Pline le Jeune - littérature.
Publié le 28/04/2013
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Pline le Jeune - littérature. 1 PRÉSENTATION Pline le Jeune (62-113), écrivain latin, neveu et fils adoptif de Pline l'Ancien, dont les lettres contiennent une description très intéressante de la vie au 2 Ier siècle apr. J.-C. UN MAÎTRE EN RHÉTORIQUE Né à Novum Comum (de nos jours Côme, en Italie), Pline le Jeune, de son vrai nom Publius Caecilius Secundus, est issu d'une riche famille de notables. Son père, un des magistrats qui gouvernent la ville, meurt bientôt : l'enfant est d'abord placé sous la tutelle de Verginius Rufus, avant d'être adopté, entre 76 et 79, par Pline l'Ancien, le frère de sa mère, qui lui donne son nom et exerce une grande influence sur sa formation spirituelle. Il suit à Rome les cours de Musonius Rufus, de Nicétès Sacerdos, qui lui enseigne la déclamation asiatique, et du rhéteur Quintilien. Admirateur de Cicéron et Démosthène, il se distingue très tôt par ses talents d'orateur et d'avocat en plaidant surtout dans des affaires de droit privé, dont il fait par la suite sa spécialité. Ses plaidoyers, revus et publiés après 96, ne nous sont pas parvenus. 3 UN « PARFAIT HONNÊTE HOMME « Pline le Jeune exerce ensuite diverses magistratures : il est successivement questeur (91-92), tribun de la plèbe (93-94), préteur (95-96), préfet du trésor public militaire (96-98), préfet du trésor (98-100), puis devient consul en 100, année où il compose le Panégyrique de Trajan. Curateur du Tibre (100-101), puis augure, il est nommé vers l'an 111 gouverneur de la Bithynie, province où il demeure pendant environ deux ans. On ne sait pas s'il y est mort, ou s'il a fini ses jours peu après, à Rome. Il s'est marié trois fois sans avoir d'enfant. Homme bon, riche et généreux, il possédait de nombreuses villas, près d'Ostie, en Toscane et près de Côme. 4 LE PANÉGYRIQUE DE TRAJAN : L'ÉLOQUENCE OFFICIELLE Selon l'usage, il était fait obligation aux consuls de prononcer à leur entrée en charge un discours de remerciement à l'empereur. Pline le Jeune, comme beaucoup d'autres, prononce donc le sien en l'honneur de Trajan, en son nom et en celui de son collègue au consulat, le 1er septembre 100, le remanie ensuite en l'amplifiant et le publie l'année suivante. Édité au IVe siècle parmi d'autres panégyriques, celui-ci prend le titre de Panégyrique de Trajan. Son principal intérêt réside dans son contenu historique et politique. Il contient des informations précieuses sur les premières années de règne de l'empereur. Sur le plan littéraire, l'oeuvre inaugure un genre qui a fleuri aux 5 IIIe et IVe siècles. LES LETTRES : UNE OEUVRE ORIGINALE ET CHARMANTE Pline le Jeune compose et publie également neuf livres de Lettres, auxquels il faut ajouter un dixième livre consacré à sa correspondance officielle avec l'empereur Trajan, en tant que gouverneur de Bithynie. Les lettres privées, dont la plupart sont probablement écrites ou révisées en vue de leur publication, ne sont pas datées et ne demandent pas de réponse. Elles livrent une description très intéressante de la vie de l'écrivain, mais aussi de la société dans laquelle il évolue. Pline le Jeune y apparaît lui-même comme un philanthrope attaché à ses travaux littéraires et à l'entretien de ses propriétés. Parmi les lettres les plus intéressantes figurent celles qu'il a écrites à son ami Tacite, à propos de l'éruption du Vésuve, et celles envoyées à Trajan, relatives notamment aux persécutions contre les chrétiens. Pline le Jeune décrit également la méthode de travail de Pline l'Ancien, rapporte ses ultimes efforts et sa mort. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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