Piste de réflexion : A quoi reconnais-t-on une action morale ?
Publié le 02/05/2012
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Piste de réflexion : A quoi reconnais-t-on une action morale ?
Quel est le critère d'une action morale ? → chercher à identifier une action morale grâce à certains signe => séparer les actions morales et d'un autres les actions morales
action= le fait d'agir (du latin agere = conduire un troupeau) → il y a un sujet de l'action qui peut être un acteur ou un agent, à l'initiative de l'action
q° centrale : Comment peut-on reconnaître le caractère morale d'une action ?
Ici, la réflexion porte sur la manière dont on peut articuler les intentions de celui qui agit avec les effets de l'action. On peut définir l'intention comme les fins que se pose/détermine celui qui agit. Or ce n'est pas aisé : une action peut sembler de l'extérieur morale mais être poussé par une intention immorale, et inversement. Pour Kant, par exemple, vouloir faire plaisir aux autres ne donne pas forcément de valeur morale à l'action
I Les critère de moralité sont multiples
a. on constante qu'il existe plusieurs systèmes éthiques qui proposent plusieurs façon de fonder la morale
b. En particulier on peut opposer l'éthique de la conviction à l’éthique de la responsabilité
-
éthique de la conviction = suivre ses principe quoi qu'il arrive
-
éthique de l responsabilité = être réaliste et renoncer à mes principe quand les circonstance l'exige parce que je suis responsable de mes actions
c. Il semble impossible de fonder un jugement morale en soi
II Le devoir peut être vu comme fondement universel de la moralité de l'action
a. puisque la raison est universelle présente en chaque homme dont l’impératif catégorique aussi
b. le relativisme morale est impossible à soutenir
-
critique de l'ethnocentrisme qui cache le mépris pour des autres civilisations
III La reconnaissance de la moralité de l'action suppose l'interprétation des intentions de celui qui agit
a. On ne peut pas s'empêcher d’attribuer à autrui des intentions qui expliquent son action
b. il faut rester conscient du risque de mauvaise interprétation : certaines impuissance à connaître les intentions d’autrui
c. Puisque nous sommes dans l'incertitude sur la moralité de l'action (d'autruis) il est sans doute souhaitable de donner le bénéfice du doute
Conclusion :
Il est très difficile de reconnaître une action morale de l'extérieur comme de l'intérieur, car il est très facile d'être abusé par des apparences favorables ou inversement. Il ne faut pas non-plus laisser de côté la possibilité que tout homme a de se mentir à soi-même.
Référence possible :
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expérience de Stanley MILGRAM, La soumission à l'autorité → repris par le Jeu de la mort sur France 2
-
M.TERENSTCHENKO, Banalité du bien banalité du mal
-
Kant
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