important, il est possible de suivre les couches jusqu'à des déformations en forme de voûte ou d'auge. Les strates rocheuses ressemblent à une pile de nappes froissées et présentent une série de déformations, les plis : elles ont subi des épisodes de plissement. Les plis incurvés vers le haut sont des anticlinaux : leur axe suit la ligne de crête de la courbure, et leurs flancs retombent vers les structures en auge avoisinantes, les synclinaux. Les structures monoclinales présentent une partie horizontale et un flanc incliné ; les structures isoclinales présentent deux flancs inclinés dans la même direction et selon le même angle (plis déversés ou couchés) ; les structures périclinales divergent en éventail vers le bas (sommet d'un dôme) ou vers le haut (fond d'une cuvette). Les plis étant des ondulations, on mesure leur longueur d'onde (de crête à crête ou de creux à creux) et leur hauteur (de crête à creux). Ils peuvent être microscopiques ou mesurer plusieurs kilomètres de longueur. Un pli simple est une charnière définie par la courbure maximale des couches. L'axe de la charnière joint les points de plissement maximal le long d'une strate. La surface axiale, ou plan, traverse les charnières de couches successives, tandis que l'axe du pli peut être n'importe quelle ligne de la couche qui est parallèle à l'axe de la charnière. Les surfaces axiales sont verticales dans les plis droits. Lorsque la surface axiale est inclinée et que les flancs pendent dans des sens opposés, le pli est « déjeté «. Si la surface axiale est inclinée et que les flancs pendent tous deux dans le même sens que la surface axiale, le pli est « déversé «. Dans un pli « couché «, la surface axiale rejoint l'horizontale. Il se peut, enfin, que le flanc du pli situé au-dessus de la surface axiale se détache entièrement et soit entraîné plus loin : on a alors une nappe de charriage, phénomène fréquent dans les Alpes. On distingue également les plis parallèles (ou isopaques), où l'épaisseur de la couche reste constante, et les plis anisopaques, où l'épaisseur des couches varie soit que le pli ait été étiré, soit qu'il ait été comprimé. La plupart des plissements résultent des pressions qui s'exercent sur la croûte terrestre. Les roches sont si dures et cassantes qu'il est difficile d'imaginer qu'elles puissent subir des déformations et dessiner des courbes et encore moins s'écouler comme de la pâte dentifrice (c'est le cas des formations « ptygmatiques « observées dans les roches métamorphiques profondément remaniées où apparaissent de multiples petits plis très rapprochés, mais sans régularité dans l'orientation des charnières et des surfaces axiales). Dans les profondeurs de la croûte terrestre, la chaleur est un facteur essentiel : c'est elle qui transforme les roches cassantes en matériaux souples et malléables. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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